Une journée tranquille

Une minute de lecture

La perle encore se cachait,
Depuis ce rideau elle nous regardait.
Elle brillait d’un éclat discret,
Témoin des rires et des secrets.

Le vent, complice, venait frissonner,
Et caressait chaque feuille mouillée.
J’entends de loin des enfants qui riaient,
La terre humide, comme si le ciel a pleuré.


Enfin le ciel commence à pleurer,
Je les vois dehors se disperséses,

" Maman, maman ! la pluie nous tombait ",
Sur les joues, les rires s’en mêlaient.

Mon souffle je le sens si bien, si chaud,
Malgré la présence d’un mauvais corbeau.
Je le vois planer, libre, là-haut,
Comme un rêve qui s’envole sans mot.

Marcher sous l’eau, j’ai bien aimé,
Comme si le ciel me nettoyait,
Touchant mon cœur pour le briller,
Sentir un peu que j’existai.

Rentrant chez moi tout mouillé,
Comme un chaton qui tremblait,
Après un bain qu’on lui a forcé,
Devant mes yeux un chaud thé.

Je lève les yeux cherchant lumière,
Dans cette pièce qui s’éclaire,
La perle est sortie derrière,
Et le rideau s’incline si fière.

Toi, la perle mystérieuse,
Tu annonces la fin d’un deuil,
Les voix s’élèvent d’un orgueil,
Dehors la vie les accueille.

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