Halley était assise sur le rebord de son lit, les yeux fixés sur le petit pendentif qu'elle avait soigneusement choisi pour lui offrir. Ses mains tremblaient légèrement tandis qu'elle serrait le bijou avec force, comme si cela pouvait effacer la douleur qui lui déchirait le cœur.

Les mots de l'homme qu'elle aimait tournaient en boucle dans son esprit, résonnant comme un écho douloureux.

« Je ne t'aime pas... En fait, je ne t'ai jamais aimée... »

Chaque syllabe était comme un coup de poignard dans son âme déjà meurtrie. Elle essayait de comprendre, de trouver un sens à cette déclaration brutale, mais tout ce qu'elle ressentait, c'était un abîme de confusion et de désespoir.

Le pendentif dans ses mains semblait maintenant peser une tonne, comme s'il portait le poids de toutes ses espérances brisées. Elle se rappelait avec amertume les moments qu'ils avaient partagés, les promesses murmurées dans l'obscurité de la nuit, les rêves tissés ensemble. Et maintenant, tout était réduit à néant, comme si leur histoire n'avait jamais existé.

Des larmes silencieuses roulaient sur ses joues alors qu'elle se perdait dans ses souvenirs, dans ce tourbillon de sentiments contradictoires. Elle se sentait trahie, abandonnée, mais surtout, elle se sentait seule. La chambre autour d'elle semblait vide, comme si même les murs eux-mêmes se détournaient de sa peine.

Halley savait qu'elle devait se relever, qu'elle devait trouver la force de continuer malgré la douleur lancinante qui lui comprimait la poitrine. Mais pour l'instant, elle resta là, immobile, le regard perdu dans le vide, le pendentif toujours entre ses doigts crispés.

À travers la fenêtre, le soleil se couchait lentement, peignant le ciel de teintes orangées et roses. Mais pour Halley, il n'y avait que l'obscurité qui enveloppait son cœur brisé, l'obscurité de l'abandon et de la solitude.

Et dans ce silence oppressant, elle réalisa que la seule chose à faire était d'accepter, d'accepter que parfois, même l'amour le plus sincère pouvait se transformer en souffrance.

Et peut-être, un jour, elle trouverait la force de se reconstruire, de laisser aller le passé et d'embrasser l'avenir avec courage. Mais pour l'instant, elle resta là, assise sur le rebord de son lit, tenant fermement le pendentif qui symbolisait tout ce qui aurait pu être, mais qui ne serait jamais.

Note de l'Auteur

Bonjour les gens :) !

Voilà un autre petit texte sortit directement de ma petite caboche ! Oui oui. Bon okay, il est triste. Mais... oh et pi' me jugez pas xD ! J'écris c'que j'veux :P !

Allez, bisous <3 !

Near Schwarz