Prélude de Mistik

2 minutes de lecture

Oyez, oyez, braves gens ! Soyez les bienv… Pfffaahahahaha.

À chaque fois que je commence comme ça, je m’étrangle de rire. J’ai l’impression de m’être paumé au Moyen-Âge. Puis, entre nous, c’est quoi le pourcentage des « braves gens », qui sont vraiment braves ? M’enfin, paraît que ça attire le chaland. Reprenons donc.

Oyez, oyez, braves gens ! Soyez les bienvenus !

Je suis Mistik, illustre oiseau de mon état, incroyable orateur, compagnon fidèle, merveille inconnue de ce monde. Vous voici à l’entrée de l’histoire de la princesse Alandrie (entrée hyper surveillée comme vous pouvez le constater, on entre et sort comme dans un moulin…). Une page de plus et vous basculerez dans son univers merveilleux - bon, merveilleux, surtout quand j’y suis, autrement c’est un peu boring, sa vie.

Vous découvrirez ses aventures, ses malheurs, ses amours, sa quête de vengeance — ça fait toujours swag de mettre ça dans une présentation — et tout le tintouin.

Je vous préviens, il fait plutôt sombre de par chez elle et pour cause !

Dans un passé fort lointain, et très alternatif, la déesse du coin, trouvant que les hommes gaspillaient beaucoup trop les réserves de leur planète (non, non, ça ne change pas, l’humain fait toujouuuurs les mêmes stupidités), décida de les punir.

Dieu ayant déjà tenté le déluge du temps de Noé (spoiler : ce fut un échec), elle partit sur une autre idée : les priver de lumière. Eh pouf ! Du jour au lendemain, plus une once de luminosité. Eteint, le Soleil ! Il chauffait toujours, hein, autrement tout le monde aurait gelé, mais il ne brillait plus. Pas plus que les lampes ou les flammes.

Sauf que sans lumière, plus de plantes. Et sans plantes, plus de nourriture. Et sans nourriture, plus d’humains. L’autre déesse du coin, prenant en pitié les hommes qui -même s’ils n’y voyaient plus rien- s’entretuaient et allaient vraiment finir par s’éteindre (sans mauvais jeu de mots) décida de faire un cadeau au peuple le moins belliqueux : une graine de Lumière. Le môme qui la récupéra (et ses descendants) développèrent la capacité de cultiver ces plantes, qui devinrent des fleurs capables d’éclairer (chic !).

C’est ainsi que l’espèce survécut. Et qu’un jour, des années plus tard, naquit Alandrie.

Qui eut de nombreux problèmes racontés dans ce très chouette bouquin.

Donc, si vous êtes du pourcentage des braves (cf. beaucoup plus haut, faut suivre), plongez ! Vous ne serez pas déçus. Au pire, vous ressortez hein, c’est pas la mer à boire…

Annotations

Vous aimez lire Yaëlle ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0