"Évolution des Perceptions du Travail : Entre Passions et Réalités"
Avant, il y avait une manière plutôt simple à comprendre : tu vas à l'école, après l'école tu travailles pour subvenir aux besoins de ta famille. Si tu es chanceux, tu fais quelque chose que tu aimes, sinon, tu travailles parce que tu sais que pour vivre, on en a besoin. Aujourd'hui, la nouvelle génération voit les choses autrement. Travailler, oui, mais ça ne passe pas avant les passions, les loisirs et les rêves. C'est sûrement un point de vue qui se tient, mais ce que l'on remarque, c'est que même ceux qui n'ont pas les moyens voie une voie qui n'inclut pas le travail. Car dans un monde où tout se paie, cela reste une manière, peut-être l'une des seules, de ne pas dépendre des autres, et cela ne plaît plus vraiment.
Dans une époque où l'on prône l'argent facile, où tu peux facilement croire qu'il est facile de gagner sa vie avec les réseaux sociaux et la télé-réalité, ce qui est une possibilité, mais dans ces branches, tu as 90 % de chances de ne pas réussir. Cela alimente l'impression d'injustice. Pourquoi l'autre a réussi et pas moi ? Elle perd foi en l'humanité et, comme elle n'a pas réussi à couvrir ses arrières, elle se retrouve sans argent, sans vraiment croire en l'homme. Pourtant, les rêves, les envies d'être plus, ça a toujours existé. Mais avant, j'ai l'impression qu'on savait faire la part des choses. Si il fallait faire quelque chose qu'on n'aime pas pour avoir ce qu'on souhaite, on le faisait. Dans les cas où il y avait la possibilité de manger, on faisait ce qu'il faut.
"Comprendre que rien n'est donné est une façon de réaliser que, pour vivre, on doit faire des choses qui sortent de notre vérité." Bien sûr, dans les pays en développement, celui qui ne travaille pas a un minimum pour vivre. Est-ce assez pour même survivre ? Je ne suis pas sûr, mais c'est là un autre débat. Le fait de ne pas travailler, le droit à la paresse, comme disait Lafargue, est une chose légitime si tu as au moins le minimum pour vivre et que, bien sûr, tu acceptes le fait de ne pas avoir tout ce que tu désires. L'autre problème, c'est que pour pouvoir vivre sans faire ce qu'il faut pour subvenir à ses besoins, c'est aussi accepter que d'autres travaillent pour que tu puisses te nourrir, te réchauffer, te soigner, donc avoir une certaine reconnaissance.
Je ne soutiens aucun parti politique, car aucun ne répond à tous les problèmes de la société, mais après réflexion, "une société avec 100 % de personnes qui travaillent survivra, et comme tout travail mérite salaire, elle pourra se faire plaisir. Par contre, une société où 100 % de la population ne travaille pas, sans exagération, amènerait à l'heure actuelle à l'anéantissement de l'humanité." Malgré les défauts de notre système, de chaque système même, la vie est de plus en plus facile, que ce soit pour le travail physique et intellectuel. Cela n'empêche pas qu'elle est toujours dure et que 8 heures de travail, 5 fois par semaine, c'est peut-être trop pour certains métiers pénibles, ou ouvriers (métier où l'on répète le même geste toute la journée), mais là encore, c'est relatif. Il y a des pays où, juste pour se nourrir, il faut travailler parfois jusqu'à 15 heures par jour, 6 jours sur 7, sans jamais avoir de vacances. La société est en constante évolution, et quoi que soit notre évolution, il y aura des avantages et des inconvénients. Espérons juste que les inconvénients ne soient pas la perte de toute compétence physique et un déclin de l'intelligence humaine.
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