Le corbeau désolé
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L’oiseau a quitté sa branche, son nid. Il picore ici et là, des miettes de pain, des bouts de vie. Il vole, surplombe les villes, rencontre les Hommes, parfois. Le constat reste amer : où manger sur des surfaces maculées, où se poser parmi des aires souillées, quand voler puisque les vents pollués asphyxient ? La misère, la guerre, la colère, le totalitaire demeurent des rimes dont on se passerait.
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