Je suivi ces hommes jusqu’au Vatican. Je posais toutes les questions possibles dans le taxi et dans l’avion. « Que s’est-il passé ? Qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fait ? Pourquoi suis-je en danger ? etc… » rien aucune réponse pas un mot. Une fois au Vatican ; je continuais à suivre ces personnes jusqu’à une crypte. Un passage dérobé se dévoilait en poussant des boutons sur les yeux de deux crânes. Derrière se trouvait un escalier d’une grande profondeur. Enfin en bas ; une porte apparaissait devant nous. Passé cette porte une cinquantaine de personnes nous attendaient dans un amphithéâtre. Au milieu une table et trois chaises ; une d’un côté et deux de l’autre. Toute cette salle était illuminée par des torches je frétillais… tellement de monde aucun visage en dehors de père Paul et l’évêque dont je ne connaissais pas le nom. Paul et moi s’asseyons devant la table. En face de nous, l’évêque ainsi qu’une cinquantaine de personne étaient dans la pièce.

- Asseyez-vous, dit l’évêque.

- Qu’avez-vous fait ? Qui êtes-vous ? J’avais tellement de questions

- Ecoutez moi bien, je suis l’évêque Jean. C’est avec moi que vous discuterez. Pierre Paul m’a contacté. Vous êtes un homme de dieux je me trompe ?

- Oui, mon seigneur est mon salut !

- Croyez-vous à la possession, à la sorcellerie, aux fantômes, aux possessions, aux démons ?

- Non

- Pourtant… Vous en êtes victimes. Les personnes qui nous entourent sont des sorciers, nous ne savons que très peu de choses à leurs sujets ; ils restent extrêmement discrets et ne parlent que très peu. Avez-vous conscience de ce qui est arrivé à l’église ?

- Non… j’ai réfléchis autant que je pouvais mais cela reste sans réponses.

- Vous avez été victime de sorcellerie mais pas celle des sorciers présents ici. Une autre sorte de sorcellerie ; ces personnes ne veulent pas m’en dirent davantage.

Un sorcier s’approcha ils se découvrit la tête. On pouvait voir un sabre ou une épée derrière son dos ainsi qu’une baguette à sa ceinture. Il était grand mince et musclé, un regard glacial et d’un ton grave il dit :

- Savez qui êtes-vous ?

- Oui, je suis un homme de Dieu

- Non pas uniquement. Vous êtes à l’origine d’une prophétie.

Un autre sorcier descendit de l’amphithéâtre vint vers moi avec une fumée dans les mains. Cette fumée était ronde sans rien autour ; elle était blanche et illuminait la pièce. On aurait dit que ce nuage était lourd.

- Je suis Jérome, je serai votre instructeur. Après avoir vu ceci vous ne serez plus juste un homme de dieux. Une tâche bien plus importante vous incombe.

- J’ai soixante-sept ans je ne peux plus rien faire.

- La prophétie vous désigne, êtes-vous prêt à la connaître ?

Mon cœur battait quitte à me lâcher. Je me retrouvais dans une pièces cachée proche du Vatican avec un évêque, des sorciers. Quand allais-je me réveiller ? C’est impossible possession, fantôme, démon… je senti mon une douleur au niveau de mon épaule gauche, mon corps ne m’obéissait plus ; ils se contractait. Une crise cardiaque ! Jérome me regarda sortie sa baguette la dirigea vers moi et je revins à moi ! Je fus obligé de croire à la magie.

- Êtes-vous prêt Carl, après ça ; vous ne serez plus Père. Dans tous les cas vous n’avez pas le choix. Votre vie en dépend et tellement d’autres…

- Je n’ai donc pas le choix

Le nuage sphérique prit forme tel un hologramme de fumé avec une personne capuchonné ; surement un sorcier. Ce sorcier de fumée dit :

« Un jour une personne viendra, elle subira un sortilège très puissant mais sera indemne. Cette personne devra être formée elle seule pourra trouver l’enfant divin à travers une longue formation et de longues méditations. Cette personne devra connaître toutes les religions. Cet enfant est unique il pourra terrasser les démons de ce monde. Seul le rescapé de l’enfer peut le trouver. »

