Je ne pouvais pas y croire, elle s'en était allée. Elle ne m'avait laissé qu'une lettre chiffonnée, me priant désespérément de ne pas la suivre.
Je me retrouvais là dans une situation des plus inconfortables. Face à ce dilemme cornélien, je devais m'engager. Je devais faire une choix, je devais agir, et pouvoir être, au lieu que de juste exister.
J'étais perdu, comme seul au milieu d'une forêt en pleine nuit, comme... abandonné par l'être qui comptait le plus à mes yeux. Je ne savais pas pourquoi elle était partie, je ne savais pas non plus pourquoi elle ne m'en avait pas parlé. Nous vivions le parfait amour, la vie était simple et facile, mais pourtant si fragile... J'étais inconsolable, assis au fond de mon canapé en cuir, je me laissait glisser par terre tout en me noyant dans mes larmes tristes. Mes muscles me lâchaient, ma vue se brouillait et j'essuiais mes joues mouillées, au fur et à mesure que mes yeux fatigués, de plus en plus humides, ne se ferment, avant de sombrer dans un sommeil profond. Le lendemain, sans nouvelle, j'ai décidé de ne pas me battre, j'avais fais le choix de la lâcheté. J'avais décidé d'enfoncer le couteau qu'elle m'avait planté. Je l'aurais suivie dans ses actes et ses idées.