Le mariage du veuf et du vainqueur.

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Lorsqu’on s’approchait d’un ksar ou d'un caravansérail, on voyait circuler une foule de gens allant à cheval, un grand nombre de chariots, de longues files de chameaux, de kurts, ou de yaks qui portaient toutes sortes de marchandises. Les caravanes d'esclaves étaient plus rares.

Dans les auberges des steppes d’Hyperborée, du Naburrestan ou du Gouressou-Gadzir le voyageur désargenté ne trouvait rien d’autre que le toit d'une des granges et de hauts murs pour s'abriter, aussi fallait-il apporter, son couchage, ses vivres, ou de quoi payer.

Au loin, la colonne de poussière se dirigea vers l’est, s'éteignit. Yahnick, Nicéphore et Ugly ne surent jamais si c’était une caravane, une troupe armée ou un troupeau. Traverser cette steppe sans être accompagnés aurait été une folie, il fallait se résoudre à attendre le passage d'une caravane que Nicéphore augurerait comme sure.

Pour patienter, ils aidèrent les Naburmans qui regroupaient leurs troupeaux de moutons, de chevaux et de chameaux qui paissaient en toute liberté.

Un soir, les chiens jaunes, fidèles gardiens du camp, signalèrent furieusement l'approche d’une dizaine de rôdeurs Scythys que les feux du campement avaient sans doute attirés. La quarantaine d’hommes qui peuplaient les yourtes étaient sortis et les attendaient une main à portée d’arme alors que les femmes étaient restées sous les khirgahs silencieuses mais armées. Les cavaliers, équipés de kontos*, s'arrêtent quelques instants et sans descendre de leurs montures, demandèrent des nouvelles d'un chameau qui dirent-ils c’était égaré et qu'ils avaient perdu dans la journée, après l'avoir acheté à des Naburmans près du puits de Mizilug-Djabalaga. Nicéphore, après qu'ils furent partis silencieusement sous les aboiements, opina de la tête et dit à ses amis que les Scythys n’avaient jamais rien acheté et qu'ils achetaient d'ordinaire leurs chameaux « sans bourses déliées ». Deux jours passèrent, alors qu’ils chevauchaient en compagnie des cavaliers des steppes, ils virent de la fumée qui montait d’une khirgah isolée près d’un arbre fourchu, ils pressèrent leurs chevaux qui furent bien vite au galop, ils arrivèrent à un campement en feu. Une jeune fille gisait là, dénudée, elle avait été violée et tuée par une bande de pillard. Les traces étaient encore fraîches, quelques hommes restèrent près de la khirgah pour rechercher des survivants. Yahnick, Ugly et Nicéphore, partirent avec les poursuivants. Ils rattrapèrent la horde sauvage, la nuit était tombée la petite lune était pleine. Leurs compagnons pour des raisons de superstition n’attaquaient jamais la nuit de la pleine lune minore. Ce qui ne découragea pas le trio.

Yahnick partit en tête et commença le massacre.

On entendit des hurlements effroyables, comme seul savent faire les grands loups argentés de Cimmérie. À la pointe du jour, leurs alliés trouvèrent un monceau de cadavre éviscérés, aux cages thoraciques grandes ouvertes, aux entrailles pendantes. Ugly et Nicéphore finissaient de vomir, alors queYahnick maculé de sang finissait de dévorer un cœur. Ils avaient épargné un homme, celui qui semblait être le chef. Les cavaliers des steppes qui pouvaient être aussi sauvage que les Cimmériens s’inclinèrent devant Yahnick, ils avaient tous compris. Le prisonnier fut traîné devant son forfait et attaché à l’arbre fourchu. Il y avait en effet des survivants, un vieil homme et son fils, la jeune fille était sa sœur.

Le vieil homme était un chaman respecté et craint, il apprit la conduite des étrangers, et surtout le carnage du Cimmérien. Ce sage connaissait le Dominien, aussi l’invita-t-il seul sous ce qu’on avait pu sauver de la khirgah.

