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 Je me souviens cette période tout est vrai se recoupe, mes petites  classes au Niger, et le TFAI, Djibouti, Tadjourah, O'Bock, vous pouvez  vérifier le nom de ces endroits, je suis passé à Dorra, le fortin de mon  père, ainsi que certains écrivains célèbres qui ont écrit une histoire  avec le lac Assal en fond et l’Éthiopie plus loin, les caravanes de sel,  je les ai vues, et certaines autres choses que mon père ne dit pas et la mort de mon grand-père. NDA
*  Il apprenait dans un livre je suppose. Par ailleurs il devait faire  allusion à mon séjour au Niger (1967) ou au TFAI (Territoire français  des Afars et des Issas - Grepi) (1969-1971) bien que dans ces deux pays  on parle peu en swahili...
« La lettre de mon père s'arrête là.  Il semble qu'il soit décédé avant de la finir. »  En matière de  conclusion provisoire En 2003, pour des raisons d'âge, j'ai cessé toutes  mes activités humanitaires. Mon épouse et moi sommes rentrés  définitivement en France. J'ai appris à vivre normalement, sans penser  perpétuellement à la lettre de mon père. Il n'empêche que j'attendais ce  moment pour essayer d'élucider le mystère que cette lettre me posait.  D'Afrique, ce n'était pas possible. La presse locale ne s'intéresse qu'à  la politique, et elle n'a en brousse ni correspondants ni même de  lecteurs. Même si quelqu'un avait vu un OVNI, il n'y aurait aucune  chance que le fait fasse l'objet d'un article. En brousse, les visions  bizarres, tout le monde en est persuadé, sont choses courantes et œuvre  de sorcier. La sorcellerie en Afrique est chose reconnue comme réelle et  n'étonne personne, sauf les blancs, mais on évite de parler de ces  choses devant eux par peur des moqueries. Ce n'est donc qu'en fin 2003  et début 2004 que j'ai pu commencer à parler de cette lettre à plusieurs  personnes. Mon but était de savoir comment on appréhendait le phénomène  OVNI en France. Aux amis, j'ai montré les feuillets manuscrits de mon  père. Ces derniers sont maintenant en très mauvais état, les ayant  toujours gardé sur moi, mais enfin ils sont encore lisibles.
En  général, les amis proches m'ont dit que mon père avait voulu me faire un  canular. C'est une objection valable, mais j'imagine mal un mourant  écrire un canular à son fils. Après avoir tapé l'extrait du manuscrit  pouvant intéresser autre que moi, j'en ai envoyé quelques exemplaires à  différents magazines pour leur demander de bien vouloir le publier sous  forme d'article. Le service était gratuit, mon but n'était, par ce  moyen, que d'essayer d'entrer en contact avec des personnes mieux  informées que moi. Aucun magazine ne l'a publié. Pour rédiger un livre,  l'article me semblait trop court.
Au bureau de tabac, le hasard  voulu que mon attention soit attirée par quelques magazines parlant de  Mars. Certains d'entre eux se référaient, concernant les OVNI, à une  revue (LDLN) consacrée à divers phénomènes inexpliqués. Un de ces  magazines a bien voulu me communiquer l'adresse de cette revue.  Contacté, le directeur (Joël Mesnard) m'a adressé gentiment quelques  exemplaires de sa revue afin que je me fasse une idée de son sérieux. A  vrai dire, LDLN n'est pas une revue scientifique, mais une suite de  témoignages venant de tous pays. Mais, bon point pour son directeur, si  un témoignage lui semblait suspect, il l'écrivait nettement. Je suis  donc allé le voir (le 7 septembre) et nous avons convenu qu'il écrirait  un article dans un de ses prochains numéros.
(La revue 'Lumières dans la Nuit' l'a finalement publié dans son numéro de décembre 2004 LDLN No 375 – Grepi)
Mais  surtout il m'a appris beaucoup de choses. Par exemple, j'ai découvert  qu'il existait une littérature consacrée aux OVNI et qu'il existait  beaucoup d'associations ufologiques. Enfin, il m'a conseillé la lecture  de trois ou quatre livres traitant de ce sujet. J'ai donc acheté et lu  les livres en question et... suis resté sur ma faim. Comme sur LDLN, le  contenu de ces livres n'est en général qu'une suite de témoignages  difficilement vérifiables. A ce jour, m'a-t-il semblé, aucune preuve  matérielle ne vient confirmer l'existence des OVNI. D'autres livres plus  sérieux défendent la thèse d'un complot international pour étouffer ce  genre d'affaires et discréditer les témoins décrivant l'atterrissage ou  le passage d'un OVNI. A l'origine de ce complot, il y aurait les  gouvernements, la presse et les scientifiques. Le but serait de ne pas  affoler la population. Pourquoi pas? Un de ces livres est très bien  argumenté à partir de documents officiels américains déclassifiés. Il  semble prouver cette thèse.
J'ai quand même de la peine à croire  que les gouvernants arrivent à empêcher depuis si longtemps les médias  de traiter ce genre de sujet, sauf sur le mode ironique.
Si vraiment les gouvernants de tous pays arrivent à occulter ce genre d'information, ils prennent un gros risque. Que leur arrivera-t-il lorsque l'évidence sera là? Il me parait curieux qu'un ancien président américain par exemple, au courant de la présence sur Terre d'extraterrestres, n'écrive pas la vérité la retraite venue, ou de manière posthume. Pour les scientifiques, la loi du silence est possible. L'esprit de corps est fort, et remettre en question leur formation et leurs certitudes est impensable. Cependant, comme eux, je suis dubitatif à la lecture de certains témoignages relatant des faits insolites, comme l'atterrissage ou le passage d'un OVNI. Les renseignements ne sont pas très précis. Apparemment les OVNI adorent la brume...

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