Chapitre 87 : Entrée

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Je me penchai vers lui et commençai à déboutonner sa chemise. Il me regardait manœuvrer, les doigts fébriles, se laissant faire avec délectation. Il semblait calme, aucunement pressé de précipiter les choses. Je lui retirai son haut, admirant ses tablettes de chocolat à croquer. Dans un mouvement difficile, je déglutis, la gorge sèche. Qu’il était beau, Seigneur, mais qu’il était beau !

Il souriait pendant son effeuillage, ne pouvant réprimer le plaisir que lui procuraient mes mains curieuses. Car je le caressais en même temps que je le déshabillais. Les deux allaient de pair. Mes yeux se régalaient de le découvrir dévêtu tandis que mes doigts, puis ma bouche, se délectaient de le goûter.

J’embrassai son torse presque imberbe. Il tressaillit et poussa un discret soupir, ce qui, chez lui, signifiait qu’il était au comble de l’extase. Ma langue chemina sur la pointe de ses tétons. Il glissa sa main derrière ma nuque avec douceur, jouant avec mes cheveux longs, encourageant ma découverte de son anatomie. Il commença à se montrer de plus en plus décontenancé à mesure que j’approchais mes lèvres de la ceinture de son pantalon. Je relevai la tête, désireuse d’observer l’effet que je produisais sur lui. Il avait l’air plus troublé que je ne m’y attendais. J’aimais le sentir perdre peu à peu ses moyens au fur et à mesure de mon exploration.

Je défis la boucle de sa ceinture en cuir. Il exhala un nouveau soupir, d’envie ou d’impatience, je ne savais le déterminer. Mais ce son me réjouit et m’incita à aller plus avant, à faire glisser la fermeture éclair de son pantalon et à le lui retirer dans la foulée. Ses chaussettes noires suivirent, balancées au sol. Il était alors en boxer et à ma merci... Car le pauvre tissu noir ne cachait plus grand-chose de son anatomie très en forme. Son sexe était bien droit et raide sous le caleçon étiré. J’en devinai les contours, l’eau à la bouche.

Il souriait, appréciant de découvrir que j’avais très envie de lui, que la fatigue de l’heure tardive avait été remplacée par l’adrénaline de notre première nuit. C’était la mienne également, mais il ne le savait pas. Et ne le saurait jamais. J’allais rester sur ma position et feindre l’arrivée inopinée de mes règles. Tant pis pour le romantisme, j’étais au pied du mur. Mais ça les valait bien. Car je l’avais enfin tout à moi, corps et âme, comme je l’avais rêvé.

J’étais nue devant lui, mes cheveux retombant en partie sur ma poitrine. Ce rideau me cachait un peu de son regard observateur, mais pour le reste, je n’avais rien pour me soustraire à lui.

— Tu es belle, déclara-t-il en se relevant pour atteindre mon visage.

Ses lèvres avides se posèrent sur les miennes. Il m’embrassa voluptueusement. Sa bouche dériva vers ma gorge, sa langue glissa sur ma peau, ses mains attrapèrent mes seins pour les envelopper de délicieuses attentions. Il était doux, ses gestes étaient lents et sur le lit, mon sexe était détrempé. J’avais tellement envie de lui, tellement envie qu’il s’allonge sur moi et me fasse sienne.

Tandis qu’il s’occupait de ma poitrine, je me dirigeai vers son boxer, dont je voulais le libérer. Il émit un petit ricanement, apparemment dérouté par mon tempérament entreprenant, mais je ne pouvais plus tenir. J’avais faim de lui, de sa peau, de son corps, de son sexe, de chaque parcelle qui le composait. Je lui arrachai le sous-vêtement et découvris son intimité, mille fois imaginée auparavant.

Waouh...

Ça c’était de l’œuvre d’art. Une queue sublime, magnifiquement érigée, longue sans l’être trop, épaisse sans faire démesurée, voilà que la surprise était à la hauteur de mes espérances. Mes yeux ne le quittaient plus, mes mains prirent le relai. Je saisis sa verge entre mes doigts tremblants, ne sachant trop quel mouvement je devais opérer. À priori, l’instinct prit le dessus car ma main se mit à osciller de haut en bas et de bas en haut sans difficulté. Il exhala des soupirs de plaisir, de désir, avant de me reprendre la bouche de manière passionnée.

Mon aller-retour sur son sexe le rendit plus hardi. Ses mains effleurèrent la pointe de mes seins, puis les pincèrent, ce qui me fit encore davantage décoller. J’anticipai déjà le bonheur que j’allais éprouver lorsqu’elles atterriraient entre mes cuisses. Je le sus rapidement car il reprit les commandes en m’allongeant sur le dos. Là, il me recouvra de son corps et inséra sa main entre mon entrejambe mouillée. Son index cherchait mon point culminant et, le trouvant, il le sollicita pour me faire monter encore plus. Ce que je fis immédiatement, tant c’était bon. Je retrouvais les sensations éprouvées au cours de notre nuit dans la grotte, que nul autre ne m’avait jamais offertes.

Je gémissais en continuant à caresser sa queue, tout en profitant de ce contact sensuel auquel il s’adonnait sur moi. J’avais les cuisses écartées, désireuse qu’il me pénètre de ses doigts, ceux-là même qui faisaient palpiter mon intimité. Il dû percevoir le message car son majeur et son index descendirent plus bas. J’étais tellement excitée qu’ils s’immiscèrent sans fausse note à l’entrée de mon sexe brûlant. Tout était absolument parfait. Son torse chaud contre ma poitrine aux mamelons tendus de désir, sa queue d’où perlaient les prémices de sa sève que je supposais savoureuse, sa bouche qui me dévorait sans retenue, ses doigts qui ondulaient lentement vers la partie la plus secrète de mon anatomie en feu...

Il s’inséra plus en profondeur et là, contre toute attente, je me crispai sous la douleur.

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