Chapitre 8 – la maison

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Jour 5 * vendredi (suite)

### Pierre ###

À la fin de la réunion, le DRH vint près de nous et me donna un jeu de clés, et une adresse.

- Vous pouvez garder les clés dites-moi votre impression lundi !

- Grand merci.

Amina me regardait avec des yeux comme des soucoupes, je lui ris au nez en disant :

- Viens on va déjeuner et voir cette maison, prends tes affaires car on ne repassera pas par le bureau ce soir.

- OK. Me répond-t-elle

Comme le restaurant d’hier était à proximité de la villa, j’optai pour retourner là-bas. Le serveur nous reconnut immédiatement – était-ce notre couple ou la beauté remarquable d’Amina ?

Amina me sembla plus agitée que d’habitude, elle regardait dans tous les sens et finalement je perçus que les gens nous regardaient avec un grand sourire. Amina attirait les regards par la couleur chatoyante de sa robe, les broderies blanches sur le col et qui descendaient entre ses seins. Un sentiment nouveau m’éclatait soudain, j’étais fier de me montrer en sa compagnie, comme un gosse avec son nouveau jouet pour épater ses camarades.

Que se passait-il dans mon esprit ? Depuis que j’avais croisé Amina, mon attitude envers elle et son attitude à elle envers moi se modifiaient sensiblement. Était-ce une relation de camaraderie ou paternelle ? Une question stupide vint sur mes lèvres :

- Es-tu heureuse ? je lui demandai

Sa réponse fusa sans hésitation :

- Oh oui !

Je regardais ses yeux, mais je voyais la peau de son visage rosir légèrement et puis, mon Dieu ! ses tétons s’imprimaient en relief sur sa robe, c’était discret mais assis en face d’elle je le voyais… et du coup je sentais une légère érection. Que se passe-t-il entre nous deux ?

- Pourquoi es-tu heureuse ? dis-je.

La teinte de la peau de son visage devint encore plus profonde… et sa voix devint un peu rogue en répondant :

- Parce que j’aime être ici, avec toi. J’aime travailler avec toi, j’aime ta compagnie, ta sollicitude, je ne sais pas expliquer ce que je ressens ! Je suis désolée, je ne devrais peut-être pas parler ainsi !

- Amina, j’aime ta franchise, mais…

- Ne dis rien Pierre, ça va passer, depuis ma nomination, ma promotion je suis joyeuse, je retrouve la joie de vivre, que j’avais perdue depuis le décès de papa.

Pendant une fraction de seconde ses yeux si pétillants se voilèrent, mais cela ne durait vraiment qu’un instant. Donc c’était une bonne explication, notre différence d’âge n’était pas aussi grande, on ne différait que de 14 ans environ, trop peu pour être son père, mais il se peut qu’elle se projette ainsi et m’assimile à une relation proche du père.

Je ne pus que lui renvoyer un grand sourire et répliquai :

- Tant mieux si ton chagrin s’estompe un peu. Tu as raison, exprime ton bonheur, Carpe Diem ! faisons en sorte que cela continue. Si un jour tu as un souci, tu pourras m’en parler. On est appelé à travailler ensemble pendant très longtemps alors je ne veux pas de pensées sombres ! On rencontrera encore des gens qui t’insulteront parce que tu travailles avec le blanc que je suis, mais ne t’enferme pas si cela se reproduit. Notre travail ne sera pas facile, nous allons créer des frustrations, des chagrins, des douleurs ; certains perdront leur emploi au cours de cette réorganisation. On devra s’épauler et je pense que le DRH et le DG seront de notre côté. As-tu encore entendu des réactions ?

- Non, tout à l’heure, je parlais avec des collègues mais le sujet était léger, elles me complimentaient sur ma robe et on a parlé chiffons. Lorsque je travaillais au service juridique je croisais peu de collègues, mon travail était plutôt administratif. Ces réunions journalières me font côtoyer plus de personnes qui avant ne me remarquaient même pas. Je sens que la clientèle de l’atelier de maman va s’étoffer.

- Je ferais bien de demander un pourcentage ! non mais sérieux, si ta maman à des besoins de croissance, je lui en parlerai.

- Je ne comprends pas Pierre ?

- Pour être clair, je pourrais peut-être trouver à l’aider dans son développement, mes contacts au Congo sont anciens mais ils fonctionneront encore, je suis sûr !

