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Clara m'avait invité à rejoindre ce groupe qui partait crapahuter entre montagne et mer sur les bords de l'Adriatique. Nous nous étions rencontrés d’emblée, dès les premiers jours de fac. Il n'y avait rien entre nous, sinon un profond sentiment que nous devinions devoir grandir et embellir.

Nous étions douze, dans trois voitures. À part Clara, je ne connaissais personne. Nous tournions entre les voitures pour nous découvrir, durant les trois jours de trajets. Que des gens sympas ! Je remarquais immédiatement Adrien, l'organisateur du périple. Il en imposait et se positionnait naturellement comme responsable. Il avait un sourire, un charisme qui m’ont séduit. Alex m’intriguait, car je n'arrivais pas à savoir si c'était une fille ou un garçon. Le visage fin et glabre, des yeux sombres sous des cheveux noirs, raides et courts, les tempes rasées. Un corps souple, pris dans un t-shirt noir aux emmanchures immenses, laissant deviner l'absence de poitrine et donc de soutien-gorge. Un cuissard foncé empêchait de voir la présence ou non d'une bosse sur le devant. Des jambes longues, musculeuses, descendaient jusqu'aux grosses chaussures. Sa peau était mate, déjà bronzée. Une voix rauque complétait le personnage que l'on avait envie d'aimer quand son grand sourire blanc vous regardait.

Un quatrième me questionnait, Robin. Un beau garçon qui avait des gestes particuliers. Il semblait habiter son corps, être en harmonie avec le monde. Chaque mouvement était d'une grâce étonnante.

Les autres étaient aussi des gens accueillants, ouverts. J'étais content de me trouver parmi eux. Durant le trajet, des amitiés apparurent, se concrétisant par la répartition dans les tentes de deux. Sans le vouloir, je me retrouvais dans la tente de Robin, ce qui m’allait bien.

Je fus surpris le premier soir, en revenant des toilettes, de le découvrir nu sur son sac de couchage. Il faisait chaud, mais quand même !

— Ça ne te dérange pas si je suis à poil ? Je préfère quand il fait chaud !

Rien à répondre. Je m’étendais, juste vêtu de mon boxer. Il commença à se caresser. C'était la première fois que je voyais un sexe en érection, à part le mien, bien sûr. Je me retournais, peu intéressé par ce qu'il se faisait. J'entendais le frottement régulier de son bras sur la toile de son sac.

Le lendemain était notre premier jour de randonnée. Adrien menait. Ça montait rude et je n'avais pas l'habitude de marcher avec quinze kilos sur le dos. Je me laissais distancer. À un coude du chemin, je fus surpris de voir Alex m'attendre. Cela me fit plaisir. Nous avancions côte à côte, en silence. L'air était doux, le paysage grandiose. J'étais bien, sans envie de réaliser une prouesse physique.

— Benjamin, tu me plais !

L'attaque était inattendue et directe. Je ne savais toujours pas à quoi m’en tenir, hormis une grande sympathie pour cet être androgyne.

— Merci. Moi aussi, je te trouve sympathique.

Ouf, j'avais utilisé un mot neutre ! Autant être direct aussi.

— Mais, dis-moi, Alex, je n'arrive pas à savoir si tu es une fille ou un garçon, c'est bizarre, non ?

— Ça a de l'importance ?

La question qui tue ! Pourquoi dois-je savoir ?

— Et toi, tu préfèrerais quoi ? Fille ou garçon ?

La deuxième question qui tue ! Par qui suis-je attiré ? Je n'ai pas le temps de me tourmenter que la suite arrive :

— Benjamin, tu es attirant et attachant. Tu n'es pas trop vilain, tu es sympathique et en plus, on lit en toi comme dans un livre et c'est touchant !

— Tu lis quoi ?

— Tu aimes Clara et vous aurez des enfants ensemble. Tu aimes Adrien, mais tu ne le sais pas encore. Tu as envie d'aimer Robin, mais tu n'oses pas.

— Waouh ! Tu en sais plus sur moi que moi ! Et toi ?

