poème : Un silence plus fort que les cris
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Dans la nuit, je parle sans voix,
Le cœur en feu, l’âme aux abois.
Chaque mot que je tais me trahit,
Un silence… plus fort que les cris.
J’ai crié sans lever le ton,
En regardant tomber le fond.
Des regards vides m’ont compris,
Ce mutisme… hurle et m’envahit.
Les murs n’ont rien voulu entendre,
Et mes pensées ne font que fendre
Le fil fragile de ma survie…
Dans ce silence, je me plie.
Tu crois que je vais bien, je ris,
Mais c’est un masque, un faux répit.
Car dans ma cage, rien ne frémit…
Juste un silence… qui me détruit.
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