- Maman s’est toujours bien débrouillée, du temps de papa beaucoup d’épouses de ses collègues venaient à l’atelier. Depuis elle confectionne beaucoup de robes pour des mariages. Tu sais peut-être qu’à cette occasion les femmes se choisissent un tissu pour être toutes identiques !

- Oui, j’eus l’occasion d’assister à un mariage au Cameroun. C’est très joli, mais je m’étais fait piéger, je croyais faire un petit passage pour déposer mon cadeau pour les mariés, j’ai été bloqué à la fête toute la journée. On m’avait placé comme hôte d’honneur à la première table et je n’en suis sorti que tard dans la soirée. De plus je n’ai pas pu refuser de danser avec toutes les femmes !

Amina éclata d’un rire discret mais si musical :

- Oui, j’ai vu que tu attires beaucoup de femmes, je te rappelle ce qui s’est passé lundi… et puis au bureau l’hôtesse en charge du café ne cesse de te lancer des œillades et de trémousser son derrière ! Et regarde la serveuse ici, elle me tue de son regard de jalousie.

- Amina tu exagères, viens allons voir cette maison.

Effectivement Zakpa connaissait l’adresse, il nous avoua qu’il avait été le chauffeur du dernier blanc ayant vécu dans cette maison. C’était vraiment tout près du restaurant.

En arrivant Amina, était en admiration devant cette maison, d’accord la peinture extérieure avait un peu souffert, c’est typique sous les tropiques, le soleil et l’humidité entraînaient rapidement une certaine dégradation. Mais c’était une question d’un coup de pinceau et d’huile de bras.

Le jardin était bien entretenu et le gardien nous accueillit en nous saluant comme « Monsieur et Madame » ce qui déclenchait le rire d’Amina, surtout quand il demandait si nous allions habiter ici !

Je dus le décevoir beaucoup en disant que la maison était pour moi seul… le jardin était entouré de murs très hauts mais recouverts de magnifiques bougainvilliers ce qui enlevait le caractère sinistre de cette muraille.

Nous pénétrâmes à l’intérieur, la maison était immense, pouvant loger 6 personnes. Amina courrait de pièce en pièce, revint vers moi toute éblouie :

- Je croyais que la maison de mes parents était grande mais celle-ci est immense !

Abstraction d’un peu de poussière et des draps sur les fauteuils, la maison était bien entretenue. Elle serait rapidement habitable. Toute la maison était équipée d’air conditionné

La salle à manger avait une table ronde et un plateau tournant au centre de la table et huit chaises.

Le salon était composé de 4 fauteuils, 2 canapés, une TV grand écran plat. Le mur du fond était une grande baie vitrée donnant sur le jardin, à côté du salon un plus petit salon bureau avec armoires.

La cuisine équipée d’une grande gazinière, four, four à micro-ondes, lave-vaisselle, machine à pain, mixer, blender et à côté de la cuisine une pièce séparée servant de réserve avec 2 grands congélos horizontaux et des rayonnages pour provisions, une autre pièce avec machine à laver et sèche linge. Amina ne connaissait pas toutes les machines, certaines lui étaient familières mais d’autres pas comme le lave-vaisselle, le micro-ondes, la machine à pain et le sèche-linge. Je sais que c’est une liste très détaillée, mais j’ai l’habitude de loger dans des maisons mises à ma disposition et je fais toujours un inventaire détaillé de l’équipement, pour ne pas demander ultérieurement des compléments.

C’était super, je savais déjà que j’allais venir habiter ici, même avec un boy cuisinier ou une boyesse, j’aimais quand même cuisiner moi-même de temps à autre.

Amina était déjà filée vers les chambres, je la trouvais dans la chambre principale, elle ne regardait pas vers le lit mais vers le mur qui faisait face au lit ! Ce n’est pas vrai ! Une peinture grandeur nature représentant une femme blanche nue chevauchant un homme tout aussi nu dont le sexe était caché entre les jambes de la femme. Amina était muette, les yeux fixés sur ce tableau. Et puis je vis sur l’autre mur, la même femme couchée, les jambes écartées et un homme qui apparemment lui prodiguait des caresses sur son intimité avec sa bouche.

- Amina, ne reste pas là !

- Si tu loges ici tu vas garder ces tableaux ? demanda-t-elle

- À ton avis ? Non, les peintures sont belles et réalistes, mais ne me conviennent pas. Je les mettrai dans la remise face contre le mur ou mieux encore emballées à l’abri des regards. Je ne tiens pas à créer des incidents avec le personnel ou des visiteurs.