— Moi, tu veux m’aimer aussi, mais tu ne sais pas comment !

— En fait, je veux aimer tout le monde !

— Non. Seulement des personnes exceptionnelles, comme toi.

Je me sentis rougir comme un collégien. Que de révélations ! Au fond, je savais qu'il-elle avait raison. Soudain, j'ai eu envie de la-le tenir dans mes bras. Une immense tendresse m’envahissait.

— Alex, je t'aime, je crois que tu as raison. Mais dis-moi qui tu es !

— Regarde-moi un peu attentivement, fais attention à moi, au lieu de m’admirer comme un imbécile !

— Merci !

— Un imbécile craquant ! Regarde, mes pieds sont petits, sur mes cuisses, un peu de culottes de cheval, mon visage imberbe, je suis…

— Une fille ?

— Si on veut. Aucune poitrine et je ne suis pas attirée par les garçons !

— Ben alors, pourquoi tu joues avec moi ?

— Je ne joue pas avec toi. J'éprouve des sentiments amicaux, amoureux, pour toi. On peut s’aimer sans baiser ! On peut avoir des gestes de tendresses sans sexe.

— Alex…

— Mon vrai nom, c'est Djamila. Mais je préfère Alex et mon ambiguïté.

— Alex, je suis heureux de te connaitre.

— Moi aussi. Nous commençons une belle histoire ! Dis-moi, je voudrais savoir si Clara…

— Oui ?

— Si Clara serait partante pour une aventure avec moi. Et toi ? Je ne veux pas mettre la grouille entre vous !

— Mais il n'y a rien, entre nous, pas pour l'instant. Oui, je sais que ça va venir. Elle te plait ?

— Elle est mignonne, de beaux yeux. Oui, elle me plait, autant qu'à toi !

— C'est pour lui donner du plaisir ?

— À ton avis ?

Le silence s'installa avec la pente qui s’infléchissait. Quelle intensité ! Quelle franchise ! Comme si nous nous connaissions depuis toujours. J'admirais ses mollets se tendre à chaque pas. Quelle force, quel caractère ! J'étais heureux, simplement heureux. Un imbécile heureux !

L'après-midi, nous avons marché à trois, Clara nous ayant rejoints. Les voir toutes les deux si jolies, si belles, échangeant comme deux vieilles copines me transporta. Alex avait un don, celui de se donner, entière, pleinement, qu'on tombait sous son charme. Je devais découvrir qu'elle ne le faisait qu’exceptionnellement, restant très sélective dans ses relations.

Le soir, je retrouvais Robin dans la même position. Il me fit un tel sourire que je ne pus que lui retourner, oubliant son sexe déjà dressé.

— Je ne te choque pas ?

La remarque d'Alex me trottait dans la tête.

— Non, tu fais ce que tu veux… (tant que tu ne m'associes pas, avalai-je).

— Si tu veux, on peut le faire ensemble !

Ensemble ? Chacun de son côté ou ensemble, tous les deux ? De toute façon, je n'avais pas envie. Je ne voulais pas avoir envie, car, finalement, cette virilité debout était une jolie chose à regarder.

Sans répondre, je m’allongeais sur mon sac de couchage. Contrairement à la veille, je restais sur le flanc, tourné vers lui. À la lueur de sa frontale, je le vis prendre son plaisir. Toujours avec ses gestes délicats, soyeux. C'était beau à contempler et mon boxer montrait mon intérêt pour le spectacle. Il s’essuya et, à nouveau, déclencha son sourire ravageur. Je le lui renvoyai, heureux du partage de cette intimité. Il ne devait pas le faire devant n'importe qui.

— Bonne nuit, Benjamin.

— Bonne nuit, Robin.

Quelques minutes plus tard, je sentis sa main prendre la mienne, chaude et caressante

Mon cœur s’emballa. Je savais qu'en ne la retirant pas, j'acceptais autre chose. J'avais envie de connaitre cet enjôleur, ce séducteur. Puis la fatigue de la journée me terrassa.

Le lendemain, Alex et Clara, qui avaient passé la nuit ensemble, ne se décollaient pas, dans leur monde, enchanteur d'après leur visage.

