Violé par une beurette!

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C'était un soir de novembre dans une petite ville perdue. Il pleuvait. C'était une belle pluie de novembre. Je rentrai seul d'une soirée chez des amis. J'étais encore étourdi par les vapeurs d'alcool. Je ne regardais même pas ce que la nuit pouvait m'offrir de charmant, comme la réverbération d'un beau clair de lune sur la chaussée ruisselante. Non, j'étais fatigué, une seule idée me hantait : regagner mon antre le plus tôt possible. Le chant de la pluie, par terre et sur les toits, ce sera pour plus tard...
C'est alors qu'au pied de mon immeuble je vis une femme. Une femme qui m'attendait sûrement.
Ce fut d'abord une silhouette, celle d'un corps enveloppé d'un drap blanc à capuchon, une sorte de hijab. Ce corps était nu, ses formes généreuses apparaissaient sous le voile translucide. Dans le clair obscur, je ne pus distinguer ni son visage ni même ses contours. Des yeux aux couleurs d'encre me faisait dire que c’était une personne d'origine arabe. N'ayant pas prêté attention outre mesure à cette femme, considérant que c'était une femme banale même pour une femme méditerranéenne.
Soudain , au moment d'entrer dans l'immeuble, sans même crier gare, elle se jeta sur moi comme une bête sauvage prête à mordre...Qui était elle ? Que me voulait elle ? Surpris, terrorisé, j'étais dans l'impossibilité de parer à ce qu 'il m'arrivait. En quelques secondes,elle m'avait dégrafé le pantalon...Elle s'était emparée de mon sexe à pleine main, m'ayant immobilisé, neutralisé de son autre main. Elle me dominait. Je ne pus qu'assister,"impuissant", si j 'ose dire à ce qu'il est convenu d'appeler un viol.
Violé par une beurette!
C'est alors qu'elle se mit à engloutir férocement mon sexe, le sortit puis le rentra à nouveau dans son orifice buccal, ce fut ainsi alternativement par un mouvement de va et vient. J'avais beau protester, la menaçant de crier. Rien n'y fit. Au bout de quelques minutes, l'effroi se transforma en volupté. La main qui me retenait immobile se relâcha. J'étais libéré. Je lui posais la mienne sur la tête. Je me mis à lui caresser machinalement la chevelure dont la texture soyeuse ajoutait à la volupté. Le mouvement de va et vient continuait.
Soudain, par un spasme puissant, dans un accès de volupté divine à nulle autre pareille, je lui envoyai ma semence au fond de son gosier. C'est là qu'elle me jeta un regard. Un regard de satisfaction comme seule une femme en a le secret. .J'étais persuadé d'avoir vu ce visage quelque part. C'est à ce moment que je reconnus des yeux, un regard. Celui de Natalia. Dès qu'elle eut fini, elle referma violemment ma braguette et s'enfuit dans le clair de lune telle une nymphe de la nuit, non sans m'avoir auparavant murmuré à l'oreille une douceur, un " merci ! ", comme une reconnaissance de l'avoir soulagée de quelque chose.

La pluie avait cessé de tomber.

Adrien de saint-Alban

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