CHAPITRE 134

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Il lui tient la tête : - Ne paniques pas ça va aller.... tu es entre de bonnes mains.

Clément sourit en l’entendant dire ça : - Oui t’as de la chance tu as un beau pompier qui te soutient.

Patrick : - Il va falloir là désincarcérer, nous sommes obligés de découper les portières. Matt c’est très bien continues de la rassurer.

Matt : - Ne bouges surtout pas s’il te plaît. Comment t’appelles tu?

La jeune femme : - Alice...

Matt : - Les pompiers sont obligés de découper la voiture... ça va aller on va discuter un peu et tout ira bien. Tu fais quoi dans la vie ?

Alice : - Je suis ATSEM...

Matt : - Très beau métier j’aime beaucoup et quel âge as tu?

Alice : - 22 ans... j’ai mal à la tête.....

Matt : - Oui c’est à cause du choc. Respires ça va aller. Patrick son rythme cardiaque s’accélère.

Patrick : - Fais de ton mieux pour qu’elle se détende va y en avoir pour un moment.

La jeune femme se met à bouger et à pleurer, une véritable crise d’angoisse.

Matt : - Hé hé hé il ne faut surtout pas que tu bouges, tu risques de te faire mal et ça pourrait être dangereux.

Alice : - C’est plus grave que ça en a l’air ?!

Matt : - On ne peut pas savoir comme ça, le choc a été violent, il faut que tu fasses des examens pour s’en assurer. C’est pour ça que j’aimerai que tu ne bouges plus et encore moins la tête.

Alice se met à hurler, Matt a du mal à lui tenir la tête : - Je vais mourir ?! Je vais mourir ?!

Matt continue de lui parler avec une voix posée et la rassure. Sur le moment cela apaise la jeune femme.

Une heure après la jeune femme se remet à bouger et à hurler. Son état se dégrade de plus en plus.

Matt lui bloque le haut du corps avec un bras et lui maintient la tête avec l’autre : - Patrick je vais la perdre si ça continue !!!!

Patrick : - Gardes ton sang froid nous avons quasiment terminé.

Matt : - Je n’arrive plus à la retenir tellement qu’elle bouge!!!!

La jeune femme est maintenant inconsciente mais respire toujours, cela laisse un peu de repos au pompier qui lui maintient toujours fermement la tête.

Puis elle est prise de convulsions, Matt lui tient la tête encore plus fermement contre le repose tête.

Lorsque cela s’arrête, il vérifie le rythme cardiaque : - Arrêt cardiaque !!!

La portière fini par céder, Matt la détache rapidement et sort vite du véhicule.

Patrick allonge la jeune femme dans l’herbe et commence un massage cardiaque.

Cela dure longtemps et la jeune femme ne revient pas, Patrick commence à fatiguer.

Patrick : - Matt tu me remplaces ! Je cours chercher le défi !

Matt masse la poitrine de la jeune femme avec toute la force qu’il peut mais cela ne fonctionne pas mieux qu’avec Patrick.

Patrick installe les électrodes autour des seins de la jeune femme, il ordonne à son équipe de se reculer.

Les chocs sont lancés, rien ne se passe. Et ceux plusieurs fois.

Du sang se met à glicler de la bouche de la victime, surpris Matt se recule.

Patrick : - Elle a fait une hémorragie interne...

Matt arrache les électrodes et continue le massage, Patrick le recule : - Ça ne sert à rien elle est partie.

Matt : - Putain elle est jeune on ne peut pas s’arrêter comme ça ! Il faut continuer !

Patrick le secoue pour le ramener à la raison : - C’est comme ça Matt ! On ne pourra rien faire de plus !

Matt se libère de l’étreinte de Patrick et s’en va plus loin se tenant la tête. Il est jeune et de voir des personnes de son âge partir lui fait toujours autant de mal.

Il balance un coup de pied dans un caillou et lache des jurons.

Patrick le rejoint et lui tape dans le dos.

Matt : - Putain que j’ai été nul! Je n’ai pas été fichu de la sauver!

Patrick : - Que tu es dur avec toi même. On ne pouvait rien faire de plus c’était trop tard. Tu as bien géré la situation et des fois ça nous dépasse et nous pouvons pas faire mieux.

Matt : - Elle est jeune merde ! La vie est injuste!

Patrick : - Tu le sais autant que moi, bien souvent nous en voyons et nous verrons encore bien d’autres morts! Maintenant tu sais ce qu’il nous reste à faire ?

Matt : - Écoutes Patrick là je ne vais pas pouvoir, je préfère que tu le fasses.

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