Sortir de l'enfer
Je sais plus quoi faire, perdu dans mes prières,
Est-ce que j’fais ça pour eux, ou juste pour me plaire ?
Des questions sans écho, suspendues dans l’air,
Et toi, pourrais-tu comprendre ce poids amer ?
J’ai beau parler leur langue, chaque mot s’efface,
Ils n’écoutent que la violence, en silence, ils cassent.
Je roule sur l’béton, comme hier, comme avant,
Les yeux sur l’écran, mais personne ne m’attend.
Je range mes vieux vêtements, souvenirs d’un autre temps,
Des lambeaux d’un passé qu’on enterre lentement.
Et ouais, et ouais,
J’sors de ce trou à rat,
Je sais pas c’qui m’attend là-bas.
Vivre comme un bohémien,
Est-ce mieux que crever d’ennui, à rien ?
À chaque pas, des coups de pieux,
Chaque regard me rend peureux.
Maintenant, c’est moi qui roule à l’envers,
Un vagabond perdu dans ses travers.
Je jette un dernier regard dans ce trou noir,
Un adieu murmuré au creux du désespoir.
Les murs suintent de haine, chaque souffle étouffé,
Mais je pars, ouais, je laisse tout s’effondrer.
J’roule sur l’asphalte, mes pensées déchirées,
J’revois ces scènes, ces regards biaisés.
Les chaînes tombent, une à une, sur la route,
Mais au fond, est-ce que ça change mon doute ?
Et ouais, et ouais,
J’sors de ce trou à rat,
Je sais pas c’qui m’attend là-bas.
Vivre comme un bohémien,
Est-ce mieux que crever d’ennui, à rien ?
À chaque pas, des coups de pieux,
Chaque regard me rend peureux.
Maintenant, c’est moi qui roule à l’envers,
Un vagabond perdu dans ses travers.
Je roule, je roule, mes vieux vêtements dans l’sac,
Je cherche un endroit où poser mes actes.
Un dernier soupir, un dernier regard,
Je quitte ce trou, mais reste marqué par l’histoire.
Et ouais, et ouais,
J’sors de ce trou à rat,
Peut-être qu’au loin, la lumière brillera.
Annotations
Versions