40. Sœur intrépide (partie 4)

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Lundi 21 octobre 2013

Je me réveille en tanga, debout au milieu de ma chambre. Siloë dort dans mon propre lit. Je me glisse à côté d’elle. Son bras passe sous ma poitrine et sa voix mal éveillée murmure :

— C’était bien ?

— Putain, oui.

Mais vivement le mariage.


Quelques heures plus tard, la maison vide, j’émerge d’un demi-sommeil. Mon sous-vêtement humide me dérange et mes doigts se rougissent à son contact.

— Et merde !

— Quoi ?

— J’ai mes règles.

— T’as pas ton truc magique ?

— Si, je vais me faire chauffer de l’eau.

J’enfile mon pyjama avant de quitter la chambre, craignant de rencontrer mon frère séchant les cours. Je fais bouillir l’eau et infuser les herbes de Dame Irène.

Siloë me rejoint, dans sa belle robe noire.

— T’as fait quoi de ta soirée ?

— J’ai discuté avec ta mère, et puis j’ai fouillé Internet pour trouver une robe qui te fera gagner les élections

— Ah ?

— Surprise. Je vais m’arranger avec ton tailleur.

— On va dans la salle de bain.

Elle me suit lorsque j’empoigne mon bock. Une fois placée dans la douche, j’envoie voler mon tanga avec le pied dans la corbeille à linge sale, puis je bois cul sec malgré la chaleur qui me brûle la gorge.

— Attention, le spectacle va commencer.

Siloë écarquille les yeux lorsque les premiers filets de sang me chatouillent les mollets. Rapidement, le receveur s’inonde.

— Mais tu vas crever, si tu te vides comme ça.

— T’inquiète, je l’ai déjà fait.

— T’es vachement pâle.


Je ne me souviens pas si j’ai répondu. Je me réveille lorsque Siloë m’asperge d’eau froide.

— Putain, tu m’as foutu les boules !

— Je ne saigne plus ?

— Ça n’a pas l’air. Lève ton cul de ton sang.

Maintenant un appui sur le mur, je tourne le dos à Siloë qui me rince l’arrière-train. Réfléchissant à la pilule noire, je lui annonce :

— On va aller au lycée.

— C’est les vacances, t’as oublié ?

— Ça m’étonnerait que Victor n’y soit pas. Sten m’a donné une pilule à lui faire manger, ça le conduira aux prisons du château, et là on pourra l’interroger sur ses pilules. Sten m’a aussi donné des pilules pour qu’on puisse faire des allers-retours uniquement quand on veut.

— Ils doivent nous attendre, et l’élection est proche. Victor sera là à la rentrée.

J’opine et sors de la douche. Siloë coupe l’eau et je m’emmitoufle de ma serviette pour que nous regagnons ma chambre. Déshumidifée, observant mon reflet sur le placard, je demande à ma meilleure amie :

— Tu trouves que je suis sexy ?

— Pourquoi ?

— J’espère juste que Sten m’a trouvé parfaite.

— Ton cul et tes seins sont parfaits.

— Et ma chatte ? Elle n’est pas trop bombée

Siloë sourit :

— Non. T’inquiète.

— Putain, je stresse à mort.

Je choisis un string, puis ouvre le médaillon. Nous prenons chacune une dragée. Siloë serre contre elle une mystérieuse malette. À son sourire cabotin, je sais que rien ne sert de lui demander ce que c’est. Les lapins bleus et les hérissons-licornes se dessinent sur les murs puis se décollent pour prendre vie.

— C’est extra ! rit Siloë.

Le vin de noix et de champagne recouvrent doucement le sol et nous enveloppent délicatement. Une tiédeur douce et agréable nous enveloppe. Sans chute, sans violence, nous nous éveillons dans l’autre monde.

Mala et Chihiro sont restées veiller dans la tente. Elles se précipitent pour me tendre mes vêtements.

— Merci, les filles.