Il lui expliqua qu’il ne voulait pas que l’âme de sa fille soit condamnée à errer de par la steppe et il lui demanda d’être son époux.

Seul un époux aimant aurait pu faire acte d’une telle vengeance. Yahnick répondit qu’il comprenait et qu’il acceptait cet honneur.

  • Homme au cœur de loup, pourquoi te caches tu sous cette apparence ? Lave tes cheveux qui sous cette teinture, sont je le sais aussi blanc que les neiges de la Scie des Géants. Ici et maintenant, tu n’as plus à craindre personne. Pour l’éternité tu seras mon gendre, tout le monde te respectera. Je suis fils de Khan, grand chaman des Naburmans. Quel est ton nom Cimmérien ?
  • Tu as raison. Je suis Yahnick fils d’Ar-Marcon du clan des Absalon, Duc d'Orange, Maître des hautes terres, chevalier à la longue épée.
  • Le Scythy que tu as épargné sera tué sur la tombe de ma fille, veux-tu l’exécuter ?
  • Non. Cet honneur revient à ton fils. J’ai fait ma part, il ne convient pas à un jeune époux de faire couler le sang. La vengeance est tienne désormais.

Il passa donc trois nuits à côté de la jeune défunte qui reposait, trois jours à jeûner. Après quoi, on creusa près de l’arbre une tombe profonde dans laquelle on coucha la malheureuse toute habillée de ses plus beaux atours, ses mains sortaient de ses manches ce qui signifiait que son âme était maintenant en paix.

On en creusa une autre beaucoup moins profonde et on y amena le prisonnier.

On le fit s’agenouiller devant, ses mains étaient attachées dans son dos.

Alors le frère avec un gourdin lui fracassa la mâchoire. Dans sa bouche sanguinolente on y introduisit de force un étron. Puis on l’émascula, ses attributs virils furent cloués à la branche qui se tournait vers l’ouest.

On attendit qu’il se vide de son sang impur, enfin on le poussa sans ménagement face contre terre dans ce qui serait sa tombe, les guerriers à la hache lui sectionnèrent les chevilles afin que son âme ne puisse courir la steppe, puis ils lui pissèrent dessus, et on le recouvrit de terre quoiqu’il fût peut être encore en vie. Un jour passa. La coutume voulait qu'on fît un grand banquet pour féliciter le veuf.

Des quatre côtés du chemin, les femmes venues par dizaines d’on ne savait où s’étaient placées en cercle et pleuraient à côté de la tente en compagnie du veuf.

Les hommes organisèrent les jeux funèbres, une course à la tête, en l'honneur de la défunte.

Du campement d'où ils étaient, ils ne tardèrent pas à voir accourir au galop, de tous côtés, des cavaliers qui se rassemblaient peu à peu dans un vallon en forme de cirque. C'était le champ de course qu'ils avaient choisi d’un commun accord sans presque se concerter, on planta une lance à chaque extrémité. Un cavalier passa devant eux à bride abattues, il portait au bout d'une pique la tête d'un ennemi qu'on venait de sacrifier. Il s'approcha de la troupe des coureurs, on passa la tête dans une sorte de polochon en cuir avec un nœud à chaque extrémité, puis poussant un long cri de défi guttural, la poursuite commença avec un grondement de sabots mêlée aux sifflements, aux cris des participants et des nombreux spectateurs.

Il se sauvait ventre à terre toujours hurlant, une main sur le pommeau de sa selle, l’autre tenant une des extrémités du polochon sanglant debout dans ses étriers il faisait tournoyer le cruel trophée au-dessus de sa tête.

On chercha à lui barrer le chemin, on l'entourait, il s'échappa, s’esquiva encore, son cheval se cabra. Un des cavaliers qui le pressait arriva à le toucher, l’autre de se pencher pour l’esquiver, malgré tout on est sur le point de lui arracher le traversin, il le jette à terre du côté opposé, s'arrête, son cheval pirouette, le ramasse sans quitter les étriers et fuit dans la direction opposée.

