50. Sportive tentation

9 minutes de lecture

Salut la Compagnie !

Alors, juste pour info, je ne sais pas trop à quelle heure je publierai le chapitre demain. Je vais essayer de le faire avant de partir, mais je suis tête en l'air et je serai avec mon neveu, donc je ne garantis pas d'y penser (oui, je raconte ma life).

Donc je disais : avant de partir. Parce que je pars en voyage quelques jours, en fait. Je cours, je vole vers le Nord du pays. Enfin, je roule... Mais pas sur la A28, elle est trop chère. Mais je m'égare. (bienvenue dans ma tête un peu fouillie !)

Oui, moi, quand je pars en vacances, c'est dans la grisaille ! Les chapitres sont prêts depuis un moment, vous pourrez continuer à suivre les aventures d'Arthur et Julia, promis ! En revanche, je ne vous garantis pas les horaires habituels, parce que Lecossais me kidnappe pour quelques jours !

Et oui, si vous vous posez la question, c'est monnaie courante de monter en voiture se livrer soi-même à son kidnappeur ;)

Cette fois, on va marcher sur les pas de Rafadamour et Chachérie ♥

La bise !

Et bonne lecture :)

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Arthur

La température de ce mois de mai est très agréable et c’est avec plaisir que je me prépare pour la séance de sport proposée aux enfants et jeunes du camp. C’est une idée de Nathalie qui a rencontré beaucoup de succès. Sur son jour de repos, elle anime l’atelier et souvent, j’y participe avec elle. Elle reste très tactile et cherche régulièrement à se rapprocher de moi, mais, contrairement aux premiers jours, elle ne me fait plus du rentre dedans et les choses restent professionnelles. Je la trouve même sympathique et elle essaie vraiment d’intégrer tout le monde dans l’activité, ce qui la rend très populaire auprès de tout le monde.

- Allez, Lila, tu es prête ? Ça va commencer sans nous si on ne se dépêche pas un peu !

- Oui, oui, je suis prête Arthur, me dit-elle en terminant de mettre ses petites baskets jaunes. Tu veux bien faire mes lacets ?

Je lui fais ses lacets alors qu’elle s’amuse à glisser ses doigts dans ma barbe et je lui souris.

- Tu sais ce que Nathalie va proposer aujourd’hui ?

- Du basket sur le terrain des soldats, c’est trop bien ! Tu me prendras sur tes épaules pour que je marque ? Ça va être rigolo.

- Bien sûr et on va marquer plein de paniers !

Je soupire car je ne suis pas un grand fan de basket, mais avec ma grande taille, j’ai un avantage certain et je sais que je ne vais pas m’ennuyer. Main dans la main avec Lila, nous nous rendons vers le terrain aménagé. Tout reste artisanal à part les paniers que l’ONG nous a fait parvenir suite à un don d’un club de basket de la région parisienne. Nathalie est déjà sur place et la vision qu’elle offre est à couper le souffle. En raison de la chaleur ambiante, elle a abandonné son traditionnel treillis et s’est habillée d’un petit short rose et d’un débardeur aux couleurs du Paris Saint Germain. La vue sur ses petites fesses a l’air d’avoir du succès car de nombreux hommes sont venus en spectateurs et se regroupent autour du terrain.

Je me rapproche avec Lila qui court rejoindre les autres enfants et viens voir ce que Nathalie souhaite que je fasse pour l’aider.

- Bonjour, pas de treillis aujourd’hui ?

- Oh bonjour Beau Barbu ! sourit-elle en venant me coller une bise appuyée sur la joue. Bonjour Lila ! Non, il fait bien trop bon pour m’enfermer dans un treillis au moment du sport. Il faut bien faire bronzer un peu ces jolies gambettes !

- Là, c’est clair qu’on est proche du bronzage intégral. Je ne sais pas ce qu’il en est de tes jambes, mais en tous cas, tu n’as pas froid aux yeux !

- Ce n’est un secret pour personne, mais on est au vingt-et-unième siècle, je m’habille bien comme je veux, non ? Ça n’a pas l’air de te déplaire, en tous cas.

- La vue n’est pas désagréable, en effet.

