Chapitre 14

14 minutes de lecture

— Vous êtes sûrs qu'aucun Sylphe ne pourrait avoir pu commettre un tel crime ?

Dragïos posait de multiples questions à l'assemblée du peuple. Il cherchait la personne ayant pu tuer des membres de la tribu. Moukaï, de son côté, se faufilait entre les fauteuils en faisant glisser sa dague sur chacun d'eux. La kitsune était particulièrement énervée de perdre son temps avec des êtres si calme et naïf.

Elle souhaitait juste s'amuser à faire peur pour qu'ils réagissent et prennent enfin part à un combat ! Elle vit un Sylphe au teint bleu clair trembler et tapoter des doigts contre l'accoudoir quand le dragon posa la question, elle connaissait parfaitement ce genre de signe qui trahissait une certaine nervosité. Elle pointa donc sa dague en direction de l'homme avant de dire :

— Lui, il sait quelque chose.

Le Sylphe paniqua et tenta de fuir en courant vers la porte de la salle de l'assemblée. Dragïos s'approcha doucement en faisant danser l'une de ses griffes sur le corps du témoin qui l'observait effrayé.

— N'aies crainte mon ami, si tu réponds à chacune de mes questions, il ne t'arrivera rien.

Le Sylphe avala de travers ce qui le fit toussoter tandis que le dragon prononçait ces mots :

— Qui a tué mes amis ?

— Je... Je vous assure que je ne sais rien ! J'ai.. J'ai seulement vu... une ombre.. sur les toits.

Le jeune homme leva un sourcil posant un regard interrogateur sur ce qu'était cette « ombre ».

— Où l'as-tu vue pour la dernière fois ?

— Hum... Près de.. l'auberge.

— Alors ce sera là-bas que nous allons enquêter, Moukaï.

L'homme dragon arracha la dague. Il fit tomber le Sylphe sur le sol carrelé tandis que les deux compagnons quittaient la pièce. Ils se dirigeaient dans les rues étroites de Vénusis ; cette ville à la couleur beige, avec des portes et des volets marron clair sur lesquels les rayons du soleil tapaient chaque jour. Les rues faites de pavé en grès où certains symboles gravés rappelaient les croyances de ce peuple pacifiste. De nombreux Sylphes marchaient dans les rues, certains murmuraient des paroles entre eux à la vue du dragon et du kitsune marchant côte à côte avec chacun leurs armes dans leurs ceinturons.

Les cheveux blonds du jeune homme étincelaient d'une couleur or rare. Le soleil faisait ressortir sa peau légère mate avec des yeux d'un bleu électrique. Il portait une armure Sylphe pour supporter la chaleur du pays, mais aussi permettre au porteur de conserver son agilité et sa rapidité lors d'un combat. Elle était d'une couleur automnale. Il y avait aussi le casque Sylphe, qui comportait deux ailes de chaque côté ainsi qu'un symbole gravé en or véritable, il permettait de rappeler à quelle espèce il appartenait.

Quant à elle, elle portait une armure bien plus fluide et légère d'une couleur bleu océan, qui faisait ressortir les cheveux mauve de la kitsune. Son casque était orné de plumes provenant des animaux ailés, les Sophratis, avec des fentes en forme d'amande contournant parfaitement les yeux de la jeune femme, qui étaient d'un sublime turquoise. Un tatouage marquait sa peau dans le dos, d'un grand renard nommé Ligatios, un renard légendaire du peuple des kitsunes. La queue de l'animal s'enroulait autour de ses hanches. Elle était plutôt petite et menue, une cicatrice traversée ses lèvres dues à un combat.

Ils virent de nombreuses pancartes où était écrit « Baris », « Stalonis », « Vétilis » et « Vénulis ». Avec les quelques connaissances de la langue des Sylphes qu'ils avaient, ils prirent un chemin descendant vers le sud de la ville.


Au bout d'environ une heure de marche, ils virent un bâtiment faisant le double des maisons de ce peuple. C'était une construction récente puisqu'on pouvait remarquer que la grès était légèrement usé et le bois était parfaitement entretenue. Il y avait deux étages et une multitude de fenêtres où justement Moukaï remarqua un homme qui n'était pas un Sylphe qui les observait par la fenêtre puis disparaître quand il remarqua que la kitsune l'avait vu.

