Chapitre 13  -- the day after !

16 minutes de lecture

### Lysa ###

Jour 9 (mardi semaine 2) suite et fin

Quelle soirée, Pierre était merveilleux ce soir, en début de soirée Amina rentrait avec un grand sourire aux lèvres. Elle me raconta qu’elle avait passé une agréable journée avec Pierre à préparer une inspection en brousse. Puis à déballer les affaires de Pierre qui étaient stockées dans les malles métalliques qu’on venait de livrer à la villa. Je l’écoutais gazouiller de bonheur, elle s’était fait une nouvelle amie : la boyesse de Pierre qui, à l’entendre, avait un excellent comportement, cuisinait très bien et se préparait à gérer le quotidien de Pierre.

J’appris aussi que c’était sa dernière nuit à l’hôtel et que demain il dormirait dans sa maison. J’avais envie de caresses, d’avoir un orgasme comme Pierre m’avait donné dimanche et je ne pouvais plus attendre.

Amina montait se coucher dans sa chambre et j’eus soudain une idée. Je prétextais à Amina d’avoir reçu un appel d’une nouvelle cliente pour une très grosse commande. Je montais rapidement dans ma chambre pour mettre un boubou de couleur sombre, un énorme foulard que j’enroulais autour de ma tête pour masquer mon visage. Je téléphonais à la compagnie de taxis que j’utilisais lorsque Joseph n’était pas disponible. Je sortis de la maison à l’approche du taxi en donnant l’adresse de l’hôtel de Pierre. Je le fis s’arrêter à proximité et je rejoignis la réception en demandant le numéro de la chambre de Pierre en disant que j’étais attendue. Le réceptionniste me donna le numéro sans discuter et j’envoyais un SMS à Pierre lui signalant que je voulais le voir immédiatement, il répondit laconiquement « viens ».

Arrivée à sa chambre il ouvrit immédiatement après que j’eus frappé à sa porte. À l’ouverture, je lui expliquais le but de ma visite : j’avais envie de lui et de ses caresses !

Sans attendre la réponse et sans un mot de plus, je me jetais dans ses bras en desserrant mon boubou qui tomba à mes pieds et en jetant le foulard loin de moi. Pierre vit que j’étais totalement nue, je frottais mon ventre contre sa verge, défit sa ceinture, j’enlevais sa ceinture et abaissai d’un coup son pantalon et son caleçon et je mis sa verge dans ma bouche.

Pierre refusait la fellation que je m’apprêtais à lui donner et me coucha sur son lit. Où nous finassâmes en 69. C’était merveilleux, dimanche j’étais déjà convaincue qu’il avait une grande expérience avec les femmes, mais maintenant c’était le summum. Il m’excitait d’abord avec sa bouche jusqu’à l’orgasme, puis sortit une capote que je me fis un plaisir de lui enfiler. J’avais une grande expertise de cette chose car depuis des années mon défunt mari et moi nous l’utilisions comme préservatif. J’étais encore fertile malgré mon âge et je ne tenais plus à avoir un autre enfant.

Il fut d’une tendresse extraordinaire, j’eus un deuxième orgasme avec Pierre enfoncé dans mon corps, suivi d’un autre lorsque je sentis son éjaculation ! J’étais éblouie par ces deux orgasmes coup sur coup et je réalisais que je l’avais griffé méchamment dans son dos pendant ce rapport. J’étais comblée, mais en sueur malgré la climatisation.

Il m’invita à partager sa douche, en nous savonnant mutuellement sans oublier la moindre parcelle de nos corps, je découvris une morsure sur son épaule ! Mon Dieu je me rappelais l’avoir mordu dimanche dans le feu de l’action pour étouffer mes cris. Je ne dis rien mais continuai à le savonner avec plus de tendresse. En passant sur son entre-jambes Pierre eut une nouvelle érection et cette fois, je pris son membre en bouche jusqu’à l’éjaculation et j’avalais son sperme sans hésiter.

