Au rapport Chef !

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- Mais qu'est ce qui vous ai passé par la tête ? Avez-vous ne serait-ce que réfléchi aux conséquences que cela entraîneraient ? Puisque personne ne veut parler, vous resterez à vos bureaux respectifs jusqu'à ce que vous aurez mis sur papier vos versions des faits. Monsieur Lapierre reste ici, pour surveiller qu'il n'y ait pas de débordements. Encore.

 Et voilà tous les remerciements que nous avons après tous ces efforts ? Ça nous apprendra à vouloir aider. Amélie, Steven et moi sommes maintenant obligés de tout écrire. Berk, je déteste écrire. Je trouve qu'on ne ressent pas les mêmes choses que lorsqu'on raconte l'histoire. Mais bref, je vais le faire. J'y suis bien obligée. Un bref regard auparavant m'indique que Steven, le stylo dans la bouche, réflechi à ce qu'il va écrire, et que Amélie, grande romancière à ces heures perdues, écrit frénétiquement. Il est vraiment temps que je m'y mette !

*********

Samedi 11h - Centre commercial

 Nous étions allé faire un tour au centre avec Steven lorsque nous avons aperçu la bande à Basile. Ils nous ont tout de suite apparut suspect. Enfin, plus qu'à l'ordinaire. Nous avons tenté de nous approcher, discrètement bien sûr. Cachés derrière le muret qui sépare la station service du stationnement du centre, nous étions trop loin pour entendre parfaitement ce que le groupe se disait. Malgré cela, nous avons parfaitement entendu ces trois mots : École - Drôle - Bombe

 Nous étions bien entendu fort intrigué, mon ami et moi. C'est pour cela, que je me suis levée un peu plus : pour tenter de mieux entendre.

 Ce fut une belle erreur de ma part, je dois bien l'avouer. L'un d'entre eux a dû me voir, ou tout du moins, le pompon de mon bonnet, et s'est mis à me crier dessus :

 - Hey ! Qui est caché derrière le muret ?

 Par peur de me faire attraper, je me suis enfuie en direction du parc. Le bruit du craquement de la neige derrière moi m'ont fait réaliser qu'ils me poursuivaient. Voulant me retourner tout en continuant à courir, je suis tombée. S'il n'y avait pas eu autant de témoin venant à ma rescousse, je ne sais pas ce qu'il serait advenue de moi.

 Pendant que je me remettais de mes émotions en mangeant un énorme double hamburger, je donnais rendez-vous à Amélie et Steven pour discuter de cette affaire des plus importantes. Il a été convenu d'aller chez Amélie à 14h.

Samedi 14h - Maison familiale d'Amélie

 Je commençais à prendre la parole pour savoir si le groupe à Basile ne s'en était pas pris à lui avant de me poursuivre. Et cette espèce de bécasse me dit tout simplement qu'ils ne l'avaient pas vu lorsque qu'ils ont commencé à me suivre, et qu'il s'était donc sauvé de l'autre côté.

 **** Je pense, par ailleurs, qu'il devrait avoir une remontrance pour ça ! Un jeune homme comme lui laissant une jeune femme comme moi seule face à son terrible destin, n'est que pure lâcheté et déshoneur. N'hésitez pas à être sévère dans ce cas-ci ****

 Après l'avoir disputé et tapé avec un coussin qui trainait sur le canapé de mon amie, nous nous sommes assis pour parler de notre affaire.

 Malgré la réticence d'Amélie et de Steven face à mes inquiétudes, j'ai réussi à les convaincre qu'il fallait retrouver ces jeunes délinquants et découvrir leur affreux secret. C'est alors que nous avons commencer à établir un plan.

 Assis sur le tapis à long poil rose et adossés sur le canapé à velour vert **** oui, je sais, ils ont des goûts des plus douteux ! Ça en est presque criminel ****, nous commencions à énumérer les possibilités qui s'offraient à nous. En ayant de trop, nous avons décidé de faire comme ce que monsieur Lenvers nous a appris, nous avons mis le plan sur papier pour mieux le visualiser. Voici, en gros les détails que nous avons noté :

 1 - Retrouver la bande à Basile

 2 - Les suivres avec le drone de Steven.

 3 - Lorsque possible, poser le drone à un endroit discret et écouter ce qu'ils disent grâce talki walki d'Amélie préalablement et solidement attaché au drone

 4 - Voir ce qu'on peut faire avec les nouvelles informations reçues.

