Entre Dualités et Illusions : Réflexions sur l'Équilibre de l'Existence Humaine"

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Il paraît qu'il faut la guerre pour aimer la paix. Sans dispute, on ne peut savourer un moment de partage calme avec autrui. Sans galère, on n'arrive pas à voir la valeur réelle de ce que l'on a. Sans bien, pas de mal – rien n'existe sans son contraire. C'est toute la complexité du monde : s'il y a quelque chose, il y a forcément quelque chose qui le contredit.l paraît qu'il faut la guerre pour aimer la paix. Sans dispute, on ne peut savourer un moment de partage calme avec autrui. Sans galère, on n'arrive pas à voir la valeur réelle de ce que l'on a. Sans bien, pas de mal – rien n'existe sans son contraire. C'est toute la complexité du monde : s'il y a quelque chose, il y a forcément quelque chose qui le contredit.

L'attachement à ce que l'on est, s'il est trop fort, peut un jour nous porter préjudice ou nous faire souffrir, déprimer, ou autre. En revanche, quand on veut être quelqu'un d'autre, on ne vit jamais vraiment. Une des solutions serait de choisir une voie tout en respectant celle de l'autre, ce qui aurait pour effet de se concentrer sur le seul but vraiment atteignable par notre condition de simple être humain : l'accomplissement personnel.

Mais les influences extérieures sont nombreuses. L'homme lambda, qui ne fait pas ou n'a pas le temps de faire un travail profond sur soi, peut-il gérer le flux d'émotions et de pensées qui le mène, par exemple, à porter un jugement sur autrui ?

Malgré l'évolution de la société, qui était impensable il y a mille ans et qui maintenant, dans les pays développés, offre un minimum d'argent, un toit sur la tête, où le divertissement est plus accessible, où l'école est pour tous, la culture, etc., au moins 80 % de la population française a accès à tout cela au minimum. Mais au final, on se rend compte que l'être humain n'est jamais réellement satisfait, et les souffrances peuvent être d'un autre type.

Par exemple, on se demande toujours pourquoi je n'ai pas la chance que lui a, et on oublie de faire ce qu'il faut avec ce que l'on a à disposition. Maintenant, avec internet, les réseaux, des inventions formidables qui nous donnent accès au monde et à beaucoup d'autres informations utiles comme inutiles, créent un paradoxe. Là où avant on ne pouvait que se comparer avec son voisin, on se compare maintenant avec le monde entier, parfois même avec des choses qui n'existent pas.

Si on n'a pas la résilience mentale, et parfois même avec le mental, on en souffre inconsciemment. Beaucoup confondent aussi l'accomplissement de soi avec l'illusion d'être meilleur qu'un autre être humain. Comme si le simple fait d'être ce qu'un autre n'est pas et de le dire suffisait à se sentir heureux. Ce qui est pour moi totalement faux. En faisant cela, on vit dans une illusion, on cache nos souffrances sous une affirmation de notre ego. Cela peut aider à oublier une autre pensée qui nous perturberait pour la journée ou nous donner une certaine estime de soi. Le pensée est une chose que nous ne contrôlons pas forcément toujours. Prendre plaisir à la sensation de supériorité est peut-être une forme de méchanceté. Ne pas confondre avec le fait de vouloir gagner à tous prix. Ce n'est pas mal en soi si on garde le respect de son adversaire ou qu'on est entre potes.

Un sage a dit un jour : "La seule liberté qu'on a, c'est de choisir sa propre prison." C'est certainement vrai, mais l'être humain peut-il se contenter de ce simple fait ?

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