En écrivant ceci, j’ai partagé des histoires ;

des souvenirs de combats invisibles.

Ces années que la vie vole, pris en otage,

entre l’existence et le désespoir.

Qui menace de tout prendre,

sans savoir comment ou pourquoi.

Qui nous glace le sang quand

les regards se changent

    alors qu’on riait deux secondes avant.

Et leurs esprits qui charbonnent

comme des trains à vapeur

à brûler des “et si” et “pourquoi”

pour comprendre le malheur

et cette spirale infernale

qui rend les paupières lourdes.

Pourtant, j’ai envie de dire :

Trop tard, les jeux sont faits.

Reste concentré sur la partie.

Le passé c’est le passé, on

ne pourra rien y changer. Mais

aujourd’hui n’est pas encore demain.

Il est encore temps d’écouter.

Il est encore temps d’aider. Il

est encore temps de soutenir.

Mets de côté ta culpabilité,

ta rancoeur ou ton égo.

Tes peurs et tes angoisses,

pour poser les questions

que personne ne pose :

Qu’est-ce que tu as ?