 Nous voilà donc avec un plan d'attaque. Nous sortons donc rapidement et après avoir longuement réfléchi allons en direction de la patinoire, là où on pense voir ces terroristes en herbe. Amélie devant rentrer chez elle avant 17h30, il ne nous reste plus que 2 heures pour sauver l'école. Car, il était évident que c'était leur plan : ils allaient s'en prendre à l'école !

Samedi 15h30 - Devant la patinoire.

 Nous n'avons pas eu longtemps à attendre avant de voir les présumés malfrats. Toujours en groupe, à chuchoter et à rire, ils se dirigèrent vers le parc. Nous étions contents car il sera facile d'y cacher le drone. Comme nous nous bagarrions pour savoir qui allait piloter le drône, le groupe a pris la fuite en nous voyant derrière eux. Ayant peut de les perdre de vue le temps que l'on démarre ce satané vieux machin volant, je me mets à courir à leur poursuite et avec mon talki, je donne mes coordonnées à mes deux compèrses restés derrière à se chamailler croyant chacun savoir comment faire voler notre espion. En finalité, Steven reste le maître de son robot. Pendant ce temps interminable, j'ai réussi à suivre la bande sans qu'il ne me voye. Me cachant tantot derrière une personne, faisant semblant de regarder une vitrine, et même en changeant de trottoir. Ils ne m'ont pas vu, j'en suis sûre. Comment l'aurait-ils pu ?

 Pour tout dire, Steven est un très bon pilote, je ne comprends pas pourquoi être infirmier est si important pour lui ! Au bout de quelques temps, j'ai vu l'ombre de son drone passer dessus moi puis continer son chemin vers la bande en suivant mes indications. Finalement, nous marchions tranquillement en suivant l'écran de la manette du drone. Le groupe n'était pas très loin de nous, mais hors de portée de vue, ils ne pouvaient pas savoir que nous les voyons et que bientot nous les entendrons. Nous sommes vraiment de bons détectives.

 En finalité, Basile et ses amis sont retournés à la patinoire. Et sont rentrés à l'intérieur. Tout ça pour ça ! Le drone ne nous servant plus à rien, il est convenu qu'Amélie entre dans la patinoire et tente de rester proche de groupe pour entendre au mieux leur conversation. Parce qu'on en est sûrs, ils vont en parler ici, là où personne ne les entendra... Sauf nous !

 Amélie nous parle en même temps qu'elle avance. On sent une certaine angoisse dans sa voie. Je lui rassure, lui disant qu'ils ne pourront rien lui faire - il y a beaucoup trop de monde. Je ne pense pas qu'elle est été très rassurée par ce propos mais ma vaillante amie avance à pas de loup vers ses proies.

 Basile, Pierre, Loïc et Lucie étaient assis sur au milieu du gradin nord, proche de la balustrade. Amélie, n'avait cas prendre les escaliers du gradin est pour monter tout en haut du gradin, puis marcher vers le groupe et, discrètement, à quatre patte se glisser jusqu'aux sièges derrière eux pour pouvoir les entendre. Le plan était parfait, elle ne pouvait pas se faire prendre. C'était sans compter cet imbécile d'agent qui l'a vu et lui a demandé si elle cherchait quelque chose, accroupie comme elle était. **** Non mais franchement, de quoi il se mêle celui-là ! **** Amélie, penaude et sûrement rouge pivoine lui dit à voix basse qu'elle avait perdue une boucle d'oreille. L'agent lui faisant remarqué qu'elle a dû perdre les deux puisqu'elle n'en portait aucune, Amélie perdit son courage, dit rapidement qu'elle avait oublier qu'elle les avait retirer avant de partir et fuit lâchement son poste d'observation.

 Sortie de la patinoire, nous n'en connaissions pas plus des projets de nos futurs criminels. Amélie, nous dit cependant, qu'elle n'a pas vu la bande se retourner vers elle lorsque l'agent lui a parlé. Ils ne savent donc pas que nous sommes toujours en train de les suivre, et c'est une bonne chose. Nous voulions attendre qu'ils sortent, mais, il faisait tellement froid que l'idée d'aller boire un bon chocolat chaud chez Amélie était bien plus tentant que de rester ici à geler sur place. Nous sommes donc rentrés.

 Pendant que nous savourions nos chocolats et les brioches au pépites de chocolat **** mes préférés **** que nous avons acheté sur le chemin du retour, nous discutions des possibilités de se qui allait bientôt arrivé. École - Rire - Bombe. Qu'est-ce que cela pouvait bien dire ? Nous y allions avec nos hypothèses. Amélie pensant qu'il ne pouvait rien arriver de grave, qu'on peut être mal entendu les mots, Steven pensant qu'ils voulaient juste faire plein de tag avec une bombe de peinture, et moi, qui pensait que nous avions à faire à quelque chose de plus important, de plus grave.