- J’ai dédié ma vie à trouver cette prophétie mon père. A nous de le former pour trouver l’enfant désigné dit Jérôme en s’adressant à Jean puis ce tourna vers moi et dit : Nous commencerons par la pratique des exorcismes puis tu subiras deux ans d’études un an pour l’étude des religions et un an pour la méditation. Ce que tu as en toi est unique ; toi seul peut trouver cet enfant. Il le faut ! D’autres prophéties nous annonçant un mal terrible qui apparaîtra sur terre. En tant que sorcier les possessions, les fantômes, les démons nous ne pouvons rien faire à par aider les humains religieux. Mais tu seras formé par toutes les meilleures personnes qui puissent exister.

- Tout d’abord nous avons reconstruit ton église, effacé la mémoire de toutes les personnes, de toutes les archives qui font références à l’incident. Reprenez votre vie d’avant apprenez le latin, le grec, l’arabe et le romain ancien il vous seront utile. Nous vous contacterons pour le premier exorcisme. Ayez confiance en vous, vous êtes l’unique espoir de trouver l’enfant.

Je me réveillais dans mon lit. J’avais surement rêvé. Mon bracelet électronique n’était plus là. Je pris mon petit déjeuner et je me précipitais au commissariat. Je demandais comment s’est passé l’audience ils ‘ont répondu « très bien, vous avez innocenté vous ne vous rappelez pas ? ». Ils m’annoncèrent que mon église été reconstruite. En une journée, cela ne semblait pas leur paraitre étrange. Au fond de moi je savais que c’était l’œuvre de sorciers mais je ne voulais y croire.

Je me dirigeais donc vers mon église. Quand j’eue passé la porte l’évêque Jean, le sorcier Jérôme et cinq personnes encapuchonnées se trouvaient là face à moi.

- C’est aujourd’hui une journée d’observation nous allons au Méxique réaliser un exorciste. Attention le voyage va secouer

Jérôme tandis sa baguette vers le haut et tout un coup nous vîmes des couleurs très vives autour de nous. Nous apparaissons dans une ruelle vide. Il faisait chaud et un beau soleil. Jean alla frapper à une porte. Celle-ci s’ouvrit et laissait place à un homme amaigri et blanchâtre, un sorcier fouille dans sa cape et je pu entendre la conversation dans ma langue natale, quel prodige !

- Bonjour, comment allez-vous mon cher monsieur. Comment vous appelez vous ? Questionna Jean

- Bonjour messieurs, je m’appelle juan je suis occupé.

D’un coup une chaise alla se briser près de la porte. L’homme ouvrit grand la porte pour sortir on y vit une grande femme un peu forte qui se tenait près de la table. Puis l’homme referma la porte.

- Vous savez les femmes n’ont pas toujours un caractère facile, dire que la mienne était malade il y a encore de cela quelques heures maintenant elle se mets à me jeter des chaises et me parler dans une autre langue.

- Vous avez contacté l’église non ?

- Oui il y a de cela deux jours j’ai été voir le père de notre église pour qu’il examine ma femme. Mais il est reparti en me disant que tout allait s’arranger.

- Je suis évêque et me voici en bonne compagnie nous allons résoudre votre problème. Comment s’appelle votre femme ?

- Mon dieu merci je vais venir avec vous vous allez raisonner ma Lucia ?

- Non ! pour l’instant rester dehors on vous appellera

- Le sorcier retira sa main de sa robe et prit sa baguette.

- Jean me dit : « Observe bien ne bouge pas plus que nécessaire il nous faut le nom de l’entité qui a pris le corps de Lucia. Afin d’éviter d’être attaqué ou dérangé les sorciers vont l’immobiliser. Il s’agit d’une possession complète ce qui rend les choses un peu plus complexes. Mais les sorciers m’ont assuré que l’entité qui la contrôle était faible donc il n’y a pas de grand risque. Reste à ma gauche et suis mes mouvements si je bouge tu bouge. Même si autre chose vient perturber cet exorcisme les sorciers seront là pour nous protéger. Alors prêt ? »