—Ce doit être lui, dépêchons nous avant qu'il ne fuit.

Les deux amis coururent en rentrant brusquement dans la vénulis où une Sylphide tressauta et se mit à hurler en voyant leurs armes. Ils ne firent pas cas de la femme et montèrent à l'étage où Moukaï et Dragïos se mirent à ouvrir chacune des portes, même s'ils durent en refermer certaines après avoir vu des scènes… Particulières. Moukaï enfonça la dernière porte et elle eut juste le temps d'apercevoir un homme qui croisa son regard, elle vit des pupilles de chat de couleur jaune avec des cheveux bleu foncé tandis qu'il disparut en sautant par la fenêtre. La kitsune se jeta elle aussi à la poursuite de sa cible pendant que Dragïos fouillait la pièce.


Le skinwalkers courrait en direction de Mikanos, il se dirigeait vers le sud des terres. Il se retourna et observa, de temps en temps, derrière lui la jeune femme aux cheveux mauve.

Il brandit son arc et encocha une flèche, qu'il tira lorsqu'il s'arrêta. La flèche siffla en transperçant l'air par sa rapidité, avant d'atteindre sa cible à l'épaule. La kitsune chuta dans le sable, alors que Nils dégaina son épée royale, gravé dans une des forges de Mikanos avec un des métaux les plus tranchant et résistant. Il analysait calmement son adversaire, en tournant autour de la jeune femme.

Moukaï grognait de colère, elle n'avait pas réussi à éviter la flèche. Elle frotta ses yeux avec ses mains gantés, le sable et la chaleur les irritaient. En les ouvrant, elle remarqua en premier, les yeux félins de son adversaire puis un symbole qu'elle reconnaissait parfaitement, il la ramenait à un instant sombre de sa vie. L'inconnu face à elle, devait être un prince du royaume de Mikanos. La gravure et le métal de l'arme montrait qu'il n'était pas un skinwalkers venant du bas peuple. Son épée portait le symbole d'un « S » qui ondulait tout le long du manche jusqu'à la pointe, ça rappelait le rang dans la hiérarchie de ce peuple. Elle fit alors la chose la plus absurde, elle plia un genou à terre et dit :

—Seigneur.

Nils l'étudia en détails et comprit. La kitsune venait de Pénisia, un royaume soumis à Mikanos. Il avait donc devant lui l'une des nombreuses guerrières du royaume des kitsunes.

-Que faisais-tu avec l'homme dragon ? Pourquoi me recherchiez-vous ?

Il avançait d'une démarche détendu, tête haute montrant son pouvoir à sa guerrière. Il devait avouer qu'elle était d'une beauté unique, ne ressemblant à aucun kitsune.

-La cicatrice que tu as aux lèvres, cela me rappelle une petite que j'avais croisée dans les rues de Mikanos. Je ne sais pas pourquoi elle était ici, mais je sais juste que je l'ai vu être attrapée ainsi qu'exposer aux yeux de mon peuple. Elle s'était débattue puis quand l'un des soldats l'avait lâchée, elle avait sorti un petit couteau de sa poche avec lequel elle avait transpercé l'un de ses adversaires.

Il se rappelait parfaitement cette journée, un léger sourire étira ses lèvres à ce souvenir.


Nils vaquait à ses occupations dans les rues de Mikanos, il aimait sauter de toit en toit, descendre et escalader le moindre muret et ce qu'il préférait par-dessous tout s'était la vue qu'on lui offrait quand il montait au sommet d'une maison. Il courrait sur les tuiles tremblantes tandis que certains skinwalkers le suppliaient de descendre. C'était un jeune homme avec une agilité sans pareil, il réussissait à éviter de nombreux coups d'épée quand son garde l'entraînait.

Il entendit des hurlements au loin :

—Lâchez moi ! Je vous tuerai tous pour ce que vous avez fait ! Je vous jure de tous vous tuer.