Un autre groupe de cavaliers le cerne, lui clairement essoufflé renonce provisoirement à la lutte, lance la tête au milieu d'eux.

C'est une furieuse mêlée, un piétinement de sabots, un nuage de poussière, une bousculade sur place, les chevaux piaffes flanc contre flanc, croupe à croupe forment un bloc compacte, chacun faisant son possible pour ramasser l'enjeu le garder et gêner les mouvements des autres, coups de poings, de cravaches et même morsures, les chevaux parfaitement dressés ne sont pas en reste, ils se cabrent, c'est un festival de ruades.

Tout à coup, il y a une débandade, un galop précipité. L'un d'eux a pu saisir la tête entre les jambes des chevaux et c'est reparti, on donne la chasse au vainqueur de l'instant. Ugly, qui monte un bon cheval et ne manque pas d'orgueil, trouve l'occasion de se couvrir de gloire, il faut bien éblouir les jeunes filles que diable. Il se débarrasse de son glaive et de son manteau en fourrure de ronnes*, qu'il confie à son ami Nicéphore, celui-ci n’a pas le temps de le prévenir, ni de le mettre en garde, lui s'avance vers les coureurs, fièrement, au petit trot de sa jument pangaré*. Il se met de la partie et bientôt, grâce à son agilité, parvient à ramasser la tête, il fuit vers Nicéphore et Yahnick faisant tournoyer son trophée au-dessus de sa tête.

  • Cela est contraire aux règles de la course murmura Nicéphore à Yahnick, l'usage veut, qu'on ne soit le vainqueur définitif qu'après avoir fait cinq fois le tour de la piste en conservant l'enjeu, notre ami va passer un sale quart d’heure.

Ugly le jeune héros un peu trop présomptueux, à trop misé sur son coursier, deux cavaliers l'arrêtent en pleine course, le coincent entre eux, les autres fondent sur lui de toute part et le cernent.

La mêlée est tellement confuse qu’on ne distingue qu'une masse de gens qui se heurtent et se cravachent. Soudain comme une nuée de passereaux ils se dispersent et alors on voit très-bien Ugly sur le dos, son cheval qui se sauve au petit trot la queue en l'air, tandis que les Naburmans toujours à leur jeu galopent au loin sans s'occuper le moins du monde de l'importun qu'ils ont jeté à terre sans ménagement. Ils craignent une seconde pour les côtes et le crâne de leur fidèle ami, mais celui ci ne tarde pas à se dresser séant sur ses jambes, se tapant sur les cuisses, s’époussetant le plus dignement possible, il se dirige en boitillant du côté de son cheval, qui maintenant broutait une herbe rase et tendre que son maître eût voulu sans doute beaucoup plus épaisse. À pieds à coté de sa monture Ugly s'en retourne vers ses amis, alors que Nicéphore s'efforce d'expliquer les motifs de sa mésaventure.

  • Ugly, dit-il, n’a pas donné sa part pour la tête. Les Naburmans ne sont pas content, en plus il faut faire cinq fois le tour du vallon, tu as de la chance qu’ils ne t’aient pas assommé.
  • Tu veux dire que les Naburmans se sont cotisés pour acheter le supplicier et se divertir ?

Ugly, qui a pu se hisser sur sa bête, avec un sourire contraint, leurs conte son échec et donne l'explication de la culbute qu'il vient d'exécuter.

Deux cavaliers s’étaient placés à ses côtés, l'un à droite, l'autre à gauche, ils lui saisirent le polochon, le premier par un nœud, le second par l'autre, et, tournant bride brusquement, talonnant leurs chevaux, ils jetèrent Ugly à la renverse par-dessus la croupe de son cheval. Et voilà pourquoi la sienne de croupe est endolorie et qu'il se penche en avant et se tient au pommeau de sa selle debout dans ses étriers. Mais son retour piteux fit rire l’assemblée et les jeunes filles n'en pouvaient plus de pouffer derrière leurs larges manches colorées, ou cachées par leurs éventails dont elles sont friandes.