Une fois le plastron sur les épaules, je sors goûter le soleil matinal. L’armée impériale est encore là. Jeannine me sourit :

— L’Empereur a dit qu’il resterait jusqu’à votre retour.

Je lui tends mon médaillon :

— Remettez deux dragées bleues à l’intérieur.

J’avance vers la silhouette patiente de Siloë qui me dit :

— C’est génial de se retrouver ici. Je crois que ton chéri t’attend.

Nous avançons d’un même pas vers la tente. Le garçon à l’entrée annonce :

— Votre Majesté ! Les damoiselles Hamestia arrivent !

Il ne faut pas cinq secondes à Sten pour sortir de sa cachette. Il s’adresse aux gardes avant de nous saluer.

— Repli du campement. Mes beautés d’outre-monde, ravi de vous revoir si tôt.

À la lueur du jour, je réalise combien les heures sans lui ont été grandes. Le doute de ne pas tomber amoureuse de lui s’évapore, car sans nul doute, mon attirance à son égard, n’est qu’amour rayonnant de désir charnel. Ma poitrine se sent comprimée dans son écrin de métal.

— Ravie, tout autant, dis-je. Nous devons gagner Kitanesbourg pour les élections. Connaissez-vous le passage le plus proche ?

— Nous vous escorterons.

— Parfait. Ça aurait été inconvenant d’arriver en retard.

— Certes.

— J’aurais été obligée de tuer toutes mes rivales pour gagner.

— Je ne doute pas que vous le feriez.


Vers midi, nous arrivons sur une clairière au sud, le soleil qui peine à percer les bois illumine deux grandes colonnes courbes bâties au milieu d’une large stèle. Un alchimiste tenant une hallebarde, la garde sans bouger. Les troupes laissent Sten et moi avancer jusqu’à lui. Il incline la tête, et mon futur époux ordonne :

— Le comté des Collines-Ventées.

L’alchimiste regarde le soleil puis répond :

— Dans un peu moins de deux heures.

— Parfait. Nous allons nous restaurer. Formez le cercle !

Les soldats se disposent tout autour de la clairière. Les deux courtisans s’empressent d’installer un drap noir sur une banquette de pierre, devant une stèle pouvant servir de table. Sten met pied à terre puis me propose :

— Venez partager mon repas.

Je glisse d’Anaëlle puis m’assois face à lui. Siloë reste à l’écart, sentant bien qu’elle n’a pas le droit à ce privilège. Sten ne cessant de me regarder je fuis son regard le temps de trouver une réplique :

— On dirait que c’est moi que vous allez manger.

Je relève les yeux pour lui montrer qu’il ne m’intimide pas puis il me confie :

— Vos lèvres me captivent, votre bouche est très jolie.

Je frémis sous ce compliment. Je n’aurais jamais cru que mon menton soit un élément de ma beauté. Malgré-moi je garde mes yeux posés sur les siens. Ne sachant comment retourner le compliment, je préfère choisir un autre sujet. J’aimerais qu’il chevauche à mes côtés jusqu’au château de Kitanesbourg, pour marquer l’esprit des gens.

— Vous allez nous accompagner jusqu’à Kitanesbourg ?

— Nous traverserons le portail, mais ensuite, j’irai directement à Varrokia.

Ne préférant pas avouer mon besoin de tricher, je lui demande :

— Vous nous quitterez à combien d’heures de Kitanesbourg ?

— Pourquoi cette question ?

— La dernière attaque que nous avons subie m’a… nous a un peu tous marqués. Je serais personnellement rassurée que vous nous accompagniez jusqu’au porte du château.

Les garçons déposent deux écuelles de bois noir avec des morceaux de viande fumée devant nous et du raisin. Sten attend qu’ils s’éloignent de quelques pas pour me répondre :

— Je gage que vous laisser une partie de ma garde ne suffirait pas.

— Votre présence est encore plus dissuasive que celle de tous vos hommes.

— Chevaucher à mes côtés ne vous assurera pas d’être élue.