Deux des sorciers sortirent leur baguette en direction de la femme qui semblaient immobiliser. Un troisième réutilisa le sortilège de traduction. Jean commença à prier « notre dieu … » avec une croix à la main. Lucia commença à s’envoler ; je jetais un coup d’œil rapide aux sorciers qui la maintenaient ; on pouvait voir sur leur visage que la maintenir était compliqué. Ils tenaient fermement leur baguette à deux mains. Un troisième sorcier se contenta juste de la traduction. Le père repris un autre verset de la bible. La femme changea de couleur à un bleu noir ; les chaises et la table se mirent à trembler. Jean hurla « dis-nous ton nom ». Lucia se mit à gémir d’une autre voix « vous allez tous mourir ici ». Brusquement la table et les chaises se mirent à léviter puis se brusquer vers nous pour nous assommer. Le quatrième sorcier agita sa baguette et les meuble s’élancèrent et se brisèrent contre les murs, complètement repoussé. Enfin Jean cria « dis-nous ton nom démon au nom du père du fils et du saint esprit ». Il jeta alors sur la femme un flacon d’eau bénite elle se mit à hurler et chuchota sous la contrainte d’une voix grave « mon nom est demos ». L’évêque dit alors « DEMOS je t’ordonne de quitter ce corps. La femme se posa par terre ouvrit la bouche et dans un bruit tranchant une ombre quitta sa bouche vers le ciel. La femme était couchée et inconsciente. Jean se tourna vers moi et dit « tu vois un exorciste facile ». Nous ouvrîmes la porte à son mari qui la pris dans ses bras. Mon mentor lui dit qu’elle avait besoin de repos et que tout était fini. S’il y avait le moindre souci qu’il contacte l’église. Nous sortîmes de la maison vérifions qu’il n’y ait personne et nous disparûmes et réapparurent dans mon église qui était vide. Jean me dit :

- Chaque jour de la semaine prochaine tu viendras avec nous faire des exorcistes simples comme celui-ci. Le reste du temps lit ce livre. Et il me tendit un livre aux bordure dorées. C’est un livre d’exorcisme à la fin de la semaine tu feras un exorciste nous t’y accompagnerons d’ici là observe bien et étudie. Chaque exorcisme si simple soit-il ; possède des risques à ne pas prendre à la légère. Fais donc bien attention à toi et j’insiste soit concentré lors de nos exorcisme et étudie ce livre. Prends-en bien soin il date d’il y a cinq cent vingt ans protéger par la magie et il n’en existe que trois exemplaires. A vrai dit nous ne sommes pas nombreux à pouvoir faire des exorcismes et encore moins nombreux à pouvoir faire des exorcismes compliqués.

- Êtes-vous vraiment sur que je suis l’homme de la prophétie ?

- Certain père Carl ! Etudiez rigoureusement et accomplissez votre destiné.

La semaine qui passa fût de plus en plus rude. Chaque exorciste était plus spectaculaire les uns que les autres. Jean me précisait à chaque fois que c’était un acte facile mais je le voyais lutter ardemment lui et les sorciers. Le pire fût un petit garçon en inde où il eut fallu non pas deux mais trois sorciers pour les contenir et encore Jean reçu un bout de bois planter dans sa jambe. Heureusement les sorciers étaient là pour le soigner. Puis le jour J arriva. A 6 heures du matin on sonna à ma porte, c’était Jean, Jérôme et les autres. Or cette fois les « autres » n’étaient pas quatre mais onze.

- Habille-toi vite c’est ton tour et l’exorcisme ne peut attendre. Nous allons être expéditif dans les préparatifs, prend garde car les sorciers ont dû mal à savoir exactement de quel type d’exorcisme il s’agit. De plus ils sont venus me chercher en nombre peut-être ont-ils peur pour toi ou peut être que l’exorcisme sera différent.