  • Il ne sera pas dit que Ugly, votre serviteur se fasse humilier de la sorte, à qui dois-je donner la somme pour participer ?
  • Je ne sais pas si c'est raisonnable ? Mais si tu le veux vraiment. Je ne sais pas si tu as fait attention, au pied du mat planté au levant ? Il y a une petite corbeille. Jette l'équivalent de 20 has. Tu peux aussi parier sur toi même. Dans ce cas tu inscris ta cote en faisant des nœuds sur une cordelette, tu l'attaches à la garde de ton poignard et tu le plantes sur le poteau. Je suis assez clair ?
  • Oui, j'ai une question, si j'ai compris, tout est permis sauf les armes blanches.
  • Exacte.
  • Si je termine à pieds c'est bon ?
  • Il n'y a aucune règle là-dessus, il faut juste faire cinq tours en tout, le premier qui les fait a gagné, c'est tout.
  • Yahnick passe-moi ton ceinturon et si vous voulez être riche pariez sur moi.
  • Pas un has ! On garde l'argent pour payer le chaman qui devra te soigner.

Il haussa des épaules galopa vers la mêlée. On l'entendit partir d'un grand rire, comme si les paris étaient dans sa bourse.

  • Je crois que notre ami est un peu trop présomptueux. Je crois qu'il a vendu les plumes du horchas* du Moggave avant de l'avoir tué.
  • Mais cher Nicéphore, à quoi sert de tuer un horchas si tu n'as pas vendu ses plumes ? Je m'en vais de ce pas parier sur sa tête.

Ugly avait de nouveau réussi à s'accaparer de la tête, le diable à ses trousses, il venait de boucler son deuxième tour. Plus que trois pensa-t-il. Il avait une idée derrière la tête. C'était un coureur des bois, un acrobate, au jeu du taureau, jeu consistant à sauter par dessus les monstrueux taureaux du grand delta. Nombreux étaient les participants à avoir déjà bouclé trois tours, il fallait être concentré et jouer de malice. De sa ceinture il retira une petite fiole, il en aspergea la croupe des chevaux qui le pressaient de trop près, ce ne fut alors que hennissements, charivari et cavalcades, les chevaux voulant se monter les uns les autres, cavaliers désarçonnés, ruades, chevaux se cabrant à tout va. Pourquoi ce chambardement me diriez-vous ? La réponse était simple, la fiole contenait de l'urine de jument en chaleur. Tous les chevaux des participants étant des étalons, on devine la suite.

Sans plus attendre Ugly finissait son Quatrième tour. L'odeur s'estompant et l'habileté des cavaliers, ramenèrent une partie des Naburmans dans le jeu, il manquait une centaine de mètres à Ugly pour conclure le cinquième tour, maintenant le danger venait à sa rencontre, une quinzaine de cavaliers faisaient front et le chargeaient, un mur infranchissable, potentiellement mortel entre lui et la victoire. Sans attendre, à la surprise de tous, il sauta à terre, finit de vider la fiole sur la croupe de sa jument, lui donna une claque pour qu'elle galope dans l'autre sens, résultat garanti, la moitié des étalons pressaient de leurs ardeurs la pauvre jument. Sept à lui barrer le passage. Ugly ne semblait pas nerveux outre mesure, il versa une autre fiole sur ses vêtements, de la pisse de loups de Cimmérie mélangée à celles de panthères du Kouch, tout pour terroriser les pauvres étalons, seul deux chevaux restaient en lice. Avec le ceinturon de Yahnick, il claqua le museau du premier qui se cabra, le cavalier tomba. Pour le second, il passa sous sa bête, en un éclair il s’accrocha à l'étrier et poussa sur la jambe du joueur, lui aussi vida de sa selle, mais il n'était pas au bout de ses peines, d'autres compétiteurs qui étaient tombés près du poteau s'étaient eux aussi relevés, résolus plus que jamais à faire front commun face à cet étranger, le polochon sous le bras il courut vers les Naburmans dribblant les uns, feintant les autres, car si les hommes des steppes étaient de bons cavaliers, ils étaient de piètres coureur à pieds, pour les jeunes filles qui l'encourageaient il fit un saut périlleux au-dessus du dernier empêcheur de tourner en rond.