- Tu les trouves belles, les femmes blanches sont-elles comme ça ?interrogea-t-elle

- Oui, viens, ne reste pas là…

Je sortis de la pièce mais Amina était figée et ne pouvait quitter ces peintures des yeux, puis sortit enfin en secouant sa tête. Elle était manifestement très troublée, je n’osais rien dire ! Je n’allais certainement pas dormir en regardant ces tableaux ! Le locataire précédent affichait clairement ses goûts et je m’étonnais que personne ne les ait décrochés. Il devait s’exciter tous les soirs à moins que ce soit pour se mettre dans l’ambiance… avec quelqu’un dans son lit !

Les deux autres chambres étaient de dimensions plus modestes et étaient décorées de tableaux scène de chasse à courre pour l’une et de paysages désertiques pour l’autre, je pensais peut-être des dunes du Sahara ou du désert de Namibie. Chaque chambre avait une salle de bains attenante. Avec tout ça je n’avais pas été dans la salle de bains de la chambre principale, je la verrai plus tard !

Restait la terrasse couverte qu’on appelle aussi barsa, elle était grande, couvrait toute la façade arrière, on pouvait y accéder depuis le salon, le bureau ou la chambre principale. Totalement couverte les parois extérieures étaient une toile moustiquaire et au plafond un grand ventilateur plafond. Une table et quelques chaises en rotin et un salon de 2 fauteuils et un divan également en rotin garnis de coussins gris-bleu.

Malgré la saison des pluies, le jardin était encore bien fleuri, Amina vint s’asseoir dans un des fauteuils en rotin à côté de moi, toute pensive. J’ai l’impression qu’elle était encore troublée par les deux peintures très suggestives. Je lui demandai :

- Comment tu trouves ?

- Comme je t’ai dit tout à l’heure cette maison est très grande, n’est-ce pas trop pour toi seul ?

Je répondais :

- Non j’ai toujours aimé d’avoir mes aises, et puis cela me permettra de recevoir des visiteurs.

- Ah ?

- Eh bien oui, je ne suis pas un ermite ! d’accord comme je t’ai déjà dit je suis célibataire, mais j’ai des amis et amies. Par le passé certains sont déjà venus me voir en Afrique lors de longues missions.

- C’étaient des amis ou des amies ? demanda-t-elle.

- Les deux, mais surtout des amies.

- Des femmes blanches ? insista-t-elle

- Oui, je n’ai jamais fréquenté des femmes de couleur.

En disant cela, je voyais son visage, s’assombrir un instant. Je ne sus comment interpréter cette réaction – était-ce contre les femmes blanches que j’invitais ou pour la négation contre les femmes africaines. En y réfléchissant, je me disais que si Amina n’était pas mon assistante… Non, Pierre pas ça ! Maîtrise toi… elle mignonne mais touche pas ! c’est tabou…

Le soir tombait et comme on se voyait tout le week-end je lui proposais de rentrer avec Joseph, moi je rentrerai avec Zakpa.

- Tu veux manger quelque chose avant de partir ?

- Non, c’est bien gentil, je mangerai avec maman comme d’habitude.

- OK j’appelle Joseph et je lui donne l’adresse de la villa, comme cela, tu peux rentrer directement d’ici.

Ainsi fut fait, en me disant au revoir elle me donnait un petit bisou sur la joue, je n’étais plus surpris cette fois contrairement à ce matin et je lui rendis son baiser.

- À demain Amina ! Dix heures te convient ?

- Oh, je veux venir plus tôt, je ne fais jamais la grasse matinée, 9 heures c’est mieux !

- Cela me convient, à demain !

Jour 5 * vendredi (suite et fin)

### Amina ###

La maison était magnifique, pourquoi étais-je si contente de la visiter ? Elle était vaste, aérée avec tout le confort européen. Si ce n’est la luxuriance du jardin tropical, on aurait pu se croire en France. Pierre avait de la chance, il faut croire qu’il était apprécié par la direction française pour que sur un claquement de doigts on lui proposât cette maison. D’accord elle était inoccupée mais on aurait pu lui proposer une maison plus petite ou un appartement en ville et mettre cette grande maison en location. Dans le voisinage il y avait beaucoup de grands responsables du régime qui voulaient être près du Président et donc il n’y avait beaucoup de possibilités de la louer.

