Le monde est-il devenu trop dur ?

Pour que l’aube de la jeunesse

Soit devenue grise.

Qui au lieu de chanter l’aurore

Se tait la pluie des jours gris

Qui me chagrine.

Une impression de déjà-vu,

Qui persiste à chaque coin de rue -

Qui reste fade.

Une monotonie qui dure

Peu importe le ciel d’azur

Il reste froid

Fatigué, pense aux lendemain

comme des rêves. “Tout ça passera”.

Mais ne passe pas.

La météo reste la même.

Est-ce le climat qui se dérègle ?

Ou bien le gel ?

Qui s'agrippe tout autour des coeurs

Qui cristallise avec ardeur

La lumière du bonheur.

C’est vrai que le monde a bien changé,

Disent-ils depuis cinquante années.

“Ça peut être pire”.

Mais quand j’entends tous les détails,

Qui mène leur vie aux désarrois,

Je me rétracte.

Les enfants grandissent si vite,

Une fois adultes, ils hésitent.

À rester là.

Pour écouter les jérémiades,

“C’était mieux avant”, et tralala,

Que des salades !

Car tout cela pourrait être mieux,

S'ils arrêtaient de faire les vieux.

Tout ça changerait.

À dieu malheur, à dieux les mœurs !

Laissaient leur vivre leur bonheur !

Loin de vous tous.

Car lorsqu’en choeur ils mèneront -

De rage, de haine face à ce monde -

Une révolution.