Il me fit encore quelques caresses en me séchant, puis une fois rhabillée je m’enfuis comme j’étais venue. Je repris un taxi qui me ramenait à la maison. Minuit était largement passé, je me couchais sans un bruit et avant de m’endormir, je repassais le film de cette soirée dans ma tête. À aucun moment on s’était embrassé sur la bouche et ni lui ni moi n’avions prononcé des mots comme « je t’aime ».

Sans accord préalable on s’était limité à du sexe ! Le film dans ma tête n’était pas encore terminé que je m’assoupis.

Jour 10 (mercredi – semaine2)

### Amina ###

Mon petit réveil sonna à 6h30, comme d’habitude, je descendis pour saluer ma mère. Personne ! Étonnant, maman est toujours réveillée avant moi !

Je remontais quatre à quatre et toquai à la porte de maman ; pas de réponse ! J’ouvris la porte et je vis maman couchée sur le ventre, nue, sans couverture !

Je lui touchai gentiment l’épaule mais maman fit un bond en criant « Pierre !»

- Maman c’est moi Amina ! Réveille-toi ! Il est passé 6h30 !

- Merci ma chérie, j’ai vraiment mal dormi !

- Oui, tu criais le nom de Pierre, était-il dans ton cauchemar ?

- Comment, j’ai crié son nom ? Je ne me souviens pas de mon cauchemar.

- Ma pauvre maman, Tu as dû lutter contre des monstres ! Tu es toute nue !

- Pardon ma chérie, je me lève tout de suite. Mange un peu de céréales ce matin. Car je n’ai plus le temps de préparer ton petit-déjeuner !

Maman était vraiment bizarre ce matin, elle avait une mine fatiguée mais pas triste du tout. Elle avait un petit sourire ; peut-être avait-elle rêvé de Pierre sans se souvenir. Comme cela m’était déjà arrivé aussi de rêver de Pierre ; je n’insistais pas !

Joseph passa à l’heure habituelle et nous partîmes comme d’habitude. Maman avait une grosse commande à finaliser pour vendredi et donc elle devait être un peu stressée.

En arrivant au bureau, j’étais la première comme d’habitude mais Pierre m’envoyait un SMS pour dire qu’il serait plus tard et d’aller à la réunion du matin sans sa présence ! Je me rappelais alors qu’il quittait l’hôtel et donc son absence était normale.

J’étais fière d’aller à la réunion sans mon chef et fis très attention à noter le maximum d’informations pour le briefer à son arrivée. Mais à midi, toujours pas de nouvelles, j’essayais de lui téléphoner mais n’obtins aucune réponse. Je lui envoyai donc un petit SMS en demandant « où es-tu ? ».

Un peu plus tard, il m’envoya un message précisant qu’il était à la villa et qu’il me rejoindra après 14 heures.

### Pierre ###

Je me réveillai ce matin avec un horrible mal de tête, pourtant je n’avais pas bu ! Par contre je me souvenais clairement de la partie de galipettes avec Lysa ! Évidemment, son passage s’était terminé très tard (en fait très tôt ce matin !)

Cette deuxième séance de sexe était trop bien ! Mais du coup je me posais beaucoup de questions : Lysa était en manque de sexe, j’étais son défouloir, son sex-toy ? Il faudra canaliser cela si jamais il y a d’autres épisodes. Car je ne me faisais aucune illusion, il y aura une/des suite·s !

Nous avions tout deux joui au-delà de la normale. Notre liaison n’était pas coupable en soi, puisque Lysa était étrangère à l’entreprise, mais créait quand même une situation difficile dans ma relation avec sa fille qui était mon employée. Bon, ce n’était pas de l’amour, aujourd’hui on dirait « sexfriends ». Devait-on se cacher ? Garder cette relation secrète ? Et puis comment pouvait évoluer cette relation. Je n’avais jamais baisé une noire ! et hier j’avoue, j’y ai pris du plaisir. C’était totalement différent de la séance de dimanche ! Cette séance-là, était une masturbation mutuelle, pour calmer Lysa de sa tension sexuelle ! Mais hier soir, je la baisais ! Et j’y ai pris mon pied !

