Le match retour

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Le mardi d’après, j’ai retrouvé le p’tit vieux qui toussait ses poumons. La porte du cabinet s'ouvrit, et j'y suis entré. Une fois installé, on a fait notre petit rituel :

— Bonjour Romain, comment ça va aujourd’hui ?

— Bonjour, ça va bien.

— OK, on reprend là où on en était ?

— Oui.

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Après l’intervention du principal, il ne c’est plus rien passé pendant une voire deux semaine. Logique vu qu’ils avaient eu une semaine d’exclusion. Mais bref, ces deux semaines de répit on était interrompue très soudainement un mercredi après-midi : le cours de sport venait de se terminer, après m'être changé, je me suis dirigé vers la sortie quand soudainement on me poussa vers l’avant. Quand j’ai essayé de me lever, on me repoussa au sol. Je me suis donc mis sur le dos pour voir mon « agresseur », et j’ai vu la même personne qui avait donné l’ordre de me mettre dans la vestiaire des filles.

— Qu’est-ce que tu me veux Mathieu ?!

— Qu’est-ce que je te veux ? Je vais te le dire : j’ai pas pu aller au championnat à cause de toi, et y’avait un putain de recruteur.

— Je vois pas le rapport avec moi.

— Le rapport ? À cause de toi le lycée a appelé mes parents, et en plus de la semaine d’exclusion, je suis privé de sortie pendant un mois. Apparemment mes parents aiment bien les gens comme toi.

— Bah t’avais qu'as pas faire de conneries et t’aurais pas eu de problème, dis-je en me levant.

— Tu vas où là ?!

— Bah je sors du vestiaire.

— Je crois pas.

— Tu vas pas encore faire le con, ça ne t’as pas suffi la semaine d’exclusion ?

— Si, je fais juste le match retour !

Il me fit un croche pied, une fois au sol il me rua de coup de poing sous les encouragements des autres. Ses coups s’écrasaient sur mon corp tel les obus qui tombaient sur les champs de bataille en quatorze, ils étaient de plus en plus fort et de plus en violent. Mathieu devait être entrain de sortir toute sa rage en coups, et moi j’étais au sol à recevoir sans rien faire. J’attendais qu’il en finisse une bonne fois pour toutes et il n’était pas loin de son but, j’avais un goût de sang dans la bouche et je ne sentais plus certaines parties de mon corps… Puis plus rien, je ne sentais plus rien comme s’il s'était arrêter mais il faisait noir.

Je me suis réveillé une semaine après à l’hôpital, mes parents sont arrivés peu de temps après. Mon père fut le premier à prendre la parole :

— Écoute Romain, je suis désolé pour ce que j’ai pu dire à propose de toi ces dernières semaines. Quand j’ai appris ton état, j’ai ressenti une perte. Que tu aime les filles ou les garçons je m’en fiche, tu es mon fils et je t’aime…

ses mots ont laissaient place au larmes et il me prit dans ces bras nous avons vite été rejoints par ma mère

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­— Ok, on a fini pour aujourd’hui. On se revoit mardi prochain.

— Oui.

— Ah en faite comment ça c’est passé avec Sacha mercredi dernier ?

— Oh bah bien, on a parlé.

— D’accord, au revoir.

— Au revoir

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