16. Plaisir personnel partagé

7 minutes de lecture

Arthur

Wow ! Quelle femme ! En la voyant comme ça, fière et autoritaire devant ses hommes, un seul mot m’est venu en tête : flamboyante. Incroyable comment elle a réussi à tous les calmer. A tous NOUS calmer, car moi aussi, j’étais bien énervé. J’ai vraiment eu l’impression qu’elle surgissait des flammes telle une super héroïne pour remettre de l’ordre et de la discipline parmi les troupes.

- Tu croyais impressionner qui en parlant ainsi à Collins ? Tu l’aurais fait si tu avais été seul au milieu d’un champ avec lui ? Pas joli, joli de vouloir te faire mousser comme ça devant ta nana. Un vrai petit coq !

C’est clair que c’était pas malin de crier sur ce con. Ce n’est pas comme ça que je vais aider Julia à gérer le camp, et c’est donc un peu penaud que je me suis assis en face d’elle. Penaud mais avec un sourire que je retiens avec peine. Elle a reconnu devant tout le monde qu’elle avait une relation avec moi. Avec une telle officialisation, peut-être que je vais pouvoir être moins discret et profiter plus d’elle ? On va peut-être pouvoir arrêter de se cacher un peu ?

Pourtant, le repas à peine terminé, Julia quitte la table sans un mot ni un regard pour moi. Elle monte directement dans ses appartements. Je me demande ce que ça signifie. Je range mon plateau et me décide à monter à mon tour. La porte de sa chambre est fermée et j’hésite un instant à taper. Morin, qui est installé dans la salle des opérations et monitore des conversations radio au vu du bruit que j’entends, m’adresse un sourire encourageant. Il a l’air d’être un fidèle soutien de Julia, celui-là. Tant mieux.

Je me décide enfin à frapper à la porte mais je n’obtiens pas de réponse. Je m’inquiète et frappe à nouveau, plus fort.

- Julia ! C’est moi ! Tu es là ? Ça va ?

La porte s’entrouvre enfin légèrement et je la vois apparaître. Une fois encore, je suis surpris par l’éclat que je vois dans ses yeux, par la finesse de ses traits qui contrastent avec le treillis qu’elle porte encore. Quand je sais toutes les merveilles qu’elle y dissimule, je n’ai qu’une envie, la rejoindre et la combler, satisfaire toutes ses envies.

- Qu’est-ce que tu veux ? me demande-t-elle. Je suis en visio avec mes parents.

- Oh, je voulais te voir, te parler, tu sais… Rester avec toi. Je… Je repasserai plus tard, Julia, ce n’est rien.

- Non, non, entre, dit-elle en jetant un œil au rez-de-chaussée dans mon dos. J’ai bientôt fini.

Je la suis à l’intérieur de sa chambre, mais la sens toujours un peu sur la réserve. Je me demande si je dois m’annoncer à ses parents ou pas. Et si oui, je dois leur dire quoi ? Je reste donc à l’entrée de la chambre alors qu’elle retourne s’installer sur son lit pour terminer sa visio.

- Je suis désolée, je vais devoir vous laisser. Arthur, le responsable de l’ONG, vient d’arriver, j’ai encore du boulot… Et promis, Papa, personne ne me marche sur les pieds, sourit-elle.

- Fais attention à toi, ma chérie. Ils ont parlé de la Silvanie aux infos. Les tensions et les combats s’intensifient. S’ils commencent à en parler à la télé, c’est que les choses sont graves. On s’inquiète pour toi.

- On ne risque rien du tout ici, Maman. Tout est calme et sécurisé. La vie est tranquille au camp, personne ne s’intéresse à des réfugiés, tu sais, ment-elle aisément.

- D’accord, chérie, on t’embrasse. On se parle samedi soir, d’accord ?

- Je ne te promets rien, on a des problèmes de connexion en ce moment. Je ferai au mieux. Bisous à tous les deux, et à Joker aussi ! Je vous aime, dit-elle avant de déconnecter.

Je m’approche d’elle toujours assise sur son lit et pose mes mains sur ses épaules que je masse doucement. Tout de suite, elle penche la tête et je m’attends presque à ce qu’elle se mette à ronronner.

- Ça va, Julia ? Finalement, la journée se termine bien, non ?

- Superbement bien, soupire-t-elle, il faut que j’assiste à des combats de coqs et que je remette mes hommes à leur place, le genre de fin de journée que j’adore.

- Oui, mais tu étais magnifique au réfectoire ! Tu leur as montré que tu étais bien la cheffe ici !

- Magnifique ? Mouais… J’étais surtout très mal à l’aise.

- On n’avait vraiment pas cette impression, dis-je en venant lui déposer un petit bisou dans le cou alors que je continue mon petit massage sur ses épaules que je sens se décontracter petit à petit.

- Tu joues souvent à celui qui pisse le plus loin, Zrinkak ? me demande-t-elle après un moment de silence.

