Il me prend souvent l'idée d'écrire n'importe quoi.

Vous au fond, sortez de l'amphi!

Je ne sais pas où me mène une phrase et j'enchaîne avec une autre comme le petit train d'autrefois quon voyait à la télé, avec Nounours ou les shadocks, ou Zorro et Thierry la Fronde.

Non Môssieur j'ai pas bu, je m'exptime, nuance!

Ni Tik Tok, comme le moustique asiatique, ni Instagram, on lisait les albums de Mickey avec des tartines de banane à la confiture ou le paquet de bonbons qui valait preque rien.

Bien souvent l'épicier nous donnait tout gratis, c'était l'enfance à Granville, comme le temps était toujours pourri, parce que les Normands, soi-disant "p't'êt bien qu'oui, p't'êt ben qu'non" ne mentait pas sur le climat comme leurs ennemis les Bretons.

Ariel a été inventé pour baiser Dash, c'était notre blague à l'époque.

Tout gamin, on allait chez l'agriculteur, car à l'époque il y en avait, pour aider aux foins ou aux pommes à cidre.

Le "paysan", bénit soit-il, accueillait les louveteaux du coin dans une espèce de refuge avec terre battue, cheminée et poutres et pierres.

Peutain, on s'amusait à se faire peur avec des histoires de revenants.

Moi je pleure sur tous les enfants de banlieue qui ne connaissent que le local poubelle et le commerce pas net au pied des immeubles.

Je suis conscient que mes propos contredisent mon texte précédent, mais comme dans l'excellent film "Ridicule", on peut bien dire tout et son contraire.

L'important n'est-il pas de dire?

Bien sûr, on peut "fermer sa gueule" (Ange), mais qu'est-ce qu'on y gagne?

Au pied des falaises, à 12 ans et tout seul, je marchais sur les coquillages pieds nus, ça faisait mal, mais c'était tellement bien.

Je retournais chez moi à l'heure dite en traversant toute la ville.

Les parents nous serraient la vis à coup de chantage affectif "on te fait confiane, ne nous déçoit pas", mais la sécurité n'était pas à l'ordre du jour.