— Dans ce cas, ce n’est pas une faveur déplacée que je vous demande.

— Non. Vous n’êtes pas la seule à qui j’ai permis une entrée en ville triomphale.

Les garçons nous amènent un tonnelet de vin rouge, deux verres en métal, ainsi qu’un pain dans lequel ils découpent deux tranches. Assise face à Sten, j’ai l’impression d’être à ma place. L’idée de ne pas pérenniser cette relation en échouant une simple élection me poignarde le cœur. Peu de doute, je tombe amoureuse.


Pendant les deux heures, nous discutons plus de moi que de lui, de mes envies, et je lui confie sans aucun artifice combien je suis bien en sa présence. Simplement être là à cette table, je voudrais que ça dure plusieurs jours. Siloë de son côté a ouvert son coffre à maquillage et offre à mes courtisanes une nouvelle beauté. Cils, paupières, lèvres et ongles y passent.

Puis c’est Sten, de son autorité de chef, qui nous regroupe tous, juste avant que l’alchimiste actionne le passage. Il pose sa hallebarde sur une pierre puis entame des incantations. La flamme verte au bout de son antenne grandit puis vire progressivement à des couleurs dorées. Alors, des paillettes viennent danser puis former une spirale s’ouvrant sur une orée verdoyante.

Tous s’engagent derrière l’Empereur. Un alchimiste de l’autre côté est lui aussi en transe, son antenne crépitant de feu et d’or. Lorsque chacun est passé, un des soldats tapote du pied l’épaule de la créature magicienne. Le portail s’éteint brutalement. L’alchimiste cesse sa transe, sa flamme redevient verte et il salue humblement Sten d’un signe de tête.

— Si seulement j’avais eu accès à ces portails ! dis-je.

— La magie est puissante. Elle ne peut être utilisée par n’importe quel individu sans qu’il ne devienne une menace pour l’Empire.

— Donc vous gardez la magie pour vous seul ?

Sa grande ramure balance d’avant en arrière, mais il n’ajoute pas un mot. La monarchie de ce monde se bâtit sur la paranoïa. Pas de partage de magie, des courtisanes infantiles, des aspirantes impératrices auscultées, triées et élues… Sten n’est pas du genre à aimer les surprises.

Le fait d’être botte à botte avec lui me rassure. Maintenant qu’il m’a vue nue, si je ne lui plaisais pas, il ne m’accompagnerait pas.


Il faut deux heures pour gagner la vallée de Kitanesbourg. Cela me fait bizarre de retrouver cette cité aux murailles blanches. C’est comme revenir à un endroit familier après une longue absence. Il faut avouer que c’était il y a presque un mois.

La vigoureuse cohorte d’armures noires pénètre dans les faubourgs, amassant curieux et badauds. Nous sommes près de quatre-vingt cavaliers, autant dire que ça en impose. Droite et fière, mes cheveux roux dans la brise, je pavane à la droite de Sten dont la ramure domine. Thomas tient haut mon étendard pour le mettre d’un même pied d’égalité avec celui de l’Empire.

Je ne sais pas deviner ce qui passe par la tête des Kitanesbourgeois. Je suis persuadée d’une chose, c’est ainsi que je vois mon avenir auprès de Sten. Donc s’ils n’aiment pas ce qu’ils voient, qu’ils s’attendent à le retrouver après ma victoire. La place d’une Impératrice est aux côtés de son époux, pas à désespérer dans un palais trop grand et vide.

— Ça rappelle des souvenirs ? demande Siloë

— Oui, confirme Cendre en croisant les yeux de Sten.

Les portes du palais s’ouvrent sans que nous ayons besoin de nous arrêter, et nous terminons dans la cour, face au Duc et à la Duchesse. Le Duc s’incline, mielleux.

— Seigneur Varrok, Damoiselle Hamestia, quel plaisir de vous recevoir à nouveau entre ces murs.

— Je serai reparti à la nuit tombée, répond Sten. J’ai à m’entretenir avec vous. Léna Hamestia, j’aurai plaisir à vous retrouver au dîner.

