Mai
Nous suivîmes les traces, moi et Catia, et nous arrivâmes près d'un bois. Je me demandai comment la personne pouvait encore marcher après avoir perdu autant de sang. Alors je suivis la trace en me disant qu'il devait être accompagné. Là, dans ce trou perdu, se trouve une cabane isolée où les traces de sang mènent. On entra avec prudence. Mais à peine nous avions ouvert la porte que l'on entendit quelqu'un crier :
– Rester ou vous être ! Je suis armé !
On s'arrêta net. Puis Catia me regarda et dit à l'homme qui nous avait causé, mais qu'on ne voyait pas :
— C'est la police et tu as intérêt à baisser ton arme et à la faire glisser vers nous.
— Vous ? Vous… Vous êtes combien ?
— Une vingtaine.
— Ok, et vous avez quoi comme arme ?
— Toute sorte d'arme. Des mitraillettes et des bazoukas en particulier.
— Ok, je vous donne mon arme.
Il nous la fit glisser son arme sans se montrer pour autant. Catia le prit et regarda s'il était chargé. Étant donné qu'il était chargé elle cria :
— Sortez de votre cachette les mains sur la tête !
La personne sortit et je fus sans voix…
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