Dans les brumes éthérées d’une époque oubliée, je suis le guerrier silencieux, celui sans nom. Mon armure, forgée des mains d’anciens maîtres, porte des gravures délicates de phénix et de dragons, symboles du cycle de la vie et de la résurrection. Mon épée, tranchante et élégante, est un équilibre entre force et agilité, reflet de ma philosophie intérieure.
Les champs de bataille, avec leurs terres ensanglantées et leurs cris déchirants, me connaissent non pour mon désir de verser le sang, mais pour ma quête incessante de paix et de compréhension. Chaque coup porté, chaque adversaire rencontré, est une exploration plus profonde de cette question existentielle : pourquoi le souffle de la vie est-il aussi éphémère, et que signifie véritablement mourir ?
Je défends l’équilibre délicat entre la vie et la mort, marchant sur le fil ténu qui les sépare, cherchant la clarté au milieu du chaos. Pour moi, chaque bataille est une danse, chaque mouvement, une réflexion sur notre place dans l’univers.
La Renaissance serait l’époque qui me conviendrait le mieux, avec ses artistes qui, comme moi, cherchaient à comprendre le sens de notre existence. Dans les rues pavées de Florence ou les salons de Venise, je pourrais discuter avec des penseurs, des sculpteurs et des peintres, explorant ensemble cette interrogation éternelle. Mon combat serait pour la sauvegarde de la connaissance, de l’art, et surtout, pour une valeur qui me tient à cœur : la reconnaissance de la beauté et de la fragilité de la vie dans un monde en perpétuel changement.