C’est avec cette pensée en tête que je pris mon petit-dej et emballais mes affaires. La note d’hôtel signée, Zakpa me conduisit à la villa (« chez moi » !) en j’envoyais un SMS à Amina pour lui signaler que j’étais retardé et de commencer la réunion sans moi.

Après avoir salué Ninah, je lui demandais de ne pas me déranger ! Une fois dans ma chambre je m’étendis sur mon lit tout habillé et je m’endormis…

Je fus réveillé par le SMS d’Amina « où es-tu ? » je lui répondis : « arriverai après 14h » je n’avais pas envie de lui téléphoner ! Je demandais à Ninah de me servir un encas froid comme déjeuner.

Elle me plaisait cette fille ! habillée d’un blouson blanc qui ne cachait pas beaucoup de ses formes, un petit short gris clair laissant des fines jambes nues, elle se déplaçait pieds nus. Elle avait un grand sourire mais parlait peu. Au moins pas de bavardage inutile. La veille, en allant faire le shopping avec elle et Amina, je n’avais pas fait fort attention à son physique. Elle m’avait accompagné vêtue d’un boubou très sage, mais une fois rentré elle s’était mise dans la même tenue qu’aujourd’hui, mais je n’y avais pas porté beaucoup attention.

La rencontre d’hier soir avec Lysa avait par contre suscité en moi un regard différent sur les femmes noires et du coup j’appréciais mieux la vision de Ninah. Lysa m’avait chamboulé, je n’étais pas un désaxé sexuel ; avant une relation quasi hebdomadaire avec mes amies hôtesses de l’air me suffisait amplement. Du sexe sans sentiments. Par le passé les rencontres se faisaient un peu au hasard : elles savaient où je travaillais et en fonction de leurs escales elles me donnaient le programme de leur disponibilité. Il est arrivé plusieurs fois de me retrouver avec deux charmantes compagnes pour un soir. Je devais leur plaire au niveau prestations car il n’y eut jamais de jalousies.

L’escale Kinshasa était assez calme et la première semaine au Congo ne m’avait pas permis de rechercher le contact. Maintenant que j’avais un « domicile fixe » je m’attendais à plus de possibilités. Mais la peau d’ébène depuis m’avait envoûté, Amina d’abord, Lysa surtout et maintenant Ninah.

Je trouvais Ninah jolie à regarder, mais je ne tenais pas à en faire ma « ménagère » au sens sexuel du terme. J’avais vu trop de blancs tomber dans le piège de la boyesse et qui avaient eu du mal à se sortir de ce genre de relation. Dans certains cas cela se terminait bien comme un mariage dans d’autres cas après beaucoup de disputes, se terminait par un dédommagement financier. J’ai même dû intervenir une fois avec avocat et tribunal car la malheureuse était enceinte et prétendait que l’enfant était de son « patron ». À l’époque c’était sans les moyens d’analyse comme l’ADN et ça se termina mal. L’entreprise n’avait pas eu d’autre solution que de dédommager la boyesse et de renvoyer le blanc en Europe.

Bien, il était temps de rejoindre le bureau, Zakpa avait repris ses habitudes et parlait avec le boy en m’attendant. Mon mal de tête avait disparu et donc j’étais prêt à préparer le voyage de demain.

Au bureau Amina m’accueillit avec soulagement. Elle avait eu un peu d’inquiétude, mais m’avoua avoir téléphoné avec Ninah qui l’avait rassuré en disant que je dormais ! Bon le réseau maffieux fonctionnait ! avec deux espions : Zakpa et Ninah, dans la maison. Amina n’aura aucun mal à me localiser et connaître mon emploi du temps. Ce ne sera pas évident de protéger ma vie privée !

Amina, me trouvait une mine fatiguée, (non tiens ?), je la rassurais en disant que mon mal de tête était passé.