On aurait dit la voix d'une enfant, le garçon sauta de toit en toit se dirigeant vers les cris qui annonçaient à quel point cette personne était en colère contre son peuple, mais pourquoi ? Quand il arriva juste au-dessus de la personne qui ne cessait de hurler, il vit que c'était une fille d'environ son âge aux cheveux mauve avec un teint parfaitement pâle, il croisa son regard d'un beau turquoise dans lequel il se perdit tandis qu'elle disait :

—Vous mourrez tous pour ce que vous avez fait à mon peuple !

L'un des soldats sortit une sorte de bâton métallique avec lequel il frappa la jambe de la fillette qui tomba au sol au milieu d'un carrefour. Un autre lui mit un coup de pied dans le dos tandis que le troisième soulevait les vêtements de l'enfant.

Le jeune prince se demandait si ce soldat allait vraiment oser violer cette petite alors que c'était un acte puni dans leur royaume depuis des siècles. Les deux autres soldats l'ayant frappé attrapèrent les bras de la fille, ils la plaquèrent au sol pendant que le dernier continuait de gesticuler en essayant d'enlever ses vêtements.

Nils sortit une petite lame du collier qui ornait son cou. Sa mère le lui avait donné en lui disant : « Il te sera utile pour faire le bien et protéger les personnes qui seront en position de faiblesses. », alors c'est ce qu'il fit. Il sauta à même le sol, avant d'ordonner aux soldats de la lâcher. Ils le regardèrent en ricanant et murmurant :

Il croit vraiment qu'on va obéir à un petit garçon ?

Ils ne s'étaient pas méfiés de la petite fille, qui se relevait derrière eux. Elle dégaina un couteau de sa poche sous le regard étonné de Nils. Elle transperça à de multiples reprises l'un de ses adversaires tandis que le prince entrechoquait sa dague contre une épée. Ce n'était pas un combat loyal, l'épée pesait bien plus lourde sur les bras du garçon, qui tomba à genoux en faiblissant sous l'assaut de l'arme.

Brusquement, la fillette sauta sur le dos du skinwalkers, elle planta son couteau dans la jugulaire où du sang gicla sur les deux enfants. Le soldat s'écroulait au sol en tentant d'exercer une pression sur la plaie. Nils observa la jeune fille s'arrêter à côté du corps, elle le regardait mourir avant de se retourner et de pointer son couteau vers lui.

Comme on se retrouve...

Ensuite, elle se précipita vers lui, le couteau et la dague s'entrechoquèrent. Ils se combattaient en se déplaçant rapidement et stratégiquement. Nils l'attaqua et elle para le coup, leurs regards se croisèrent, l'un était animé par la colère alors que l'autre brillait d'un sentiment de curiosité. Ils enchaînèrent les coups, le prince la blessa à l'arrière du genou. La kitsune s'écroula à genoux, ses cheveux dégoulinaient de sueur, au moment où elle se releva, la dague s'abattait sur elle. Elle appuya ses doigts sur sa plaie, où elle ressentait une douleur vive sous le regard terrifié de Nils.

Il venait de la défigurer, une plaie ouverte commençait du haut de ses lèvres jusqu'à son menton, elle lui laisserait une cicatrice à vie. Il ne voulait pas lui faire de mal depuis la première fois qu'il avait rencontré. Son coup était involontaire, il comptait paraît et lui infligé des blessures minimes. Il s rapprocha et voulut tendre la main vers elle, mais la fillette le repoussa.

Je suis désolé, déclara-t-il d'une voix tremblante. Ce n'était vraiment pas volontaire. Je vais me rattraper si tu me le permets, tu n'auras qu'à crier mon nom et je viendrai.

Je ne veux aucunement de ton aide, surtout venant d'un skinwalkers. Ton père a détruit mon peuple !

Elle venait de hurler ses paroles, ce qui tira sur sa plaie.

Je n'y suis pour rien là-dedans. J'ai tenté de t'aider, de te dissuader de libérer ta mère.

Tu te rends compte de ce que tu me dis ? Ma mère est morte depuis ! Cria-t-elle, quelques larmes roulaient le long de ses joues. J'ai perdu mon frère et ma petite-soeur dans cette guerre, qu'est-ce que tu as perdu toi ?!