 Malheureusement, mes amis ne pensent pas du tout comme moi, et m'ont demandé d'arrêter de les suivre avant que cela ne devienne trop dangereux. Malgré mes protestations, je n'ai pas pu avoir gain de cause, et on a donc décidé d'arrêter nos investigations.

 Quelques minutes plus tard, je décide de rentrer chez moi, déçue de ne pas avoir réussi à convaincre mes amies du danger qui nous guette mais aussi persuadée d'avoir raison.

Dimanche 10h - Promenade en forêt

 Après une nuit tumultueuse à me demander si je ne suis pas folle comme le prétendent mes amis, je pars voir mamie Françoise et papy Philibert. Ils sauront m'écouter et m'aiguiller. Il n'y a que eux qui m'ont toujours prise au sérieux et appuyer dans mes démarches, aussi farfelues qu'elles puissent paraître au premier abord. Bref, eux, au moins, ils m'écoutent.

 Lorsque je suis arrivé, papy Philibert était dans le jardin avec son appareil photo. Il essayait de prendre une marmotte, venue voir si elle pouvait faire une petite tanière près de la rivière qui borde le terrain.

 Après avoir capturé l'image de siècle, mon grand-père m'invite à venir avec lui et mamie faire une petite promenade dans la forêt qui longe leur terrain jusqu'à l'autoroute. Je contais mon histoire tout en marchant à leur côté.

 Nous sommes arrivés dans notre petit coin de paradis. C'est un endroit avec moins d'arbre là où la rivière fait une boucle pour rejoindre l'autoroute et la suivre jusqu'à la ville. Avec mon grand-père nous y avons construit notre QG. Il y a une petite cabane, une table et un banc, une balançoire accrochées à un arbre. Avec la neige, cet endroit est merveilleux. Assis sur le banc, mon grand-père réfléchit à tout ce que je lui ai dit. Dans ces moments là, vaut mieux pas parler. Nous le laissons donc dans ses pensées et je profite de la douceur du soleil sur mon visage et du chant de la rivière qui ruissèle.

 Au bout d'un moment mon grand-père me dit :

 - Ludivine, je ne peux pas te dire si tu as raison de t'inquiéter ou pas. Seulement, il faut que tu saches que généralement les meilleurs solutions aux énigmes sont les plus simples. Aussi, tu n'as pas beaucoup d'éléments qui peuvent prouver ce que tu penses. C'est sûrement pour cela que tes amis ne te suivent pas. Et ce serait aussi pour cela que d'autres personnes ne te croirai pas.

 - Mais que dois-je faire alors ? lui dis-je, me levant de mon banc rouge de colère. Rester là à ne rien faire et attendre que l'école explose ?

 Ma grand-mère tentait de me résonner, me disant qu'il devait bien y avoir d'autres explications à ces horribles mots. Finalement, tout le monde est contre moi !

Dimanche 11h30 - Restaurant Les bouchées doubles

 Remarquant ma soudaine sensation de solitude, mamie Françoise nous emmène manger au restaurant Les bouchées doubles.

**** J'adore ce restaurant. C'est le meilleurs d'entre tous. Si vous avez l'occasion d'aller vers le village de Surdoux, faites-y un tour, vous ne serez pas déçu ! ****

 Je décide de déguster mon chocolat chaud dehors, sur la terrasse. Mes grands-parents pretextant discuter avec des amis, ne me suivent pas. Je suis don clà seule, et je réfléchis. ****Oui, ça m'arrive, contrairement à ce que vous pouvez bien pensez.****

 Bref, dans un silence de mort, je pense à tous ce que j'ai entendu et à tout ce que j'ai vu. Peut-être que mes amis et mes grands-parents ont raison, pourtant il y a ce petit quelque chose qui reste en moi et qui me dit de rester sur mes gardes. Je finis ma tasse en me disant que j'allais attendre de voir ce qu'il se passe, mais que je ne lacherais pas de vu cette petite bande criminelle.

 Je laisse mon territoire silencieux pour retrouver tout le brouhaha des personnes agées qui profitent du bon temps dans le restaurant et retardent au plus tard leurs sorties dans le froid de la soirée qui s'installe. Devant mon insistance, mes grands parents se décident à me ramener à la maison.Un petit tour au toilette était donc de mise. Et c'est là que je l'ai entendu. Cette petite voix sournoise. Celle de Basile, là, juste derrière la porte. Je n'ose pas sortir, et colle mon oreille pour mieux entendre.