L’empereur saute de son véloce, alors le Duc s’éloigne avec lui, me laissant sa femme. Mes bottes heurtent à leur tour la pierre et, davantage stressée que la dernière fois, la Duchesse balbutie.

— Votre voyage s’est bien passé ?

— La compagnie était excellente. Et ma sœur s’est raccrochée à nous.

— Ravie de faire votre connaissance, Damoiselle Hamestia.

— De même, répond Siloë. Léna ne m’a dit que du bien de son séjour ici. Le meilleur de toute sa tournée à travers le Duché.

— Vous me flattez. Votre suite est toujours disponible, les règles restent les mêmes tant que vous n’êtes pas élue concernant l’accès aux bains. Et Damoiselle Labrume est déjà arrivée.

— C’est qui ? demandé-je.

— La… la personne qui a eu un incident avec sa robe.

— Ah ! Valériane ?

— C’est ça. — Je souris à ce souvenir et entends mes courtisanes pouffer de rire. — Si vous voulez bien me suivre.

Nous lui emboîtons le pas. D’un regard, je m’assure qu’aucun de mes partisans n’a besoin de moi. Les courtisanes sur les talons, Siloë un peu en retrait sur ma droite, j’interroge :

— Quand a lieu l’élection ?

— Dans douze jours. Dans onze jours, vous avez votre discours. Le lendemain, après une nuit pour y réfléchir, les habitants de Kitanesbourgs et de ses environs qui n’ont pas encore pris parti, votent. Le soir-même, durant le bal, l’élue dansera avec l’Empereur.

— L’Empereur sera là ?

— Oui.

— Alors l’élection n’est pas le même jour dans tous les Duchés ?

— Non. le premier Duché à commencer, je crois qu’il s’agit du Duché des Eternels-Brûlants.

Nous parvenons à ma suite, et une jeune servante nous ouvre la porte. Ça me change de la vieille femme de dernière fois.

— Si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez-moi. Je vais aux cuisines pour m’assurer que nous saurons vous préparer un dîner digne.

Un regard de politesse, une révérence à peine esquissé et nous nous séparons. Siloë s’engouffre :

— Faut trop que je pisse !

— C’est là, lui indique Mala.

Siloë s’isole derrière le paravent.

— Bon, on a plus d’une semaine, conclus-je.

— C’est parfait ! lance Siloë depuis sa cachette. Je suis sûre que ta robe sera prête.

— En attendant, il faut que je réfléchisse à un discours qui soit mieux que le dernier.

— Et que vous révisiez vos pas de danse, ajoute Fantou.

— Carrément.

— Vous pensez que Pauline Du Désert sera l’élue des Eternels-Brûlants ?

— Si elle arrive à se payer des pilules, il y a des chances. Mais je ne connais pas ses concurrentes.

— Il paraît qu’elle est allée dans les palais ducaux de tous les Duchés.

— Elle voulait marquer des points d’avance. Quand elle sera élue, elle sera déjà un visage connu de tous les autres Duchés. Elle a peut-être moins sillonné son propre Duché que nous, mais c’est une stratégie qui peut fonctionner.

— C’est une maline, commente Siloë en revenant vers nous. Bon, qu’est-ce qu’on fait en attendant le dîner ?

— Il faut vous faire belles, suggère Marianne.

— Elle a raison, renchérit Fantou.

— Bon, profitons d’êtres seules pour aller aux bains.

Mes servantes se regroupent pour me débarrasser du plastron et de ma tenue en quelques gestes. Voyant Siloë immobile, je lui souris :

— Tu ne m’accompagnes pas ?

— Si si…

Fantou et Chihiro l’aident à défaire sa robe, avant de se découvrir elles-mêmes. Tandis que nous avançons vers la porte des bains, elle me dit :

— Même si nous nous connaissons intimement, je trouve la situation un peu embarrassante.

— Ça n’avait pas l’air, chez Chell.