Il avait fait ses cinq tours, sans réfléchir il donna un formidable coup de pied dans la tête, celle-ci vola jusqu'au milieu des jeunes filles en délires. Heureux de ses prouesses, il retourna près de ses amis.

  • Qu'as-tu fait, malheureux ?
  • Et bien, j'ai gagné, comme je me l'étais promis. J'espère que vous avez parié sur moi ?
  • Je ne parle pas de ça ! Mais tu as lancé la tête parmi toutes ces pucelles. Celle qui te ramènera la tête sera en droit de demander ta main.
  • Quoi ?
  • Oui, tu as bien compris.
  • Que le grand varan me dévore tout cru dans quoi je me suis encore fourré ?

Elles furent trois à venir chercher leur bien. Car soit sous le choc soit à la suite d'un partage un peu musclé, la tête ou plutôt une bouillie sanglante s'était divisée en trois.

  • Bon, laisse-moi faire, dit Nicéphore, mais tu vas en être quitte pour donner pas mal de ta personne et pas mal de tes gains.
  • Tout ce que tu veux mais sauve-moi de ce piège et par tous les dieux de la grande forêt je ferai ce que tu veux.

Cette nuit-là Ugly planta son kontos* lame en l'air devant sa yourte, trois rondaches y étaient attachées, car chez les Naburmans l'emblème de la femme est la rondache, tandis que pour l'homme c'est le kontos. Il devait honorer les trois prétendantes et bien évidement les doter ou les épouser. Il fut très généreux, les trois jeunes femmes sortirent de la yourte riches et heureuses. Etre dépucelées par le vainqueur des jeux était un insigne honneur.

Le chaman prit une nouvelle fois à part Yahnick et lui fit cadeau d’un mot, un mot secret qui ouvrirait toutes les khirgah de la grande steppe et même au-delà. Quelques jours passèrent et une caravane fut détournée à leur intention. Ugly et Nicéphore ne dirent jamais ce qui s’était réellement passé la nuit du carnage.

Une chose était sûr, c’est qu’au respect qu’ils avaient envers Yahnick, se mêlait maintenant une sorte de crainte superstitieuse.

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Horchas*: Pouvant atteindre 2,5m de haut, c'est aussi, par sa taille, le deuxième plus grand oiseau coureur du monde d'Exo. Cet oiseau rouge, au plumage original, est commun sur le plateau du

Moggave*: Il peut voyager sur de grandes distances d'un bon pas et si besoin courir à 75 km/h. Ce sont des oiseaux nomades capables de parcourir de nombreux kilomètres à la recherche d'une nourriture variée à base de plantes et d'insectes. Ses plumes sont recherchées car on peu facilement les tisser et elles ont un touché proche du velours en étant parfaitement imperméables. Le horchas a pour se défendre deux ergots venimeux.

Kontos*: Le kontos faisait environ 4 m à 4,5 m et, vu son usage (charges de cavalerie lourde), il était très gros, très lourd. L'arme était d'ailleurs si lourde qu'il arrivait qu'elle plie sous son poids, sur la longueur. La position du cavalier n'en était que plus inconfortable et la suprématie sur le champ de bataille des cavaliers lourds n'est venue qu'avec l'invention des étriers qui donnaient au cavalier une tenue stable et peu contraignante sur sa monture.

Gouressou-Gadzir*: (contrée des fauves)

taranges*: (mesure Naburman qui vaut 300m ce qui équivaut à la portée d'un grand arc.).

Pangaré*: Le pangaré forme une particularité de la robe du cheval bien connue chez les races primitives. Il est également observé chez les équidés sauvages. Le pangaré est rare par ailleurs. À ce titre, il témoigne un type sauvage, impliquant d'une contre illumination. C'est une décoloration de zones spécifiques du pelage. Le museau, le contour des yeux, le ventre et la face interne des membres sont plus clairs. Surtout étudié dans le domaine de l'hippologie.

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