Un nouveau départ 

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Alice sentit une lumière aveuglante sur son visage. Elle se réveilla en sursaut. Elle n'avait pas fermé les rideaux, la veille. Elle se tourna pour voir s'il était là. Mais non, personne. Il n'y avait aucune trace de lui sur le lit. Ben n'avait pas dû dormir ici. Elle soupira, et finit par se lever, même si elle était encore embrumée par les vapeurs de l'alcool. Elle jeta un regard au miroir. Ses cheveux blond était tout emmélés et il y avait deux grandes poches sous ses yeux bleus, fruit de ses insomnies passé. Alice alla jusqu'au bureau de Ben, y toqua plusieurs fois mais aucune réponse. Elle entra dans la pièce mais personne. La peur monta au fond elle même, et les questions se bousculères : Où est il ? Est il partit ? Définitivement ? En laissant un message ?

La seule pièce où il pouvait encore être était la chambre d'ami. Elle s'y précipita et avec soulagement le vu entrain de dormir profondément. Elle n'en savait plus quoi penser. Elle était si heureuse qu'il ne soit pas partit, mais si triste qu'il soit fâché. Elle s'en alla prendre son petit déjeuner. Quelques minutes après, elle vit Ben arriver dans la cuisine. Il était déjà habillé et coiffé.

« Mon taxi arrive dans moin de dix minutes, j'ai pas le temps de prendre un petit déjeuner, annonça-t-il.

- Tu pars vraiment ?

- Oui, répondit il sèchement »

Il s'en alla vers la porte d'entrée pour prendre sa valise. Alice le suiva, bien décider à ce qu'il reste.

« Tu peux pas t'en aller comme ça ! dit elle.

- Je crois qu ´ on s'est tout dit hier. répondit il en franchissant la porte

- Non s'il te plaît, laisse moi m'expliquer, me rattrapper. »

Trop tard ! Il claqua la porte. Elle courra vers le balcon pour tenter de l'apercevoir mais le taxi était déjà partit. Elle avait deux choix désormais, soit s'effondrer sur son lit et pleurer, soit boire beaucoup et pleurer aussi. Vu le mal de tête qui se profillait à l'horizon, elle partit dans sa chambre et s'allongea sur son lit. Ce fut seulement là qu'elle s'autorisa à pleurer. Entre les larmes, elle distinga la marque de son radiateur. C'était souvent ce genre de détails insignifiant qu'elle repérait dans les situations les plus problématiques. Atlantic. Son imagination commença à bouillir. Elle aussi, avait bien le droit de prendre des vancances. Et pourquoi pas une croisière dans l'atlantique? Elle prit son ordinateur, et l'alluma. Les vacances pouvaient commencer.

...

13 décembre 1984

Le taxi s'arrêta sur le quai. Le temps était exécrable. Quatres personnes descendirent. Le premier était Monsieur Tomas Fleigueur. Son père avait migré en France avec sa femme après la seconde guerre mondiale. Ils avaient monté une entreprise familiale, que Tomas avait repris à la mort de son père. Ils s'étaient beaucoup enrichis, et avaient monté très vite l'échelle sociale. C'était un homme plutôt petit avec la tête couvert d'un chapeau. Il portait un magnifique costume gris Armani, son préféré. Sa femme était à côtée de lui. Elle était d'une beautée incroyable. Ses cheveux blonds ressemblait à de l'or et tout ceux qui la rencontraient été marqué par ses yeux couleur mer. Les deux enfants suivaient leur mère. L'aînée avait des cheveux d'un noir obscur, comme ses yeux qui était d'un noir profond. Son visage n'était pas très joli, plutôt disgracieux. Son frère était tout le contraire, il ressemblait beaucoup à son père. Des cheveux roux ondulés et était très petits.

Amélie prit la main de ce dernier et le pressa:

« Dépêche-toi nous allons râter le bâteau.

- N'ayez crainte ma chère, le bâteau ne part que dans une demie heure. Nous avons largement le temps de traverser le quai. rassura Tomas Fleigueur, le mari de celle-ci.

- Mais oui mère, il n'y a aucune raison que nous râtions ce bâteau. Après tout nous sommes des invitées de marque. renchérie l'ainée

- J'ai un mauvais présentiment, défendit sa mère, je ne suis pas sûre que cette croisière soit une excellente idée.

- Voyons chouchou, je ne vois aucune raisons qui pourrait nous indisposer à ce voyage. tenta de rassurer monsieur Fleigueur.

- Si vous le dîtes, après tout nous sommes là pour profiter des rares vacances que prend votre père, n´est -ce pas les enfants ?

- Oh oui, je suis tellement contente que vous ayez pu poser un congé à la parfumerie pour deux semaines. s'exclama l'aînée.

- Oh regardez ! Voilà la Rose Bleu, l'un des fleurons de la compagnie Eurais. informa le parfumeur en montrant du regard le navire. »

Un monsieur se dirigea vers la famille.

« Bonjour, vous êtes bien monsieur et madame Fleigueur ?

- Oui, ceci est exact, répondirent les principaux interressés.

- Bien je vais vous montrer vos cabines.

- Laure, John, appela leur mère, venez, ne nous perdez pas. »

Ils rentrèrent tous dans le bâteau. L'intérieur était somptueux, et possédait de nombreuse décoration. L'homme les mena jusqu'aux cabines premières classes. Celle des parents juxtait, celle des enfants. À l'intérieur, la cabine ressemblait plus à un petit appartement. Il y avait une cuisine, un salon avec un bureau ainsi qu'une salle de bain. De plus il y avait une grande mézanine qui accueillait deux lits avec leurs tables de chevet. Et sur chaque table de salon, il y avait un vase contenant des roses bleus. Mais quand Monsieur et madame Fleigueur rentrèrent dans leur cabine, ils ne trouvèrent point de roses bleus mais de magnifiques roses rouges.

« Je me demande comment ont ils fait pour savoir que se sont tes fleurs préférées, dit Tomas »

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