LA BAGUETTE

Une minute de lecture

Avant d'être un carnassier de la baguette ( Euh...vous marcher à..., non ? ), j'ai été un entomophage de deux façons. La première a été de déguster des fioles de phages à jeûn. Ce sont des virus naturels tueurs de bactéries pathogènes. C'est abominable à boire car c'est issue des eaux d'égoûts, mais ça a le mérite d'éviter une amputation. La deuxième fois où je suis encore entomophage, c'est avec le cordyceps. Si vous éprouvez la série «  Last of us », vous êtes au courant. Non, je ne suis pas devenu un zombie, je suis surnagé de poésies. Néanmois que j'ai toujours, je suis entomophagien de la baguette de pain, celle qui est classée au patrimoine immatériel de l'Unesco. Aléatoirement, lorsque je croque dans un morceau de pain, de part son élasticité, je dois déchiqueter tel un carnivore de cadavres. C'est bizarre comme sensation buccale, et c'est à ce moment qu'une joie nirvanienne qui surgit : ouf, je suis végétarien. Sauf que j'avoue, j'ai fait disparaître en poudre, des fourmis et chenilles dans mon épigastre. Le bénéfice du poète ? Être naturel.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Philippe Larue ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0