- C’est peut-être le palu ? me demanda-t-elle

- Non, c’est très gentil de t’inquiéter de ma santé, mais avec toutes ces années d’Afrique, je ne prends plus d’antipaludéens, j’ai assez de quinine dans le sang. Et j’ajoutai pour la faire rire :

- Je bois régulièrement un gin tonic pour me soigner !

Amina me confirmait que la réunion de ce matin n’était pas très productive (j’étais absent !) mais me confirma que l’avion était prêt pour le décollage à 9 heures et que le plan de vol était approuvé par les autorités. En effet, la sécurité intérieure était encore stricte et tout déplacement d’avions privés devait obtenir une autorisation particulière. Amina me rassura que l’entreprise avait de bonnes relations et que les autorisations s’obtenaient sans problème.

Le gouvernement utilisait régulièrement les avions et l’hélico de la société.

Nous révisâmes les points principaux du dossier : le chiffre d’affaires, le personnel de cadre les ouvriers, le charroi, les stocks de produits phytosanitaires.

Vers 17 heures, Amina me demanda la permission de rentrer, comme sa maison était sur le trajet de l’aéroport, je convenais que je la prendrai demain au passage avec Zakpa.

Elle me dit encore qu’elle voulait voir sa maman qui paraissait malade ce matin. (Ah bon ?) en disant cela, elle me sondait d’un regard insistant, mais je restais impassible comme un joueur de poker ! Lysa avait certainement eu une courte nuit ! Ma verge s’en souvenait encore et j’eus une érection qu’Amina vit de son regard malicieux. Est-ce qu’elle avait des soupçons ?

Je partais aussi à la maison, sans avoir eu de nouvelles de sa maman. De toute façon je ne tenais pas à la contacter…

Ninah m’accueillit avec un grand sourire, je l’avisais que j’allais préparer mes bagages. Je lui demandais de me plier deux chemises que je choisis et un pantalon, j’ajoutais deux sous-vêtements, des chaussettes et une paire de chaussures de rechange dans un sac à chaussure. Elle avait sorti une valisette « bagage cabine » de la remise et empila mes affaires soigneusement.

- Merci Ninah, c’est très bien, tu es un ange !

Elle me dévisageait étonnée :

- Oh, merci Monsieur Pierre, c’est tout naturel, comme cela, je pourrai préparer l’essentiel de votre bagage pour les voyages suivants il suffira de me dire le nombre de jours de votre absence. Désirez-vous un pique-nique pour vous et Amina ?

- Ce serait bien aimable, mais il ne faut pas grand-chose : Amina a un appétit de petit oiseau !

- Oui, Monsieur, elle soigne sa ligne !

Cette fille me plaisait, efficace, souriante, prenant de bonnes initiatives, elle quitta ma chambre avec un petit rire. Il me semblait qu’elle remuait intentionnellement son petit derrière ! Aguicheuse ? Ou simplement joyeuse ayant un plaisir de vivre évident !

Un peu plus tard, elle m’annonça que le repas du soir était servi en termes stylés :

- Monsieur est servi ! Désirez-vous une boisson ?

C’était très loin d’un cuisinier qui m’avait fait rire il y a quelques années : il annonçait toujours le repas d’un « tjop Monsieur ! »

Ninah me servit à ma demande une bière et me versa la boisson avec un col de mousse parfait. L’école de cuisine lui avait laissé d’excellentes habitudes !

Après le repas je m’installais dans le salon pour regarder les nouvelles à la télévision. Ninah vint me saluer m’avertissant qu’elle rentrait et qu’elle serait là à 6 heures du matin.

Je la remerciais en lui souhaitant bonne nuit « à vous aussi Monsieur, c’est votre première nuit ici ; qu’elle soit douce ! » me répondit-elle.

