3. La Révélation...

2 minutes de lecture

Le frère de Séverine s'appelle Bruno. Il est médecin.

– Qu'est-ce que tu racontes?

– Tu vas pas me dire que c'est lui qui a été tué par l'héroïne?

– Il faut savoir le médecin, il te dirait.

– Et le tueur?

– J'espère qu'il est toujours dans les geôles.

– Comment se fait-il qu'ils se soient connus?


L'homme en costume de cheminée s'agenouilla devant Opale pour faire sa prière. Il lui présenta sa carte d'identité, mais la jeune femme n'y prêta pas attention. Elle réfléchissait au présent qu'elle avait à faire. Il était samedi et elle était seule au petit matin.

— Et puis, je suis jalouse, dit-elle.

— Jalouse de qui?

— De ton épouse, bien sûr.


- Maintenant que t'es panée et frite, ricana l'homme au costume de cheminée, comment tu vas te taper ma femme, hein ?... T'es pas mal plus beau que moi, hein?

– Je vais pas te casser les pattes, ai-je répondu.

– Ah oui, j'ai remarqué.

Il avait un peu de peur que je ne me défende pas.

– Si tu l'embrasses, je te fais un truc.

– Je t'embrasse pas.

– Je t'embrasse.

Il avait l'air d'un petitrat qui aime se faire prendre.

– Je t'embrasse jusqu'à la mort, je te dis.

Il se tenait là, les bras ballants, pendant que je bavais avec une tête de fausse femme. Il était très beau.

– Où tu vas?

– Au bout du monde.

– Tu veux dire...?

– Non, je te dis.

- Je ne veux pas t'embrasser, protesta Opale. De toute façon, je suis un nuggets et je n'ai pas de bouche. (elle s'adressait à lui par télépathie)

- Je ne sais pas si je vais te parler. Je ne sais pas si je vais te parler. Je ne sais pas si je vais te parler. Je ne sais pas si je vais te parler. Je ne sais pas si je vais te parler. Je ne sais pas si je vais te parler. Je ne sais pas si je vais te parler. Je ne sais pas si je vais te parler. Je ne sais pas si je vais te parler.



Laurent insulta l'homme en costume de cheminée : « Si tu n'es pas homosexuel, je t'envoie tomber! » Alain Carignon a été interpellé et placé en garde à vue pour apologie de crime contre l'humanité. Sous sa casquette, le jeune homme de 20 ans porte un tee-shirt et des jeans. « Je n'ai rien à voir avec ces conneries. J'ai été interpellé, mais je n'ai pas été placé en garde à vue, je suis donc libre, je peux venir ici », explique-t-il au micro de France Info.

« J'ai peur qu'ils me renvoient vers l'agressivité. C'est l'homophobie qui est au cœur de cette affaire », ajoute l'adolescent, qui a reçu un premier mandat de garde à vue pour apologie de crime contre l'humanité.



- Alors va te faire foutre, crie le nugget à Alain.

C'est vraiment ça qui compte,

tu veux que ça se fasse!

Pourquoi tu dis ça?

Parce que c'est ce qu'on dit,

tu sais, quand on aime quelqu'un,

c'est ce qu'on dit.

Je sais pas si c'est vrai,

mais c'est ce que tu penses.

Mais ça, c'est pas vrai.

D'accord?

Annotations

Vous aimez lire Opale Encaust ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0