Le gardien me fit rire lorsqu’il croyait qu’on était ensemble « Monsieur et Madame ! » mais dans le fond de mon âme cela ne m’aurait pas déplu. Amina arrête de rêver, c’est ton patron ! pas ton copain ou ton petit ami !

La cuisine était immense, cela me rappelait Paris, j’aurais bien aimé cuisiner ici comme en France, lorsque Gisèle et moi nous nous faisions à manger. Ah, le temps heureux, est-ce qu’un jour je retournerai là-bas ? À part Gisèle, j’avais perdu tout contact avec mes autres amis et amies, la période de deuil de mon père avait tout effacé. Mais comme disait Pierre, profite du temps présent et j’entrepris d’explorer la maison sans attendre Pierre qui examinait les pièces en détail.

C’est ainsi que j’arrivais dans la grande chambre à coucher avec un très grand lit, on pouvait s’y coucher à quatre sans être serrés. Je continuais vers la salle de bains. Quel luxe ! baignoire grande comme une piscine, douche, deux lavabos. On se croyait dans un palais, puis je revins sur mes pas dans la chambre et là ce fut un choc, je n’avais pas vu ces deux tableaux en entrant car ils étaient sur le mur de l’entrée de la chambre et derrière l’ouvrant de la porte !

Une grande peinture avec une femme blanche nue assise sur un homme tout nu qu’elle chevauchait, mais on ne voyait pas son sexe. La femme était assise dessus. Et puis sur l’autre mur, encore une femme couchée sur le dos, les jambes écartées et un homme sur elle, avec sa tête entre ses jambes près de son intimité. Je ne pouvais plus bouger, je n’avais jamais vu ça. C’était horrible, sur les deux tableaux, la figure de la femme était déformée par la douleur ou le plaisir ? Je ne pouvais pas détacher mes yeux, les seins de la femme étaient gros mais les aréoles toutes petites, comme celles de Gisèle que j’avais vue un jour furtivement dans ma salle de bains alors qu’elle prenait une douche. L’homme avait des poils sur les bras et le torse bien musclé d’ailleurs. Ils étaient beaux mais ces peintures dégageaient une sensualité et un érotisme fulgurant. Je voulais prendre mes seins en main tellement que je sentais une forte pression mais l’entrée de Pierre interrompit mon geste.

Je restais immobile, Pierre regardait ces tableaux durant de longues minutes puis se réveilla et me disait de ne pas rester là. Je me rappelle lui avoir demandé s’il comptait les laisser en place ce qu’il me répondit par la négative.

Je revins dans le living et le salon et le rejoignis sur la barsa. Il était assis dans un des fauteuils en rotin et je pris un autre siège à côté. J’étais encore choquée et à nouveau mon intimité était trempée, comment est-ce possible ? Cette vue horrible m’excitait ? Au bout de quelques minutes de silence, Pierre me demanda mes impressions. Je lui répondis que la maison était très belle mais trop grande pour lui seul. Mais il répliqua, que cela lui permettrait de recevoir des visiteurs d’Europe. Des amies quoi ! je me rappelais que lundi soir lorsqu’on s’était parlé après l’incident avec Thérèse, il avait mentionné son célibat mais qu’il avait des amies en Europe. Bah ! C’était son problème mais pourquoi avais-je une petite pointe de jalousie ? J’avais envie de lui ? Mais non, ce n’était pas possible, Amina tu rêves !

Comme le soir tombait et que je voulais rentrer, il appela joseph qui fut là dans le quart d’heure. Comme au matin je donnais une bise à Pierre en partant et cette fois il ne fut pas surpris et m’embrassa en retour. Qu’est-ce qu’il sentait bon !

Le vendredi soir la circulation était démente, il nous fallait bien une heure pour rejoindre la maison. Je confirmais à Joseph de me prendre le lendemain vers 8 heures pour être à 9 heures à son hôtel. Je saluais maman qui me demanda comment avait été ma journée avec « Pierre », elle avait un petit sourire en insistant sur le fait que je l’appelais par son prénom.