Rien... Ce n'est pas de ma faute, je ne convoite pas le pouvoir comme mon père, loin de là, annonça-t-il. Que sont devenues les autres survivants ?

La plupart sont encore à Pénisia, ils ont l'obligation de travailler et d'obéir aux ordres du roi de Mikanos. Mon peuple est devenu l'esclave du tien.

Nils grimaça, il était en désaccord sur les décisions de son père. Pour lui, soumettre un peuple était une idée complètement absurde, surtout en temps de paix. À aucun moment, ils n'avaient besoins de rendre les kitsunes esclaves. Pourtant, il connaissait son géniteur, il ne souhaitait qu'à croître son pouvoir sur la région, les alliances n'avaient aucune importance à ses yeux.

Le prince entendit des claquements de chaussures métalliques frapper le sol dans leur direction même s'ils étaient encore loin de leurs positions. Il se retourna paniquer devant la kitsune.

—Il faut que tu partes tout de suite !

—Pas avant de t'avoir tué !

Le jeune garçon ricana avant d'ajouter :

—On se retrouvera et ce jour-là, tu pourras me tuer.

Elle fit un signe de la tête avant de fuir au loin tandis qu'il admirait ses cheveux mauves voler derrière elle. Elle se retourna une microseconde le temps de lui faire un clin d'œil puis elle disparut de l'autre coté de la muraille de Mikanos.

Les soldats arrivèrent en courant avant de remarquer les trois soldats aux pieds du prince.

-Mon prince, vous allez bien ?

L'homme qui lui posait cette question s'était agenouillé devant lui, observant la direction où le prince venait de voir pour la dernière fois avant très longtemps, la fille aux cheveux mauves.

-Oui, tout va parfaitement bien, disait-il avant de regarder le soldat dans les yeux et d'ajouter. Nécross, je ne veux plus être un prince et encore moins régner après les dégâts qu'aura causés mon père. Veux-tu bien m'entraîner comme un mercenaire puisque c'est ce que tu fus dans le temps ?

Le soldat fut hébété par cette décision, mais il acquiesça.

C'est à ce moment-là que le garçon passa toutes ses nuits à courir sur les toits combattant le mercenaire de l'ombre, Nécross. Il apprenait rapidement et devenait de plus en plus fort avec son agilité ainsi que sa force qui se multipliait en prenant de l'âge. Son père finit par perdre la vie, son corps fut retrouvé dans son lit avec une dague signé du « S » de la royauté skinwalkers dans la poitrine. Nils refusa le trône obligeant Cendros, son petit frère d'environ la vingtaine de devenir roi de Mikanos.

Il ne revit plus la fille aux cheveux mauves jusqu'à ce jour...


Il revenait à lui, face à cette jeune femme qui avait bien changé.

—J'imagine que tu es maintenant prête à me tuer ?

Moukaï se releva et lui dit d'une voix douce.

—Non sauf si tu t'en prends à mon ami de voyage.

Nils secoua la tête de droite à gauche en soufflant. Elle savait qu'il était devenu un mercenaire de renom, qu'il avait les plus gros contrats dans sa poche.

—Tu sais que je ne peux pas faire ça. Justement, en parlant de ton ami, il ne connaîtrait pas certains noms de ma liste ?

—Montre moi cela.

Le skinwalkers lui tendit sa liste où elle reconnut quelques noms dont Adonis et Chad.

—J'en connais seulement deux, mais je ne te dirai rien sur leurs positions.

—Chérie, arrête et dis-moi où ils sont. Tu sais très bien que je les trouverai et je les tuerai.

Moukaï brandit sa dague en la pointant vers lui tandis qu'il ricanait de cette situation très similaire à leur première rencontre.

—Je ne peux pas te laisser faire ça.

Elle frappa la première tentant d'atteindre l'épaule du jeune homme, mais son coup fut stoppé par une des dagues de son ennemi de toujours.

—Et moi, je ne peux pas te laisser me blesser.

