Minute 12
Oh vraiment, ne sois pas ridicule...
Une jonquille, ça ne doute pas.
Je courrais jusqu’à l’écume,
M’y jetterais, y goutterais moi-même l’essence de l’amour
Puisqu’en toi, impassible, je creuse pour rien.
Pourrais-tu m’aimer un peu, d’un chaos
Qu’on gueule, qu’on geint ? Une abîme de tes aquarelles.
Ne reste pas derrière moi, Jonquille, ma belle.
Superbe coquelicot, que fais-tu là, vêtue ?
Jette ta veste, arrache tes jupons !
Aime moi.
Et je m’empresserais sur la neige sableuse
D’abandonner le tissu qui me dissimule.
As-tu déjà senti l’ivresse du cœur à même la peau ?
Fais-le moi savoir, ne reste pas figé sur mes empreintes,
Me regardant saler nos cœurs pour deux.
Soyons deux fleurs fleurissant de conneries,
Turbulentes, plus puissantes que les lèvres.
J’ai rêvé te filmer lune et moi, soleil.
Ne sois pas qu’un vide, vibre de jaune !
Une jonquille, ça ne regrette pas.
Inspiration :
- Toi (Jonquille)
- Total Eclipse (Rimbaud Verlaine, 1995, Agnieszka Holland)
- Brazil, Declan McKenna (parties instrumentales et refrain)
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