 " Lucie, as-tu ce qu'il faut ? Très bien. Loïc, as-tu vu le concierge ? Ok, qu'est-ce qu'il a dit ? Super ! Pierre et Lucie, n'oubliez pas de tout rapporter demain. Nous nous retrouverons 1 heure avant l'ouverture de l'école, demain. On devrait avoir le temps de tout finir avant qu'ils arrivent. Ça va vraiment être drôle de voir leurs têtes quand"

 Je n'ai pas pu entendre la suite à cause d'une vieille mégère qui a soudainement poussé la porte sur mon nez. Basile s'est sûrement enfui lorsqu'il a entendu mon cri de douleur, car, quand je suis sortie après les longues excuses de la dame, mais aussi de ses questionnements pour savoir pourquoi j'était si prêt de la porte, il n'était plus là. Dans tous les cas, cette fois j'en était sûre, il va se passer quelque chose de grave à l'école demain.

 Aussitôt arrivé chez moi, j'appelle Steven et Amélie pour tout leur raconter. J'ai eu le temps de concocter quelque piège dans ma tête durant ces quelques minutes de voyage où mon grand-père ralait à cause de la neige et des plaques de verglas cachées. Steven et Amélie décident de me rejoindre demain à l'école, tôt, pour essayer de poser ces pièges avant l'arrivée de la bande BPLL.

**** Oui, c'est trop long d'écrire toujours les prénoms de toute la bande ou de trouver des synonymes pour éviter les répétitions, donc à partir de maintenant je choisi de les appeler comme ça jusqu'à la fin de mon rapport. Et tant pis pour les répétitions.****

  Ils insistent pour me dire qu'ils ne viennent m'aider que pour m'empêcher de faire plus de bêtises que je n'en ferais sans eux. Ils peuvent me dire ce qu'ils veulent, moi, je sais bien qu'ils viennent parce qu'ils savent que dans le pire des cas, ils vont bien s'amuser à faire les pièges et au mieux des cas, ils pourront pavaner, disant que c'est grâce à eux que l'école est toujours sur pied !


Lundi 6h00 - École secondaire de St Louis

 Nous sommes cachés derrière les haies enneigées attendant que le concierge arrive. Comme tous les lundis, il sort les poubelles pour le rammassage et laisse la porte ouverte entre deux sorties, nous en profitons donc pour nous faufiler à l'intérieur et courrons jusqu'au toilette. Nous nous changeons afin de ne pas mettre de neige partout et donc de nous faire repérer. Puis nous faisons le tour des objets que nous avons pour poser les pièges. J'ai ramené un plan que j'ai dessiné hier. Il y a plusieurs possibilités où la bande BPLL pourrait poser leurs bombes. Nous avions donc mis nos pièges à ces endroits stratégiques, soit les casiers, la salle des profs, le bureau du directeur et quelque classe dont les profs ne sont pas appréciés ainsi que les escaliers. Nous avons fait ça au cas où les BPLL ne voulaient pas se rendre. Nous nous sommes cachés dans les casiers en attendant Basile et ses amis. Lorsqu'ils sont arrivés, je me suis élancé et je leur ai sommé de ne plus bouger, qu'ils étaient cernés et qu'ils ne pouvaient pas s'échapper.

 C'est à ce moment là que tout à déraper :

 Le concierge, dans un moment de recul, à cogner les portes de casier avec une grosse machine qu'il trainait. Les portes ont pliées et Amélie est restée coincée dans son casier. Elle s'est mis à crier et à tambouriner pour qu'on la sorte de sa prison. Basile s'est avancé et m'a dit quelque chose mais je n'ai pas compris à cause du boucan que faisait Amélie. Il a trébuché sur le fil tendu entre les casiers puis a crié à sa bande de m'attraper. Je suis donc parti en courant vers mes autres pièges.

 Tout d'abord, je suis monté au 1er. J'ai attendu que les premiers me rattrape avant de leur lancer les seaux de peinture. Pierre est devenu vert et a glissé des marches, mais Loïc et Lucie ont réussi à se faufiler entre ma pluie de couleur.

 Ensuite, je me suis mise à courir vers la salle de Monsieur Lopez. Me souvenant qu'il fallait que je me baisse pour entrer et pour ne pas éveiller les soupçons de mes poursuiveurs, j'ai fait semblant de trébucher et de rentrer à quatre pattes. Loïc est entré et à foncer en plein sur les feuilles célophane. Ensaucissonné comme un sandwich, j'en profite pour me sauver par la porte adjacente donnant à la classe de Madame Robinson.