### Amina ###

En rentrant, je trouvais maman dans la cuisine ; elle m’annonça qu’elle était rentrée très tôt de l’atelier, car elle n’était pas en forme ! J’étais désolée, maman était assise dans la cuisine la tête dans les mains, le regard triste, un peu perdue dans ses pensées. Elle devait certainement avoir un coup de chagrin, pensant à papa ! Je m’assis à ses côtés pour la consoler. Soudain, elle me serra dans ses bras et pleura à chaudes larmes. J’en eus du chagrin aussi et finalement on était là comme deux malheureuses à pleurer silencieusement !

- Oh ma chérie, je dois absolument me ressaisir et penser à notre avenir ! Tu as la chance d’avoir un travail intéressant, moi j’ai l’atelier qui n’a jamais aussi bien fonctionné. Invites Pierre le week-end prochain, c’est peut-être égoïste de ma part mais sa présence m’a fait du bien. Même si c’est un blanc, il est sympathique, cette présence d’un homme dans cette maison me manque !

- Maman tu es en train de me dire que tu es amoureuse de Pierre ?

- Mais non ma chérie, la présence de ton père me manque cruellement et Pierre ne le remplacera jamais dans mon cœur, mais son intelligence, ses discussions intéressantes, comblent un vide. J’apprécie énormément ce qu’il a fait pour toi et j’avoue que mon opinion à son égard a évoluée.

- Très bien maman à notre retour vendredi soir, je peux lui proposer de s’arrêter chez nous si tu veux, je n’aime pas de te voir aussi triste ! On aura certainement des tas de choses à raconter. Moi j’ai un peu peur du voyage, les grands avions ce n’était déjà pas ma tasse de thé, mais j’appréhende le vol dans un petit avion ; Pierre a tenté de me rassurer en disant que c’était un bimoteur et que la panne des deux moteurs à la fois était une extrême faible probabilité, mais je n’ai pas vraiment confiance.

- Ma chérie, tu ne te rappelles peut-être pas mais papa a souvent voyagé comme ça à l’intérieur du pays pour voir les projets à financer qu’on lui proposait. Il a eu peur parfois mais finalement il est mort stupidement d’une crise cardiaque dans la rue, ici à Kinshasa !

- Oui, je sais, je pense souvent à lui et j’ai honte de te le dire, mais Pierre est si gentil avec moi et me fait oublier un peu la présence de papa.

- Viens ma chérie, disait maman mangeons un peu et puis préparons tes bagages pour demain. Je suppose que tu prends tes vêtements ’de travail’ et tes chaussures de marche ; je te conseille aussi un boubou et des ballerines pour le dîner du soir à l’hôtel. Tu es tellement jolie habillée en traditionnel.

- Tu as raison maman, je prendrai la robe jaune ! Je crois que Pierre à un faible pour celle-là !

Je ne pouvais pas révéler à maman qu’il préférait certainement la robe blanche aux croisettes, mais je ne me voyais pas avec mes épaules nues, elle couvrait à peine mes seins, entouré des directeurs centraux et ceux de la plantation, j’aurais fait sensation !

*

Jour 11 (jeudi semaine 2)

### Ninah ###

Il est 6 h 30 et je n’entends encore aucun mouvement dans la chambre de Monsieur. Comme il n’est pas méchant comme le DG d’avant, je toque à sa porte, rien. Donc je rentre sur la pointe de mes pieds nus, il dort comme un bébé. Il est couché sur son dos, les yeux clos. Quel bel homme ! il est musclé presque pas de poils, son sexe n’est pas au repos mais ce n’est pas une grande érection non plus. Ninah, ne fait pas de bêtises, si tu veux garder ton travail, sois naturelle, fait simplement comme si c’est ton frère ou ton père ! Je dois me retenir de ne pas le caresser sur son ventre, prendre sa verge ! Mon Dieu, je dois serrer mes jambes du liquide coule de ma fente !

Je suis donc raisonnable et je caresse doucement son visage, sa barbe pique un peu, ben oui il ne s’est pas encore rasé ! Ma main courre sur sa joue et il ouvre les yeux et il me sourit :

- Mbote Ninah !

- Mbote Monsieur, je crois qu’il est temps de vous lever !

