Epilogue
Ils avaient été huit, demain ils seront neuf
Ils vont être trois, peut-être un jours plus de mille
Unis sous la clarté d’un ciel qui se fait œuf
Traversant certaines mers, échappant aux villes
Guidés par le soleil, ils cherchent une nouvelle aube
Ils ne font que rêver de vastes libertés
Sur leur navire, les huit découvrent le globe
Les neufs ne veulent mourir qu’avec dignité
Petits Hommes, ils souhaiteront régner sur le monde
Grandes fourmis, avec la terre entre les mains
La lumière s’éteindra sur les neufs immondes
Une nuit durera jusqu’au petit matin
La vie rigolera sur les pierres des dix
Dansant et admirant, leurs visages trahis
La mort pleurera sur les pierres de ses dix
Elle repensait à leur doux sourire éblouis
Hier ils étaient huit, demain ils seront un.
Extrait de La légendaire Reine Noire,
De Vaelis Drayen, archéologue.
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