- Euh… Non. Ce n’est pas trop mon truc… Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais je lui en aurais bien mis une, à Collins. Je suis désolé si je ne t’ai pas facilité les choses.

- Hum… Disons que tu pourrais être de latrines aussi, mais j’aurais trop peur que l’un de vous tente de noyer l’autre dans la cuvette.

- Je suis content d’être ici plutôt qu’aux latrines ! m’exclamé-je alors en riant. Et je suis heureux aussi que tu ne m’aies pas fermé la porte au nez à mon arrivée. Je pensais que tu allais m’envoyer balader parce que tu étais fâchée.

- J’ai hésité, et je le suis un peu, pour être honnête. Mais… Nous sommes adultes, on discute et on passe à autre chose. Ça va être plus facile de ne pas être rancunière avec toi qu’avec Collins, c’est sûr, et les gars vont continuer à parler dans mon dos, mais ça devrait être suffisamment discret pour ne pas trop me déranger.

Je la sens se relâcher totalement sous mes doigts et je viens m’asseoir à ses côtés sur son lit. Elle s’allonge et pose sa tête sur mes jambes alors que je continue à caresser ses magnifiques cheveux auburn maintenant libérés de la queue de cheval dans laquelle elle les avait enfermés. Elle a les yeux fermés et semble profiter de ce petit moment de tendresse.

- Tu as quand même gagné le gros lot avec cette magnifique femme, Tutur. Chanceux !

C’est vrai qu’elle est belle. Quand elle est couchée comme ça, je peux admirer ses formes que le treillis ne parvient plus à cacher. Sa peau est d’une douceur incroyable et j’avoue que j’abuse un peu des caresses sur son visage et son cou. J’observe sa poitrine se soulever de manière régulière et je pense qu’elle est en train de s’endormir quand je la vois porter ses mains à son pantalon de treillis pour l’ouvrir. Elle y glisse sa main sous mon regard fasciné et je devine qu’elle est en train de glisser ses doigts dans sa culotte. Abasourdi par ce que je vois, j’arrête mes propres caresses alors que je distingue nettement sa main aller et venir sous son treillis, dans des mouvements qui ne laissent aucune place au doute.

Je me reprends un peu et recommence à lui caresser les cheveux. Lorsque ma main vient se poser sur sa poitrine, elle ne retient pas un petit gémissement et se cambre légèrement en intensifiant les mouvements de ses doigts. Je défais les boutons de son treillis et vient caresser la peau de son ventre nu alors qu’elle reste les yeux fermés, concentrée sur son plaisir. J’admire le spectacle qu’elle m’offre et encore une fois, je me dis que j’ai une chance incroyable d’avoir croisé le chemin d’une femme comme elle. Elle est belle, excitante, elle s’assume en tant que femme et je sens que chaque jour qui passe me rend plus accro, plus amoureux.

Mes yeux n’arrivent pas à se détacher de ces mouvements qu’elle intensifie et accélère. Je me penche un peu en avant et fais glisser ma main sur son ventre puis continue à descendre pour me poser sur la sienne. Elle se tortille un peu, rompant le contact entre nous et se débarrasse de son pantalon et de sa culotte qui finissent sur le sol à côté du lit. Elle fait de même avec le haut pour se retrouver nue avant de se réinstaller, son dos contre mon torse.

Elle attrape ma main gauche qu’elle vient poser sur son sein et serre mes doigts contre son téton qui est déjà tout dur, puis fait de même avec mon autre main qu’elle amène entre ses jambes. Elle frotte ses fesses nues contre l’érection magistrale qu’elle a déclenchée chez moi et ne retient plus ses gémissements alors que je me concentre sur son clitoris tout gonflé. Julia ondule contre moi en enfonçant ses doigts dans son intimité avec une telle sensualité que je dois faire un effort presque surhumain pour ne pas céder à la tentation de me déshabiller à mon tour pour lui faire l’amour férocement et passionnément.

Lorsque tout son corps se cambre contre moi et qu’elle pousse un petit cri qu’elle étouffe dans sa main, je sens son excitation se répandre sur ma main et je continue à la caresser pour prolonger ce fabuleux orgasme qu’elle est en train de s’offrir, pour mon plus grand plaisir. J’ai rarement été autant excité et je suis particulièrement à l’étroit dans mon pantalon, mais la vision divine qu’elle vient de m’offrir est un cadeau qu’elle me fait et dont je profite sans modération.

Enfin, les spasmes qui agitaient son corps se calment un peu. Je porte ma main à ma bouche afin de goûter à son plaisir alors qu’elle se blottit tout contre moi. Sa main vient s’introduire sous ma chemise pour caresser tendrement mon torse. Je profite de mon côté de la douceur de ses fesses et de cette intimité qui nous isole du reste du monde. Je suis content que seul Morin était dans la salle des opérations car Julia n’a pas été discrète dans sa jouissance. Cette femme est vraiment incroyable et c’est un bonheur d’être à ses côtés chaque jour.

Annotations

Vous aimez lire XiscaLB ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0