J'avais retrouvé la forme. Je me hissais en tête, près de dieu, Adrien. Il menait sa troupe, traçant la route, attentif à chacun, calme, fort, magnifique. Dès qu'il avait un moment, il me questionnait, curieux de qui j'étais, moi, le minus auprès de lui. Il m’intimidait, sans que je comprenne pourquoi. Personne jusqu'à présent ne m’avait autant impressionné. Il le percevait, me ménageant, m’encourageant avec gentillesse et tact. Je me lâchais petit à petit et à la pause suivante, je me sentais son ami, son égal.

La fin de journée nous fit arriver sur une petite plage où nous devions bivouaquer. Immédiatement, la plupart étaient nus et dans l'eau. Qu'ils étaient beaux, qu'elles étaient belles, ces jeunes dans leur épanouissement. Je me posais calmement. Adrien était à côté. Il jeta son sac, son t-shirt, ses chaussures et d'un coup il fut nu, sous mon nez. Son sexe, comme ses jambes, était dénué de tout poil, ce qui faisait de lui une statue grecque. Devant ce corps parfait, me sentant durcir violemment, je m’absorbais sur les lacets de mes chaussures, rouge de confusion, embarrassé de cette réaction inattendue. Je levais les yeux pour le voir s'éloigner et plonger dans la mer. Qu'il était beau ! Je le regardais, admiratif. Machinalement, je pris son t-shirt. Il était humide de sa transpiration. Son odeur montait à moi et je m’enfouis le nez dans ce délice. Aussitôt, des soubresauts inondèrent mon short. Je n'avais rien vu venir et cet épanchement me combla et me troubla.

Impossible de bouger avec mon short arborant une tache énorme. J'étais sous le coup quand une main me saisit, m'obligea à me lever et à plonger à mon tour. En me relevant, le visage accueillant d'Alex me souriait.

— J'ai tout vu. C'est violent, l'amour !

En même temps, elle déboutonnait mon short et me massait au travers de mon boxer.

— Il faut retirer les traces de ta faiblesse, me dit-elle, sa bouche sur la mienne.

— Alex, merci. Tu comprends tout, plus vite que moi, et tu aides l'imbécile que je suis !

— Disons que tu me fais tourner le cœur !

Nous sortîmes de l'eau. J’étendis le contenu de mon portefeuille.

La soirée autour du feu fut magique. En allant nous coucher, je reçus sur la tête un chiffon. Je le reconnus à l'odeur.

— Tiens ! Ton doudou pour la nuit.

Adrien me fit un clin d'œil et se retourna. Il m'avait donc vu ! Cela voulait dire qu'il me portait une attention particulière. Pourquoi en étais-je si ému ?

J'étais excité comme pas possible, la tête ravagée par un incendie étrange. Robin se colla contre moi. Il me prit dans ses bras, me serra et me caressa les épaules, la tête. Je me mis à pleurer pendant que je me détendais. J'avais perdu le contrôle, j'ignorais qui j'étais, ce que je voulais. Robin attendit, bienveillant, doux et chaleureux. Je m’endormis sous ses frôlements. Nous n'avions pas parlé, mais sa sollicitude disait qu'un lien fort s'était établi entre nous, évident, inéluctable.

Dans la nuit, quand je me réveillais, mon doudou me faisait tourner la tête. Je me rendormais en pleurant dedans.

Le lendemain, Adrien attendit que je sois à côté de lui pour lancer le départ. Je ne savais plus quoi dire. Je m'étais comporté comme un gamin. Il avait vu que j'avais enfilé son t-shirt, trop heureux de ce cadeau.

— Tu me refileras un des tiens, si tu veux le garder ! Un propre ! Je ne suis pas fétichiste, moi !

Il y avait tant de gentillesse dans sa voix que je ne pus répondre. Il poursuit :

— On reparlera de tout ça ! Hier, tu me disais…

Notre conversation renoua. La tension avait disparu. Nous étions deux amis sur un chemin rocailleux, parmi d'autres compagnes et compagnons. Une journée magnifique, mais dont je ressortais avec une frustration diffuse.

