Au crépuscule de 2024
La souffrance est inévitable, un peu comme la pluie. On ne peut pas toujours l’éviter, mais elle fait grandir des choses invisibles à nos yeux. Cette année s’évapore déjà, à la fois si courte et infinie. Elle a été marquée par des épreuves, des choix audacieux et des moments d’une intensité rare. Mais chaque étape, même douloureuse, valait la peine d’être vécue.
Les joies et les peines, le bonheur et la tristesse se mêlent, inséparables. Cette dualité forge le sens même de la vie. Après tout, profiterions-nous autant du soleil s’il ne se cachait jamais derrière les tempêtes ? Il faut apprendre à aimer, même au risque de se briser le cœur. À accepter et partager ses sentiments, avant qu’ils ne deviennent des poids insoutenables.
J’ai compris qu’il fallait accueillir la vulnérabilité, danser sous la tempête et avancer malgré le doute. Car même lorsque le ciel s’obscurcit, la vie finit toujours par apporter des réponses. Cette année, je ne la compare à aucune autre. Elle m’a fait grandir, repousser mes limites et découvrir des facettes insoupçonnées de moi-même.
Peut-être que ces moments, ces émotions fugaces, doivent être chéris plus que tout. Car ils sont le reflet d’une jeunesse qui, comme tout, finira par s’effacer. Mais dans cette éphémérité réside leur beauté : un trésor de souvenirs à préserver, des instants qui, même dans 10, 20 ou 50 ans, me rappelleront chaque frisson, chaque seconde de cette année à la fois terrible et merveilleuse.
Alors, souffre peut-être, doute sûrement, mais n’oublie jamais : même sous la pluie, il existe de belles mélodies à découvrir. Même si le doute persiste, choisis d’avoir foi en l’avenir. Choisis de danser.
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