Je m’en veux de rougir légèrement en répondant à la brune qui s’amuse de mon émoi et en joue. Elle croise les bras sur sa poitrine et bombe le torse puis se retourne délibérément et se penche pour rattacher ses lacets, mettant ainsi ses fesses bien en valeur. J’essaie de calmer mes ardeurs en détournant mon regard alors que des sifflets de quelques gars derrière moi se font entendre. On dirait que je ne suis pas le seul à trouver le spectacle à mon goût.

- Tu sais, il faut se satisfaire de ce qu’on a, à la guerre, minaude-t-elle finalement en posant sa main sur mon torse. Parfois, la solitude, ça pèse.

- Sergent Dupond ! l’interpelle Snow qui vient d’arriver. Il commence, ce cours ? Je n’ai pas entendu parler d’un cours de séduction. Les licenciés sont un peu jeunes pour ça.

- Oui Lieutenant, j’expliquais à Arthur ce que j’attendais de lui pour nos activités.

Le double sens est clair, mais Snow ne peut pas dire grand chose, rien de répréhensible n’ayant eu lieu. Je lui fais un petit sourire gêné avant d’attraper un sac avec des ballons de basket. Il me regarde froidement et ses yeux me font clairement comprendre qu’il n’apprécie pas que je flirte avec sa collègue. Je n’ai rien fait de mal, juste apprécié un petit spectacle, mais je ne peux m’empêcher de me sentir coupable, néanmoins.

Nathalie organise les choses en deux groupes, un avec les adolescents sous ma responsabilité et l’autre avec les petits, sous la sienne. Nous nous échauffons en courant puis en faisant des étirements. La soldate a fait exprès de se positionner en face de moi pour cette séance et me laisse ainsi admirer son corps qu’elle cambre et étire. Vu comment ses tétons apparaissent clairement sur sa petite poitrine, je pense qu’elle n’a pas mis de soutien-gorge et elle joue de ses mouvements pour se mettre bien en valeur. Je commence à avoir chaud et suis soulagé quand enfin, on passe à la partie avec les ballons. Nathalie et moi sommes sur le côté du terrain et regardons les jeunes s'entraîner à courir avec le ballon et à faire des lancers.

- Je crois que la tenue ne plaît pas trop au Lieutenant, il était fâché, non ?

- Oh, il n’a pas toujours été fâché de me voir en tenue de sport, ou sans rien d’ailleurs, rit-elle. Il s’en remettra. Tant que ça te plaît, ça me va.

- On va faire un petit match après ? demandé-je pour changer le sujet qui peut vite devenir embarrassant.

- Bien sûr ! On va terminer la séance par des matchs par groupe de niveau. Qui sait ce qui peut arriver quand on jouera l’un contre l’autre… Le basket est un sport dans lequel il peut y avoir beaucoup de contacts, sourit-elle en me faisant un clin d'œil.

- Ce qui va arriver, c’est que je vais remporter le match, je suis un compétiteur né !

- Oh, moi aussi. Je ne lâche pas l’affaire tant que je n’ai pas eu ce que je veux, Arthur, minaude Nathalie en faisant courir ses doigts sur mon bras, le sourire aux lèvres.

- Parfois, il vaut mieux abandonner avant que tout soit mis en échec. Et là, clairement, je ne vais rien lâcher. On va gagner le match.

Je m’éloigne d’elle pour faire les équipes. On va pouvoir faire deux petits matches. Sur le premier, les équipes des juniors, c’est moi qui me porte volontaire pour faire l’arbitre. Au milieu du terrain au moins, je serai hors de portée des avances de la jolie brune qui fait tout pour me faire craquer. Les enfants se donnent à fond et le match passe très vite. C’est l’équipe dans laquelle joue Lila qui remporte le match et elle me saute dans les bras quand je siffle la fin des hostilités.

- On a gagné ! Maintenant à toi de jouer !

- Oui, bravo, bien joué ! Je vais essayer de gagner avec autant de talent que toi !

La partie s’annonce plus mouvementée avec les ados, en tous cas. Tout le monde veut remporter ce match devant une audience de soldats qui profitent de ce moment pour se divertir et se changer un peu les idées. Les équipes se font assez naturellement et je me retrouve à la tête d’un petit groupe qui va s’opposer à celui de Nathalie. Évidemment, la brune a choisi de me marquer et elle me colle au train. Elle se presse dans mon dos pour m’empêcher de me retourner, se retourne de son côté lorsque j’essaie de lui prendre la balle. Sport de contact, qu’elle disait ? Avec elle, c’est clair.

