Une surprotection excessive !

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L’amour d’une mère n’a pas de limites… mais parfois, il enferme plus qu’il ne protège.

Claire aimait sa fille plus que tout. Dès son plus jeune âge, elle a voulu la protéger du moindre danger, du moindre échec, du moindre chagrin. Elle surveillait ses sorties, choisissait ses amies, décidait à sa place. Au début, Céleste trouvait cela normal. Maman voulait juste son bien. Mais en grandissant, cette protection est devenue une cage.

À force d’être toujours couvée, Céleste a développé une peur du monde extérieur. Elle a appris à douter des autres, à éviter les nouvelles expériences, à rester dans l’ombre. Et pire encore, elle a perdu la liberté de parler à sa propre mère. L’affection simple d’un lien mère-fille s’est transformée en un rapport froid et distant : une mère trop stricte, une fille trop silencieuse.

Mais voilà qu’à 21 ans, Claire change soudainement d’attitude. Maintenant, elle compare Céleste aux autres filles : "Regarde comment elles sont confiantes, comment elles réussissent !" Mais comment aurait-elle pu être comme elles, alors qu’on lui a appris à ne jamais prendre de risques ? Pourquoi maintenant, sa propre mère doute-t-elle d’elle, alors que c’est elle qui l’a façonnée ainsi ? Plutôt que de la guider avec douceur, Claire impose, menace, reproche. Comme si elle réalisait trop tard que sa surprotection avait freiné sa fille.

Faut-il attendre que Céleste ait 60 ans pour qu’elle soit enfin libre ? Que deviendra-t-elle si elle n’apprend jamais à voler de ses propres ailes ?

L’amour d’une mère doit être un refuge, pas une prison. Protéger, ce n’est pas enfermer, c’est apprendre à faire confiance. Une mère ne doit pas seulement être une gardienne, mais aussi une conseillère, une amie, une oreille attentive. Céleste n’a pas besoin d’une comparaison avec les autres, mais d’un accompagnement vers la femme qu’elle est appelée à devenir.

On ne doit pas haïr une mère qui surprotège, mais on peut lui montrer que l’amour, c’est aussi laisser l’autre respirer. Parce qu’un enfant trop protégé n’apprend pas à marcher seul… et un jour, il risque de tomber sans savoir comment se relever.

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