"Entre désir d’appartenance et besoin d’authenticité"

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L'homme est un être social. Il a toujours besoin d'être reconnu quelque part.

Il se sent plus vivant avec la validation de ses amis, de sa famille.

Être seul totalement en terrifie beaucoup, et pour ne pas être seul, il est possible qu'il fasse des concessions, ce qui peut être en contradiction avec le besoin d’authenticité.

Le besoin d'authenticité demande de ne pas se renier, de ne pas dire des choses juste pour faire plaisir, d’être en accord avec ses valeurs.

Ce qui parfois pose problème, car là où il y a de l'authenticité, il y a parfois des restrictions qu'on s'impose :

avoir de la discipline, donc moins sortir, être moins emballé par des discussions vides de sens, dans le cas où notre quête d'authenticité est liée à une meilleure application de notre propre éthique morale envers nous-mêmes.

Ce qui peut devenir un frein à l'authenticité :

si une discussion ne nous plaît pas et qu’on ne dit rien, on rumine, et on n'est plus authentique.

Si on le dit, l'authenticité est peut-être trop brute et suscite l'incompréhension.

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Alors, comment relier les deux : le désir d'appartenance et la volonté d’être authentique ?

Relier les deux n'est pas chose facile, mais c'est possible.

Là où il y a quête d'authenticité, il y a aussi la question : comment y arriver ?

C'est là qu'on ne doit pas se tromper de combat.

Ce que nous souhaitons pour nous n'est pas forcément ce que l'autre recherche.

Il ne faut pas faire l'amalgame entre être soi-même et vouloir l'imposer.

Ce que je veux dire, c’est qu’on a le droit d'être soi, mais dans le respect de ce que les autres sont.

Si on partage notre avis sur un point, et que l'autre n'est pas d'accord, ou que le groupe n'est pas d'accord, en faire une affaire trop personnelle jusqu'à rejeter tout débat constructif mène à se renfermer.

Ils pensent différemment ?

OK. Ce n'est pas comme je voyais la chose.

Soit j’en apprends quelque chose, soit je laisse de côté.

Si ce sont de vrais amis, ils accepteront comme tu es.

Le vrai lien survit à la différence.

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Si ce sont des connaissances, à toi de voir s'ils sont vraiment utiles à ta vie.

Le besoin d'appartenance dans ce deuxième cas est peut-être présent ; la chose à faire est de le vivre avec détachement.

C'est une solution : ne pas laisser l'ego prendre le dessus.

Perdre son calme est, dans ce cas, un signe de faiblesse.

Si ce sont des connaissances pour qui tu comptes, alors un lien plus invisible s’est créé, plus fort que les différences extérieures.

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La quête d'authenticité n'est pas forcément un frein à la vie sociale.

Elle peut justement souder des liens plus authentiques, et aussi éloigner ce qui n'est pas utile.

Quand on est authentique, on ne cherche pas la validation.

On cherche des moments à partager : parfois instructifs, parfois simplement légers.

Des moments où l’on rit, d’autres où l’on est plus sérieux.

La recherche n'est de toute façon plus aléatoire : elle se tisse avec des gens qu'on connaît, avec des rencontres surprises,

sans pour autant vouloir être partout.

Et si on est partout, c’est parce que nous sommes ouverts —

pas parce qu’il faut être d'accord avec tout au détriment de nous-mêmes.

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