Je me sens mieux maintenant

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Voilà, je tenais à te remercier pour l'aide que tu m'as apportée dans la conquête d'un coeur difficile à conquérir.

J'ai fait appel à tes dons car je n'en ai aucun. Pour m'introduire dans un coeur, seule toi, l'écriture peut séduire l'esprit d'une femme. Peut-être est-ce la solidarité féminine? Toujours est-il que grâce à toi, je suis aimé de cette femme. Les mots dont tu habilles mes pensées ont porté leurs fruits.

Virginie m'attend avec patience. Elle attend celui qui l'a séduite , celui qui l'a conquise par les mots savamment agencés et dont elle a été sensible.

Les femmes sont toujours sensibles aux mots car elles sont sensibles à tout et pour tout. Le sixième sens masculin n'existe pas .Elles ont la sensibilité à fleur de peau.L'homme ne le comprend pas ou alors il le comprend seulement après, derrière des barreaux , après avoir commis l'irréparable.

Avec Virginie, point n'est besoin d'user de violence, la douceur de tes mots suffit. Si seulement tous les hommes savaient utiliser ton langage, mettre tes mots à la place de ses poings là où il faut, "la violence faite aux femmes " serait au chômage. Oui, "la violence faîte aux femmes" quel mépris derrière cette formulation. On aurait pu aussi bien dire : "la violence faite aux pigeons", c'eût été la même chose. Ou même la violence faîte aux abeilles ou que sais - je ...Parce que les mots ont une importance et ne pas les savoir utiliser est aussi nocif pour un analphabète de ne pas les pouvoir utiliser. La violence des mots peut cacher aussi leur douceur. L'absence des mots peut cacher leur violence. Celle qui est en chacun de nous. Les mots ont le pouvoir de canaliser cette violence. Il faut dire les choses qui pèsent des tonnes. Pour celui qui est prisonnier de son île et qui jette la bouteille à la mer ou pour celui qui est en prison dans les fers qui écrit un livre, c'est une première libération.

Grâce à toi, l'écriture, le clochard se sent riche. Grâce à toi, l'écriture, le prisonnier se sent libre. Grâce à toi, l'écriture, l'opprimé se sent affranchi. Grâce toi, l'analphabète se sent digne.

La femme outragée, la femme martyrisée, la femme brisée, mais grâce à toi, l'écriture, la femme libérée !

Adrien de saint - Alban

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