 Là, j'entendais Lucie s'écrié que j'était complétement folle et qu'elle allait m'arrêter. Je cours donc près de la porte. Quand je la vois, je lui tire la langue et me sauve. J'ai obtenu l'effet désiré puisque Lucie, sûrement très énervée, se mit à courrir sans regarder à terre. Elle glissa sur les billes et tomba à la renverse dans le placard que j'avais laissé ouvert exprès. Je cours pour l'y enfermer.

 Fière de moi, je me dirige vers les casiers pour informer Basile que toute sa bande a été mise à mal, et qu'il n'a pas d'autres choix que d'avouer son crime et de se rendre. Basile discutait avec Amélie. Lorsque je suis arrivé, il m'a tout avoué. Il m'a vu l'espionner lui et sa bande, alors pour s'amuser, ils ont décidé de tout faire pour me faire croire qu'ils préparaient quelque chose de grave. Cependant, tout ce qu'il voulait faire c'est offrir aux professeurs des bombes de chocolat chaud pour cette dernière semaine avant les vacances de Noël. Tout d'abord réticente à son histoire, je n'ai pu que m'y résoudre en voyantson sac avec toutes ses bombes ainsi que le lait. Je me suis sentie rouge de honte et m'ai pourfondu en excuse. Basile rigolait en me disant que c'est un peu de sa faute, mais qu'il espère que je n'ai pas trop ammoché ses amis au vu des pièges que Amélie lui avait raconté qu'on avait mis. Je lui ai donc dit où j'avais laissé Loïc et Lucie, mais je ne savais pas où était Pierre ni même Steven.

 Le concierge, faché, nous dit qu'on ferait mieux de tous les retrouver et de tout nettoyer avant que tout le monde arrive. Cependant, il était déjà trop tard.

 C'est ainsi que les élèves ont marché dans la peinture et que des traces multicolores courraient un peu partout dans les escaliers et les couloirs. Monsieur Lapierre qui est entré en premier dans la salle des profs, a été aspergé de colle et de plume. Madame Robinson a glissé sur les billes causant l'hiralité de ses élèves et monsieur Lopez s'est fait filmé par les siens essayant sans y arrivé de libérer Loïc des films de célophane qui lui collaient encore à la peau. Pierre n'arrivant pas à enlever la peinture de ses vêtements a fait une crise d'angoisse dans les toilettes et Steven ayant eu pitié de lui est parti au gymnase pour lui apporter des affaires qui était aux objets perdus.

 Je suis vraiment désolée de tout ce grabuge. J'espère que vous prendrez en compte le fait que je pensais vraiment que l'école était en danger et qu'il fallait que j'intervienne pour tous nous sauver. Je suis également sincèrement désolée que vous ayez ouvert la porte de votre bureau avant que je n'ai eu le temps d'y retirer le seau d'eau. Mais n'oubliez pas, j'ai fait tout ça pour le bien de l'école !


Détective Lulu Ladébrouille

Ludivine Montpetit

Groupe 321 - École secondaire de St Louis


*********

 J'espère qu'ils ne seront pas trop sévère...


La veille de Noël - École secondaire de St Louis

 Telle est ma punition : passer les vacances de Noël à nettoyer l'école. Chaperonnée, en plus. Pas de grasse mat', pas de repos, et pour couronner le tout, pas de tablette/portable pendant 1 mois. Une sortie avec mes amies ? Hors de question pendant 2 mois ! Ce n'est pas juste. Je n'ai pourtant que voulu sauver notre école. Bon c'est vrai que j'y suis allée un peu fort pour certains pièges. Lucie a un énorme bleu sur la hanche. Elle s'en ai vanté sur Insta en me fustigeant de toute sorte de nom, la garce ! Mme Robinson s'est foulée la cheville en glissant sur les billes et monsieur le directeur s'en ai sorti avec une grosse bronchite après avoir été trempé jusqu'aux os. 

 "Personne ne porte plainte. Tu devrais en être contente !", qu'ils m'ont dit. Oui, pas faux. Mais est-ce que ça vallait vraiment être punie de tout ça ? Je persiste à le dire : ce n'est pas juste. Dans tous les cas, on ne m'y reprendra plus, la prochaine fois que je trouve quelque chose de suspect... 

Je les arrêterais en dehors de l'école ! 


C'était Lulu Ladébrouille, à bientôt pour mes prochaines aventures.

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