Les paniers s’enchaînent et les jeunes sont efficaces, mais Nathalie joue comme si c’était sa vie qui était en jeu, comme si gagner lui assurait un séjour dans ma couchette. Elle est forte, mais je ne suis pas mauvais non plus. Le score est serré et les soldats nous encouragent, comme les petits qui se sont installés dans l’herbe à côté du terrain.

Je suis en train de défendre sur Nathalie, pour changer, quand je croise le regard de Snow, posté un peu au loin, en train de nous observer jouer. Il n’a pas l’air d’apprécier le spectacle, et son regard me déstabilise suffisamment pour que je trébuche en reculant, et me retrouve allongé au sol, entraînant Nathalie avec moi dans ma chute.

- Eh bien, Beau Barbu, il fallait le dire si tu me voulais au-dessus, me susurre-t-elle à quelques centimètres de ma bouche sans bouger.

- D’habitude, je préfère être derrière ou avoir ma partenaire en dessous, si tu vois ce que je veux dire, mais là, il va falloir bouger, parce que ce n’est pas ce qui est au programme, rétorqué-je en la repoussant, troublé, alors que l’arbitre siffle la fin du match. Bravo en tous cas, vous avez gagné !

- Merci, sourit-elle en se relevant avant de me tendre la main, penchée au-dessus de moi. On programme ça quand tu veux, Arthur, j’adore la levrette, pour info.

Mon corps en manque me trahit quand elle prononce ces quelques mots et je me mets à bander comme un âne à l’idée de me retrouver derrière ce joli petit cul et me laisser aller à une belle chevauchée conduisant à l’orgasme. Je me relève et cherche à dissimuler mon érection, ce qui n’est pas facile avec le short de sport que je porte.

Je m’éloigne rapidement de cette diabolique tentatrice et me dirige avec les autres sportifs du jour vers les douches pour nous débarrasser de la sueur accumulée. J’entre dans ma cabine rapidement et me déshabille pour constater avec embarras que mon sexe ne débande pas alors que je n’arrive pas à enlever de mon esprit la vision de la brune sur moi et que ses paroles résonnent toujours dans ma tête. Je commence à me frotter et à me caresser quand la porte s’ouvre et se referme rapidement derrière moi. Je n’ai pas le temps de me retourner que je sens deux petits seins se coller dans mon dos alors qu’une main vient rejoindre la mienne sur ma verge tendue.

- Je savais bien que je te faisais de l’effet, Beau Barbu, murmure-t-elle en pressant sa main sur ma queue. Laisse-toi aller, y a pas de mal à se faire du bien.

- Qui te dit que c’est toi qui me fais de l’effet ? répliqué-je sans toutefois la repousser, appréciant trop ce contact féminin sur mon sexe qui se dresse encore plus fièrement sous la caresse prodiguée.

- A ce que je sache, tu n’as pas débandé à la seconde où tu m’as sentie contre toi, Arthur, rit-elle avant de presser ses lèvres sur mon omoplate. J’ai envie de toi. Follement envie de toi.

Sa main se fait plus pressante sur mon érection et commence à coulisser alors que sa bouche parcourt mon dos, provoquant en moi des frissons de désir. Je la sens se frotter contre mes fesses, nue et excitée et je sens mes barrières s’effondrer une à une.

- Pense à Julia, Tutur. Elle vaut mieux qu’un petit coup vite fait avec une séductrice, non ?

L’image de Julia me fait l’effet d’une douche froide et, brusquement, je m’écarte de Nathalie que je repousse contre la paroi de la douche. Un instant, elle pense qu’elle a gagné et que je vais la prendre sauvagement tout de suite, mais le rictus qu’elle affiche à ce moment me confirme que j’allais faire une grosse bêtise. Je sors de la douche sans un mot avant d’aller m’enfermer dans une autre pour me rincer. J’ai résisté, mais mon esprit torturé et en manque a failli céder à la tentation de ce magnifique corps nu offert à mes pulsions. Heureusement que je vais bientôt rentrer en France et retrouver ma bien-aimée car, clairement, mon corps me réclame plus que mes doigts et nos échanges coquins virtuels.

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