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Je voûte mon dos pour gratter le papier et ma peau s'étire sur tous ces os. J'ai le corps grave, rapeux comme une voix de fumeur. Mon cadavre vivant exhale le morbide à jamais sain. C'est ainsi la jeunesse : beaucoup de peau, beaucoup d'os sur le trottoir et trois gouttes de vrais regards.
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