Oiseau migrateur
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Survolant les blancs nuages,
L’oiseau de métal se penche
Vers la fin du long voyage,
Après avoir passé la Manche.
Ses grandioses ailes figées,
Ne l’empêchent pas de voler
Vers les étouffantes chaleurs
Du sud, de ridicule valeur.
Si j’avais des plumes jaunes or,
J’irai là où l’on voit des rennes,
Là où les saisons se déchaînent,
Là où, la nature est sacrée,
Là où il neige sur les forêts,
Je migrerai toujours au Nord.
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