En mangeant je lui racontai les évènements, la réunion où Pierre m’avait encouragée à poser des questions, notre déjeuner, le succès de ma robe jaune auprès de mes collègues qui m’avaient demandé où je l’avais achetée, les regards dans le restaurant. En riant je lui disais qu’elle devrait me donner des cartes avec ces coordonnées. « J’y penserai » me répondit-elle. « Un jour, on organisera un défilé à l’atelier et tu seras mon mannequin étoile ! »

Puis on parlait un peu de la journée de demain, que visiter sans faire des centaines de kilomètres et du repas du soir. J’essayais vainement de savoir que ce qu’elle avait l’intention de préparer à manger ; elle me demandait juste s’il aimait des mets en particulier ; je n’en avais aucune idée. Les déjeuners qu’on avait partagés au restaurant, il avait mangé du poisson et de la viande sans exprimer un choix particulier. Je pouvais juste ajouter qu’il était familier de l’Afrique et qu’il avait certainement déjà mangé de la cuisine traditionnelle, puisque ses missions l’entraînaient fréquemment en brousse.

Et puis je ne pouvais pas omettre la visite de la maison qu’il allait vraisemblablement occuper. Je lui donnais le lieu et la description détaillée sans parler des tableaux de la chambre à coucher. Maman écoutait attentivement demanda quelques détails mais sans plus.

Comme je voulais être en forme demain, je me préparais à monter dans ma chambre, lorsqu’elle me demanda comment je comptais m’habiller demain, je lui répondis en riant : « mes vêtements ‘de travail’ bien sûr ». Maman me fit un grand sourire : « bien sûr » et m’embrassa pour la nuit « dors bien ma chérie »

Je me laissais aller dans le sommeil au bout d’un moment je sentis quelque chose entre mes jambes qui me chatouillait et je passais ma main sur mon intimité mais je touchais une tête avec des cheveux. Oh, c’était Pierre qui me léchait le clitoris, je sentais des vibrations intenses, je n’avais jamais senti de pareil aussi fort. Je poussais avec mes mains sur sa tête pour qu’il continue, je murmurais son nom en disant « je t’aime – fais-moi l’amour ». Sa tête remontait sur mon corps, embrassant mon ventre, puis mes seins, il les suçait l’un après l’autre, tout mon corps était en feu. Il embrassait mes lèvres, mon nez, mes yeux, mon front ; c’était doux et sensuel. J’allongeais mon bras vers son ventre, je sentais un peu de duvet, puis je pris en main ce qui touchait mes cuisses, c’était chaud et doux, sa verge en érection ! Je voulais la voir, je repoussais Pierre pour qu’il s’allonge sur le dos et ma bouche descendait sur son torse tenant toujours son membre dans ma main. Il sentait bon, j’embrassais ses tétons, je lui fis même des suçons. J’entendais son râle profond de jouissance et je descendais encore plus sur son ventre en le parsemant de baisers, jusqu’à ce que ma bouche touchât son pénis. Là aussi je lui donnais de doux bisous, sa verge était chaude et son gland un peu humide, je le mis en bouche. Son goût était un peu salé, mais je trouvais cela délicieux, je fis des caresses avec ma langue puis enfonçais son bâton très loin entre mes lèvres puis remontais et redescendais alternativement. Pierre me prit la tête pour accompagner mon geste en murmurant mon nom et demandant de continuer. Je voulais plus et me relevai pour le voir tout nu, il était beau, sa poitrine et son ventre étaient musclés et durs, j’écartais mes jambes en l’enfourchant comme pour monter sur un cheval. Sa bite était juste devant mon sexe, de la main je le pris fermement et le plaçai dans ma fente et je m’enfonçais dessus. Oh, la douce sensation de le sentir vibrer en moi ! Avec mes mains et mes jambes je faisais monter et descendre mon corps sur sa verge jusqu’à l’explosion. Je jouissais et sentis en même temps son sperme envahir mon corps. C’était divin ! je ne pouvais m’arrêter de prononcer son nom pendant que lui murmurait le mien contre ma tête, sa respiration contre mon oreille me fit encore plus vibrer et je me couchais sur lui en embrassant sa bouche et un lui disant « je t’aime, mon amour ».

Je me réveillais doucement j’étais dans ma chambre, mon réveil lumineux indiquait 2h30. Pierre n’était pas dans ma chambre, il n’était jamais venu ! Ce n’était qu’un rêve. Et pourtant je sentais encore des vibrations dans mon ventre et je sentais du liquide entre mes jambes, non ce n’était pas sa semence mais un fluide sortant de mon corps. Je ne comprenais pas ce rêve, je n’avais encore jamais couché avec un homme. Comment pouvais-je avoir ces sensations de pénétration dans mon vagin, alors que j’étais encore vierge ! Je me levais pour essuyer mes jambes et les draps tout mouillés, puis me recoucha comblée « oh, Pierre reviens, caresse-moi encore » et me rendormis heureuse.

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