— Non, mais nous étions toutes les trois, c’est différent.

— Tu t’y habitueras, et même tu aimeras ça.

— Ouais ?

J’ouvre la porte et la sentinelle en armure d’or sursaute dans son demi-sommeil. Chacune laisse les gants d’armes peigner les cheveux à la recherche de lame dissimulée, puis nous avançons vers les bassins brûlants, dans une brume légère que la lumière trop tamisée peine à percer. J’indique la première marche émergée à Siloë pour qu’elle s’installe puis ordonne :

— Mala, Marianne, vous vous occupez de ma sœur ?

Fantou et Chihiro recueillent éponges et savons puis se penchent sur moi. Les caresses délicates commencent à tracer leurs sillons parfumés. Siloë est un peu tendue, me renvoyant à mes souvenirs de chez Dame Irène. Mais la chaleur et la douceur prennent raison petit à petit de sa nature humaine.

Une heure plus tard, nous discutons toujours, immergées dans le bassin principal. Nous avons évoqué mes souvenirs ici, je lui ai dressé le portrait de mes principales concurrentes et ses sourcils marquent le souci qu’elle a de vouloir me faire gagner.

— La robe que tu veux que Thomas fasse ne convient plus ?

— Si, au contraire.

Elle me dévisage, un sourire fend son menton.

— Quoi ?

— Rien. Je t’écoute, je te vois et… T’as l’air d’être faite pour cette vie. Je veux dire, ça te correspond trop ! Je veux que tu gagnes ! Tu te vois échouer, retourner mettre ton cul sur une chaise pour avoir ton BTS et te trouver un travail de comptable pour une…

— Non, j’avoue… Mais si je n’ai pas le choix.

— Tu seras élue. Je vais m’arranger pour que tous les hommes qui te voient demain bandent comme des ânes et que leurs femmes soient impressionnées de ton élégance.

— Léna Hamestia ? Elégante ? pouffe une voix.

Valériane, la bimbo, roule des hanches dans notre direction, entourée de ses quatre servantes aux cheveux tressés. Son opulente poitrine, a une tenue magnifique et naturelle que beaucoup pourraient lui envier.

— C’est celle qui s’est ridiculisée devant tous qui dit ça ?

— Un accident, ça ne reste que quelques secondes non-maîtrisées. L’élégance, c’est quelque chose de permanent et qu’une armure n’a pas.

— C’est qu’une question de point de vue. Je trouve une armure plus élégante qu’une robe dont le décolleté va plus bas que le nombril.

Elle s’immerge en s’asseyant face à nous. Nos courtisanes s’observent avec une noirceur ennemie.

— C’est sûr que chevaucher aux côtés de l’Empereur, et se confondre parmi ses hommes, c’est plus élégant.

— Jalouse ?

Elle lève les sourcils et réplique avec le sourire.

— La majorité des gens qui vont voter sont des hommes, et j’ai le meilleur atout.

Ses mains émergent pour désigner sa poitrine et Siloë réplique aussi sec :

— Parmi toutes ces aspirantes qui ont pour certaines tout juste treize ans, avoir les mamelles d’une mère qui allaite, je n’appelle pas ça un atout.

— Huit concurrentes, et une seule avec une vraie poitrine. Si vous saviez comment fonctionnent les hommes…

Adelheid abonde dans son sens :

— C’est vrai qu’au village, les garçons, ils aiment les seins.

— Merci de défendre ta maîtresse, reproche Siloë. Et puis Léna n’a pas à rougir, ils sont superbes ces nichons. Alors que ceux-là, vu leur poids, dans deux ans, ils tombent comme des pierres.

— Nous n’avons pas été présentés, grince Valériane.

— Siloë Hamestia, sœur de Léna.

— La famille est autorisée, maintenant ?

— On ne nous a rien dit à ce sujet, réponds-je.

Un blanc s’installe. Siloë suggère :

— Si on allait se maquiller ?

Nous quittons le bassin.

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