esprits malade

de Image de profil de Rose DebisschopRose Debisschop

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            Dans le fond de la nuit noire, il attendait ses victimes, qu’importe le sexe, l’âge, le milieu social ! L’important était sa proie, elle lui était envoyée par Dieu, pour la punir de ses péchés, il était Son instrument.

Son regard froid, son air détaché, désinvolte faisaient de lui un être à part, un solitaire fuyant la foule avec comme seul compagnon son ombre.

Rien ne le touchait, ni le chant d'un oiseau, ni les gémissements d'un chiot blessé, quant aux pleurs d'un enfant, une seule envie, celle de l’étouffer, lentement, doucement, sentir la vie quitter ce petit corps si fragile, si malléable, c’était ça qui lui plaisait tant, ''le dernier souffle',' cet air qui s'échappait des poumons avec l'impossibilité de retour.

Enfant déjà, il aimait se cacher dans la remise et regarder son père tuer les vaches, les cochons et les poules.

A présent, son père gisait pourrissant au fond d'un fossé, et plus jamais, non plus jamais il ne sentirait sa ceinture de cuir lui mordre la peau du dos.

Il n'entendait plus les pleurs de sa mère, si douce, si aimante avec lui. Elle l'appelait son petit loup. Sa présence, sa tendresse lui manquaient et ça puis ce matin funeste où il l'avait retrouvée recroquevillée au fond de sa cuisine à coté de cette ceinture qu'il craignait et haïssait tant. Après ça, elle n'avait plus été la même, elle ne vivait plus avec eux, il allait la voir parfois dans cette grande maison aux briques rouges, qui le mettait mal à l'aise, et cette chambre fermée aux murs blancs et aux odeurs de désinfectant, où elle regardait dans le vide sans le voir vraiment ! Fini la complicité ! Fini les regards pleins de tendresse ! 

 

Le temps passa, la ceinture claqua, mais lui ne criait plus, ne pleurait plus, enfermé dans sa tête, comme sa mère dans sa chambre.

 

Il ruminait, il fulminait, il préparait sa revanche ...

 

Puis, sa première victime, elle se disait être là pour son plaisir, et faire de lui un homme. Oui, il était devenu un homme, mais pas comme elle l’entendait, il l'avait abandonnée parmi les déchets de la décharge de la ville voisine. Pas de haine, pas de remords, pas d’état d’âme. Il n'avait rien ressenti, rien du tout.

 

Puis virent la deuxième, la troisième, et plus il avançait dans sa folie meurtrière, plus il se sentait bien. Il était invincible, il était le vengeur de Dieu !

 

Un matin de Septembre, un gros 4X4 noir s’était garé devant la ferme. Il avait eu un coup de sang, mais cette petite terreur s’était vite dissipée, il avait repris les rênes de sa folie. Bardé d'assurance, il ouvrit la porte et se trouva face à face avec des agents du F.B.I. Ils avaient été appelés par la police locale car un tueur en série sévissait dans la région. Il souriait en son for intérieur, jubilant même, mais seule la froideur et l’indifférence se voyaient sur son visage, poli et circoncis. Il répondait à leurs questions, les menant en bateau, les emmenant loin de lui par ses réponses. Il allait endormir leurs suspicions, les empêcher de l’attraper. Il attendrait le temps qu'il faudrait jusqu'au jour ....

 

2.    

En attendant, il allait ruser, quitter le new Hampshire, et aller vivre à new York, avec toutes les prostituées, les touristes et les sdf trainant à la grande pomme, il trouverait les pécheurs désignés par dieu

Pas question de vendre la ferme, elle lui servirait de base retranchée, il allait la louer à Bob  si il en voulait encore, c’était un fermier qui venait du Montana avec sa famille, là-bas il avait tout perdue et recherchais à s’installer dans le coin, il lui avait parlé pas plus tard que la semaine dernière au bar chez Maggy la Reine du hamburger. Le Type lui avait expliquer qu’il cherchais du travail comme aide dans un ferme , contre le gîte et le couvert pour lui et sa famille, sa femme elle ferait la cuisine , le ménage tout en s’occupant de ces deux enfants .

Il réfléchit comment le retrouver et échafauda un plan, tout d’abord voir si chez Maggy on le connaissait, si y avait travaillé, si il avait des connaissances en ville, louait-il un appart ou avait-il un camping-car, il irait au camping, et au bâtiment à côté de la mairie, il serait vite fixé  lui il était un insulaire et connaissait beaucoup de monde la pèche serait facile, enfin il l’espérait. 

 



 

 




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Commentaires & Discussions

esprits maladeChapitre1 message | 7 ans

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