Un printemps sous la neige
Le froid de la plaine,
Atteint mes veines,
Et j’entends le chant des sirènes.
Le vent caresse ma peine,
Réveille l’âme ancienne,
Perdue dans ses chaînes.
J’ai bien cherché chaleur,
Ou bien une âme sœur,
Pour dissiper ma peur.
Sous ce gris nuage,
Mes pensées me ravagent,
Suis-je dans le bon rivage ?
J’entends une symphonie,
Qui me brise et me plie,
Dans ce décor d’un samedi.
Regarde ce que je dis,
Le fruit d’une poésie,
Un souffle de non‑dit.
Toute cette atmosphère,
Simule ce que j’ai l’air,
Assis dans mon sanctuaire.
L’hiver toute l’année,
Dans mon cœur à peine soigné,
Par cette plume qui s’inclinait.
Son encre, mes larmes deviennent,
Elle danse pour dire mes peines,
Mes mots deviennent les siennes.
Pourtant j’ai un cœur grand,
Que j’ouvre et que je tends,
Vers toi, si tu entends.
Derrière le froid, il est enfoui,
Un printemps et des fruits,
Si tu y entres, tu serais ravi.

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