Le soir, Robin me reprit dans ses bras. Je n'en avais pas besoin, mais que cette tendresse était agréable. Quand sa main commença à me caresser le ventre, après la poitrine, je ne voulus pas interrompre le plaisir qui montait doucement.

— Benjamin, tu veux bien venir avec moi, sur des chemins inconnus ?

Je ne lui répondis pas. Ma main serra plus fort son bras. Ses gestes étaient merveilleux. Il m’emmena sur ses sommets inconnus. Je me laissais transporter dans ce monde de délices. À un moment, je le sentis désireux de s'introduire.

— Non, Robin, s'il te plait ! Je ne suis pas…

— Personne n'est… Chacun l'est un peu, beaucoup, énormément, à la folie. Jamais, pas du tout ! Comme tu veux. J'aime ton abandon, ta confiance.

Je ne savais quoi lui répondre. J'avais une seule envie, me fondre en lui dans un baiser de plaisir, de remerciement. Il nous épuisa. Nous nous écartâmes un peu. Tout à coup, il fit froid. Je me rapprochais et, à mon tour, je lui apportais de la volupté. Je devais bien m'y prendre, pour un novice, car il lovait son corps, se tortillait gracieusement, multipliant l'envie de lui donner cette ivresse.

Le lendemain, la journée fut merveilleuse, entre Adrien et Robin. De temps en temps, Alex me lançait un sourire de loin, complicité, bonheurs partagés. Adrien restait chaleureux, mais le coup du t-shirt m'avait tellement bouleversé que j'attendais. Quoi ? Je ne sais pas.

Le soir, Robin était encore plus câlin. Il me parla d'Adrien, que je dévorais des yeux, d'amour. Tout le monde le voyait et s'en amusait. Tous avaient été amoureux d'Adrien. Peu avaient eu un retour. Robin n'était pas jaloux, pouvant partager mes amours.

Je savais que cela devait arriver. Je le redoutais, l'attendait avec impatience. Offrir son corps à la jouissance de l'autre fut une découverte extraordinaire. Donner du plaisir à l'autre, l'accompagner et ressentir cet échange fut une leçon magistrale. Je pense que mon entente sexuelle avec Clara vient de ce moment.

Le lendemain matin, je fus honteux. Robin traversa le groupe en tenant fièrement et visiblement les capotes bien pleines. Je n'osais pas me présenter aux autres. Maintenant, ils savaient tous que j'étais…

La faim me poussa vers eux. Les sourires de bienvenue étaient les mêmes que la veille. Ils et elles savaient tous, et cela ne changeait rien !

La journée fut difficile, car j'avais mal en marchant. Ce qui ne m'empêchait pas de regarder Robin avec envie et impatience.

C'est Adrien qui attaqua.

— Alors, tu as fait la connaissance de Robin !

J'étais rouge pivoine.

— Tu es bien tombé, c'est un bon coup et c'est un mec adorable ! Pas trop mal ?

Au moins, c'était sans fioritures !

— Si. Mais…

— Mais ?

— Je crois que j'ai aimé, beaucoup !

— Je sais !

— Tu es aussi…

— Non ! Pas du tout ! Robin est le petit ami de mon frère, Jérôme. Un ami d'enfance !

Je laissais venir.

— Jérôme est mon jumeau, mon vrai jumeau.

Ils sont deux dieux, dont un est…

— C'est pour ça que je suis épilé. Jérôme l’est, et donc je le suis, car nous sommes semblables !

— Pas tant que ça, puisqu'il est…

— Benjamin, tu as l'air d’avoir des problèmes avec certains mots et certaines étiquettes !

— Pas du tout !

— Tu as peur d'être catalogué comme pédé, comme homo, comme gay ?

— Pas du tout ! Enfin, si, parce que je ne le suis pas. Même si…

— Tu as baisé avec un mec et tu es amoureux d'un autre !

— Oui, non. Pas que…

— Mon pauvre Benjamin ! Tout le monde s'en fout ! Vis ta vie !