### Pierre ###

Je suis réveillé d’une caresse sur mon visage par Ninah dont les yeux brillent de plaisir ! Comment pourrais-je me fâcher contre une si gentille attention. Je comprends qu’elle scrute ma nudité, soyons naturel, cela sert à rien d’essayer d’attraper un drap qui est de toute façon hors de ma portée !

Je me lève donc, mais les lois de la nature sont contre moi, je bande au lever comme c’est normal pour des hommes en bonne santé. Je la regarde dans les yeux, mais elle regarde plus bas vers mon épée. Je me dirige le plus naturellement du monde vers la salle de bains et je sens son regard sur mon dos et mes fesses. Je sais qu’elles sont belles, mes copines ne se gênent pas pour me le dire quand elles ont la vue sur mon verso !

Elle ne dit rien, moi non plus, ça restera pour nous deux un souvenir très agréable. Ce n’est pas un incident domestique, c’est la réalité. Il n’y a eu aucune provocation, ni geste déplacé, sa caresse sur ma joue était un geste fraternel, même j’oserai dire de tendresse.

En sortant de la salle de bains, habillé je pris place à table pour le petit-déjeuner. Elle vint me servir le café et les œufs avec un magnifique sourire, sans aucune allusion à mon réveil. Je la regardais droit dans les yeux, c’est une habitude naturelle chez moi de regarder toujours les yeux de mon vis-à-vis ; c’est la nature de mon regard qui permet à mon interlocuteur de connaître mes sentiments : aimable, gentil ou fâché, courroucé ou totalement neutre. Ninah reçut donc mon sourire très amical et je sais l’effet de ce regard. Elle était heureuse !

J’entendis la voiture et mon déjeuner avalé, je pris ma valise cabine, Ninah avait déjà donné le paquet pique-nique à Zakpa et elle me souhaita un « bon voyage et à vendredi ». Je souriais en moi-même, me disant qu’elle allait être une princesse à écouter de la musique pendant tout le temps de mon absence.

Le trajet jusque chez Amina se passa sans problème, il n’avait pas plu et donc les dieux des embouteillages nous étaient favorables. Je rentrai dans leur maison, les deux femmes étaient encore attablées, mais prêtes. Amina m’embrassait sur la joue et dit au revoir à sa maman prit sa valise et son petit sac à dos pour la porter à la voiture. Lysa profitait de cette intimité providentielle pour m’embrasser dans une longue étreinte, ses lèvres douces me touchaient au coin de ma bouche et elle me dit :

- Amina et moi t’invitons à ton retour de voyage à rester chez nous, accepte s’il te plaît ! Je notais plusieurs choses – elle me tutoyait – elle m’avait serré contre son corps de façon non équivoque – ses lèvres étaient près de ma bouche – et son regard profond plongeait dans le mien. Que de signaux qui accompagnaient son invitation !

- D’accord Lysa, mais à charge de revanche le week-end d’après !

- Oh oui, merci Pierre !

Je sortis de la maison et Amina me regardait d’un air interrogateur se demandant sans doute où je restais !

À l’aéroport nous allâmes directement au terminal de l’aviation privée. Les deux pilotes faisaient la dernière inspection de routine. Un des pilotes me tendit un téléphone satellite en précisant de la part du DRH. Les communications téléphoniques sur place sont aléatoires. Amina et moi nous nous installions sur la rangée de sièges derrière les pilotes, les bagages et du matériel étaient disposés sur la dernière rangée.

Je voyais la peur sur le visage d’Amina et pour la rassurer je pris sa main en la serrant un peu :

- Ça se passera bien Amina, c’est plus bruyant qu’un Boeing mais sa vole très bien et avec un peu de chance tu verras le sol et les paysages beaucoup mieux que lorsque tu es rentrée d’Europe.

- Oui dit le pilote, on annonce peu de nuages, mais le risque de pluie n’est pas totalement exclu.

NDA : Lysa s’accroche à Pierre !

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