Le cœur de la forêt
Une minute de lecture
Au fond des bois, loin de la ville,
Là où le monde devient fragile,
La forêt veille, douce et secrète,
Son souffle ancien jamais s’arrête.
Les feuilles murmurent entre elles,
Comme une langue douce et éternelle.
Le vent, léger, passe sans bruit,
Et le soleil filtre à demi.
Chaque arbre a l’âme d’un sage,
Il porte le poids de chaque âge.
Ses racines plongent dans le silence,
Ses branches s’élèvent en confidence.
Les oiseaux chantent, loin du bruit,
Leurs notes claires percent la nuit.
Tout semble pur, tout semble vrai,
Dans le profond cœur de la forêt.
Là, je respire, loin des douleurs,
Là, je dépose un peu mon cœur.
Et j’écoute, sans dire un mot,
Ce que la nature murmure là-haut.
Annotations
Versions