— Et ton frangin, il est où ?

— Quand nos parents ont appris pour lui et Robin, ils ont été fâchés. Il voulait le chasser. Comme on serait parti tous les deux, ils n'ont pas osé. Il vit sa vie en Australie. On s'appelle tous les jours.

— Vis ta vie ! Apparemment, ce n'est pas forcément facile. Je ne sais pas comment mes parents vont réagir !

— Mais tu n'es pas obligé de leur dire que tu t'es fait mettre par un mec ! Tu as Clara et vous allez vous marier !

— N'importe quoi ! On n’est même pas ensemble !

— Alex me l'a dit ! Donc, vous allez le faire !

— Tu as dit que j'étais amoureux d'un mec. De qui ?

— De moi !

— C'est aussi Alex qui te l'a dit ?

— Non. Oui. Mais c'est tellement évident !

Je ne savais plus où me mettre.

— Benjamin, ça me touche vraiment, ton amour. Et puis… Je crois que la réciproque est vraie. Tu as quelque chose de Jérôme qui me fait fondre.

— Je ne suis qu'un ersatz, un remplaçant ! Merci.

— Non. Benjamin, tu as du charme, ton charme. Tu es tellement évident, tellement entier, tellement tout. Tu mérites que l'on t'aime !

Voilà ! Alex, Robin, Adrien, trois amours, trois amis d'un jour, pour toujours.

Avec Robin, toutes les nuits nous sommes allés plus loin. Il m'a appris à le faire. Le matin, parfois, c'était moi qui portais les préservatifs pleins, discrètement. J'en étais content.

Avec Adrien, nous sommes allés plus loin. Un soir, sur la plage, nous nous sommes éloignés. Allongés sur le sable, nous parlions. Ce soir-là, il m'a ouvert son cœur. Son seul amour, celui qu'il n'arrivait pas à défaire, c'était Jérôme, sa moitié, son complément. Ils devaient s’en détacher pour vivre. Jérôme y était arrivé, car obligé. Pas lui. Un soir, ils avaient fait l'amour. Lui ne voulait pas, Jérôme en avait besoin, avant son départ. Ce n'était pas de l'inceste, c'était retourner à la fusion primordiale, avant qu'ils ne se séparent au tout début de leur vie. Depuis, il ne pensait qu'à cette nuit, cet instant où ils s'étaient retrouvés. Son émotion me traversa. Jamais je n'avais ressenti un tel élan pour un être. Il fit une pirouette et me sauta dessus. Nous avons chahuté. Adrien m'a terrassé, me bloquant les bras de ses genoux. Je riais. Il a baissé la tête et m'a embrassé. Jamais je n'ai ressenti un tel bonheur. Nous n’avons pas recommencé, moment magique, moment unique. Son regard sur moi a changé. Douceur, chaleur, envie.

La séparation fut dure. Je suis rentré avec Clara, puisque nous allions au même endroit. Elle me parlait d'Alex, je lui parlais de Robin, d'Adrien.

***

Avec Clara, nous nous sommes mariés. Deux enfants, avec ce moment magique de leur arrivée.

Alex est restée très proche. Sa compagne change, de temps en temps, mais nous regrettons toujours la précédente. Régulièrement, Clara et Alex s'offrent un weekend en amoureuses. Clara est tellement belle en revenant ! Alex est toujours tendre et caressante avec moi.

J'ai revu Robin, une fois. Puis Jérôme est revenu. Cela a été la fin, car j'en suis tombé amoureux immédiatement. Le même charme qu'Adrien, mais une liberté, une force en plus. Bien sûr, de son côté, il n’éprouvait absolument rien pour moi, alors que je projetais mon amour d'Adrien sur lui. Frustration totale. Robin était en dévotion absolue devant lui, m’ignorant totalement. Ce fut très dur pour moi.

Nous avons aussi revu Adrien. La force de notre relation a cependant cédé sur la durée, car il est parti à son tour vivre sa vie avec une Californienne.

Malgré une vie heureuse, ces quelques semaines restent le centre de mon existence.

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