La soupe aux vermicelles
Le soir venu, il est 18h. La cire d'abeille embaume la pièce. Je me dirige vers la cuisine pour aider ma grand-mère à préparer le repas. Ce sera simple. J'aime les choses simples. Je sors les différents ingrédients, bien peu en vérité :
- Du lait
- Du sel
- Du vermicelle ou cheveux d'ange (selon les régions)
- et des nouilles en forme d'alphabet
Ma grand-mère a sorti la casserole. Je verse le lait doucement. Je ne veux pas éclabousser. Elle allume le gaz et sort une allumette. La flamme apparaît soudain. La casserole est sur le feu. Je mets une pincée de sel dans le lait.
Et j'attends. J'aime voir le lait frémir. Mais, surtout, j'aime le sentir chauffer. C'est un fumet sec et délicat, même si un peu lourd aussi. Il pèse sur mon estomac et celui-ci commence à gargouiller.
Quand le lait commence à bouillir, il faut mettre le vermicelle et les lettres de l'alphabet. L'odeur des pâtes fraîches s'ajoute au lait. J'ai déjà faim !
C'est une odeur douce et forte en même temps. Douce par le lait et forte avec les pâtes. Elles sont bientôt cuites.
Ma grand-mère me sert dans une belle assiette creuse.
Je respire ma soupe au lait avec de grandes bouffées.
C'est salé et sucré à la fois.
C'est chaud et bon !
Je vais me régaler.
P.S. : J'en ai l'eau à la bouche de l'écrire. J'espère que vous en imaginerez l'odeur !
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