Les coups de dagues s'entrechoquaient résonnant dans le désert, le sable s'envolait tout autour d'eux se joignant à leurs colères l'un envers l'autre. Elle fut blessée au bras puis ce fut lui à la jambe, les lames rasaient quasiment leurs peaux à chaque action. Elle réussit à placer un coup de jambe, il atteignit la cheville de son adverse qui chuta dans le sable. Elle s'approchait en essuyant sa dague sur son armure, elle s'accroupit à coté de lui, il avait le regard tourné vers le ciel ensoleillé.

—Alors le moment est venu de t'arrêter.

Elle leva sa dague, la pointa sur le cœur de l'homme qui la regardait droit dans les yeux. Les yeux félins du skinwalkers avaient hypnotisé la jeune femme lorsqu'elle les avait croisés étant enfant. Quand elle voyait son regard, elle savait qu'il n'était pas comme son père.. Qu'un cœur bon habité cette carapace.

—Je ne peux pas faire ça...

Elle se laissa tomber dans le sable en lâchant son arme au passage tout en baissant la tête.

—Comment ça ?

Il lui avait posé cette question en se relevant, ne comprenant pas pourquoi elle n'avait pas accompli sa tâche.

—Tu n'es pas ton père.

Cette phrase toucha le jeune homme à qui on avait tant de fois répété qu'il ressemblait à son géniteur que ça soit physiquement ou bien au niveau de ses actions pourtant, il ne pensait pas avoir causé de mal à n'importe quel peuple...

—Et j'espère que tu ne seras jamais comme lui...

La femme aux cheveux mauves souffla ses derniers mots d'un ton las. Elle avait voulu pendant tant d'années se venger du roi de Mikanos, mais quand elle avait su qu'il était mort, elle avait plus pensé au garçon qu'elle avait rencontré qu'au fait que sa vengeance soit accompli.

Le vent souffla plus rapidement d'un coup, la kitsune n'eut pas besoin de lever la tête pour comprendre qui venait de les rejoindre, mais elle rigola à l'exclamation que lâcha Nils.

—Euh... Whaou.

L'homme était hébété à la vue de cette créature légendaire qui venait de se poster derrière la jeune femme, les observant attentivement.

—Bonjour skinwalkers.

Le souffle du dragon l'atteint faisant voltiger légèrement ses cheveux.

—Bonjour dragon, je me présente, Nils, prince de Mikanos.

—Je suis Sky-Fire et elle, Moukaï.

Dragïos hurlait dans le corps du dragon de le tuer puisqu'il avait massacré les rares survivants de la tribu sans le moindre regret !

—Tu sais ce que nous faisons là, Nils.

—Bien sûr, mais comme je disais à Moukaï, je dois accomplir ma mission.

Il siffla ce qui fit apparaître dans les minutes suivantes un sophratis sur lequel le skinwalkers monta avant de claquer de la langue alors que l'animal ailé s'envolait.

—On se reverra très bientôt, les amis.

Sky-Fire souffla avant de pousser sur ses pattes après que Moukaï soit montée sur son dos. Il s'envola, ses ailes battaient rapidement pour poursuivre leur cible sauf que Nils avait plus d'un tour dans sa poche.

Soudainement, il lança une poudre nommée « parysiome », qui paralysa chaque membre du dragon. Il perdit tout contrôle de son corps alors qu'il planait au-dessus des nuages, il se mit à piquer à grande vitesse vers le sol. Dragïos ressentait de la peur et de l'inquiétude à la fois, il voyait le sable se rapprochait de plus en plus sans que Sky-Fire ne puisse reprendre le pouvoir dessus. Comment pourrait-il protéger Moukaï de cette chute ? Il tourna, en soufflant à la jeune femme de venir sur son ventre. Lorsqu'il atteindrait le sol, son dos absorberait la majorité du choc.

Quelques minutes, plus tard, un grand nuage de sable arriva sur Vénusis, annonçant que le dragon venait de s'écraser au sol. On pouvait apercevoir de l'auberge, le corps du dragon dans un cratère. Il paraissait inanimé, pourtant une plus petite forme grimpa difficilement pour sortir du trou. La kitsune se tenait le flan, quelques égratignures sur son corps. Elle donnait l'impression d'être sonnée et perdue... Sky-Fire avait réussi à la protéger.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 3 versions.

Vous aimez lire Aurore Velillas ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0