Claira, veuve à seulement 20 ans, portait en elle le dernier souvenir de son défunt mari : une fille à naître.

Déterminée à offrir à son enfant une vie digne, elle enchaîna plusieurs emplois, jonglant entre sacrifices et espoirs. Mais ce rythme effréné lui laissait peu de temps pour sa fille, Céleste, qu’elle confiait souvent à sa mère. Ses multiples engagements l’amenaient à voyager fréquemment, la tenant éloignée de son rôle maternel.

Au fil des années, Claira fit de nombreuses rencontres et finit par croire qu’un nouveau départ était possible. Bob entra dans sa vie, et avec lui, la promesse d’un avenir meilleur. Lorsque Céleste eut huit ans, elle décida de l’emmener vivre avec son nouveau mari.

Au début, tout semblait parfait : amour, stabilité, bonheur… Mais ce n’était qu’une illusion. Bob révéla peu à peu son véritable visage, brisant les rêves de Claira. Aveuglée par l’apparence d’un mariage aisé, elle ne vit pas venir la trahison. À son divorce, elle perdit tout : son foyer, ses repères, et même ceux qu’elle considérait comme ses amis. Ceux qui l’entouraient par intérêt s’évanouirent, ne lui laissant que des dettes et des regrets.

La plus grande blessure vint de sa meilleure amie. Claira lui devait de l’argent, mais au lieu de lui apporter du soutien dans cette épreuve, celle-ci lui tourna le dos sans le moindre remord. Sans compassion pour sa souffrance, elle ne vit en Claira qu’une simple dette à récupérer. Cette trahison fut le coup de grâce.


Alors une question demeure :
Qui peut-on réellement appeler un ami ?
Pourquoi vivre sous le poids des illusions quand on a une seule vie à savourer ?

Claira comprit trop tard l'importance du discernement. Elle avait accordé sa confiance trop facilement, oubliant l’essentiel : sa fille, sa priorité.



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