Nous vivons dans une ère où il est nécessaire de se poser des questions.
Tout être humain a en lui une force unique prête à être mise en valeur. Cependant, beaucoup n'ont pas les cartes en main pour pouvoir jouer leur propre jeu, ils ramassent les cartes distribuées par d'autres pour ainsi composer avec. Je parle ici de l'accès à l'information, à la culture et aux connaissances de ce monde.

Certes, il est bien plus facile aujourd'hui d'accéder à toutes ces choses. Mais ça n'est pas suffisant, il y a une nécessité éducative qui doit être mise en place en plus de l'apprentissage de connaissances enseigné à l'école, à un âge où notre intérêt n'est pas forcément éveillé. C'est à ce moment-là qu'entre en compte le rôle des parents, éveiller l'enfant, lui apprendre à se questionner sur l'imperceptible, ne pas lui imposer les barrières de l'esprit.

Les parents ont leur propre croyance et les transmettent naturellement à l'enfant, lui inculquant des bases solides qui viendront régir son existence. C'est ici même que se joue la première distribution de cartes. Une autre image que j'apprécie utiliser est celle de la voix. Nous naissons tous avec notre propre voix intérieure, au fil de notre existence, cette voix sera soumise à la voix des autres. Elles viendront même écraser cette voix qui nous est propre en arrivant à un certain point, celui du doute et de la peur.

Pour en revenir à notre ère, aujourd'hui, d'une certaine façon, nous avons la chance de pouvoir passer du temps à réfléchir, en tout cas pour l'humain privilégié qui a un toit au-dessus de sa tête et de la nourriture dans son frigo. Car oui, même en vivant dans des conditions qui nous semblent difficiles, NOUS SOMMES PRIVILIGIÉS. Nous n'avons pas à faire des kilomètres à pied simplement pour aller chercher de l'eau, ou aller à l'école, enfin.. Encore faut-il qu'ils y aient accès. Nous n'avons pas à travailler dans des usines aux conditions de travail affreuses pour récolter au final une bouchée de pain. Nous n'avons pas à lutter quotidiennement contre la mort, comme il y a de ça quelques centaines d'années (ou millier de kilomètres) où l'espérance de vie était (est) bien inférieure à celle d'aujourd'hui (de notre pays) , vous voyez où je veux en venir. Alors oui, nous vivons dans une société qui ne nous permet pas forcément d'être en accord avec nous-mêmes, mais n'oublions pas que la société est le reflet même de l'individu. Pour ne nommer que notre système capitaliste, il n'y aurait pas d'offre sans demande, il n'y aurait pas de surproduction sans surconsommation. Bien sûr, nous sommes soumis à des stimuli extérieures, à savoir, par exemple, le marketing. Mais cela ne nous empêche pas de faire nos propres choix.

À partir de ce constat, il est de notre devoir de réfléchir, de se poser les questions, de se demander, à notre échelle, comment pourrait-on rendre ce monde meilleur ? Avant d'arriver à cette question, il y a une étape primordiale à traverser, celle de la compréhension de soi. Savoir qui on est, ce qu'on a d'unique (car oui, je le rappelle, nous avons tous cette chose unique en nous), et comment la mettre au service des autres. Je terminerai ce deuxième éveil avec deux citations. La première d'un film que j'affectionne tout particulièrement :

"-Quels que soient vos efforts, ils ne représenteront guère plus qu'une seule goutte de pluie au milieu d'un océan.
-Mais qu'est-ce qu'un océan sinon une multitude de gouttes de pluie ? "
- Cloud Atlas

Je suis tombé sur la seconde grâce au "journal de 5 minutes", que je conseille vivement à tous ceux qui aspirent au bonheur en travaillant leur gratitude :

"L'objectif ultime de l'éducation est de transformer les miroirs en fenêtres."
- Sydney Harris

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