Je me hâtais à pour me changer dans ma chambre à l’étage. Au passage je pris le livre avec moi quand Jean vu le livre il me demanda de le poser et qu’il serait inutile, on fit un rapide inventaire. J’avais dix flacons d’eau bénite ma bible et deux crucifie religieux. Je rejoignis l’équipe qui me prévenait que nous allions en Libye. Nous nous séparâmes en trois groupes pour ne pas attirer l’attention lors de notre téléportation. De notre côté avec Jérome et Jean, nous nous sommes téléportés dans des toilettes d’un centre commerciale. Nous pressons le pas jusqu’en dehors du bâtiment. Nous arrivâmes sur une grande place ; où le reste de l’équipe nous rejoignis. Notre petit groupe se précipita vers un bel, grand et haut immeuble, nous marchions à vive allure. Cette fois ci aucune discrétion Jérome pointa la porte de sa baguette, celle-ci explosa littéralement.

A l’intérieur, c’était des logements habités mais toutes les portes étaient ouvertes et sans âme qui vive. Il semblerait que les portes aient été défoncées par quelque chose, les murs étaient griffés profondément. Les lumières du couloir clignotaient.

- Vous deux restez là dit-il à deux sorciers. Allons-y doucement et prudemment, Jean je sais qu’aujourd’hui ce devait être le tour à Carl mais vous n’allez pas êtes trop de deux. Je n’imaginais pas que ce serait dans cet état. Faites attention et allons-y doucement.

Nous marchâmes doucement et montons étage après étage. En premier Jérome puis deux autres sorciers enfin nous ; suivi par le reste qui vérifiaient l’arrière. Tout était vide. Au quatrième étage non entendons un grognement puis un hurlement. Nous vîmes un individu chuter du dernier étage devant nous entre les escaliers qui représentaient un carré. Jérôme accéléra le pas, ce fût pénible de monter toutes ces marches à mon âge. L’angoisse prenait le dessus sur la condition physique, je respirais vite et fort ; depuis le début de cette semaine je n’avais jamais ressenti cette peur.

Notre chemin pris fin au dernier étage. Là il n’y avait qu’un seul appartement la porte n’était pas cassé mais juste ouverte. A l’intérieur il faisait sombre. On entrait dans le couloir ; à droite la cuisine où les meubles flottaient dans les aires. Quelques pas plus loin nous voici dans le salon. Ou un homme se tenait assis face à la télévision cassée. Sa tête pivota à cent quatre-vingt degrés et l’homme nous regarda avec un grand sourire avant de …! Il rampât rapidement au plafond la tête encore à l’envers Jérome l’immobilisa en une seconde mais il ne fût que le ralentir il fallut quatre sorciers pour l’immobiliser. Tous les meubles mirent alors à trembler dans un bruit sourd. Jérome cria « Commencez » Jean me dit « nous devons dire les paroles d’une même voix. Pour le calmer je faisais souvent ce que m’a montré l’évêque je lui jettais de l’eau bénite. A ce moment précis tous les meubles se mirent à bouger dans notre direction pour aller s’écraser sur un mur invisible que deux sorciers avaient créé.

Nous commençâmes la prière l’homme ouvrit la bouche deux fois plus grand que la normale il s’en échappait une fumée noire qui se regroupa pour former un monstre de fumé. Ce monstre de 2 mètres de hauteur avait quatre pattes et deux tentacules pas de visage pas d’œil. Jérôme cria « Continuez, ne vous arrêtez pas » mais le monstre de fumé pris avec ses liane le canapé pour nous frapper Jérome s’interposa entre nous et le canapé nous protégeant tous avec sa baguette d’une main. De l’autre il sorti une épée et coupa le monstre de fumée qui disparut laissant retomber le canapé. A deux nous arrivâmes à connaitre le nom du démon et ainsi l’exorciser correctement.

- Jean vous comprenez on ne peut plus attendre, il n’est pas assez formé aux exorcismes il faut qu’il fasse son voyage spirituel ; ça devient urgent ! Dis jérome

- Vas-y ! Carl prend bien soin de toi et concentre toi bien sur ta formation ; dit Jean

Jérôme posa sa main sur mon épaule et nous nous téléportions chez moi. Il me dit de préparer ma valise. Je m’exécutais rapidement au moment de le rejoindre il me dit

- Tu as oublié ton précieux livre mais avant ta formation je voudrais te montrer une autre prophétie plus ancienne et moins réjouissante.