26. Un amour rayonnant.

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Claude et Monique, après leur émouvante demande en mariage dans la campagne de Fère-en-Tardenois, voient leur relation s’épanouir. Leur amour, porté par une harmonie émotionnelle et physique rare, rayonne autour d’eux. Ils goûtent pleinement aux plaisirs charnels, trouvant dans cette intimité une source de connexion profonde et de complicité renouvelée. Leur bonheur apparent ne manque jamais d’être un sujet de taquineries parmi leurs amis, Michel en tête, qui, amusés et intrigués, leur demandent souvent la recette d’une telle alchimie.

Leur union est célébrée en grande pompe dans la capitale. La cérémonie civile, organisée à la mairie du 5ᵉ arrondissement, est marquée par une élégance discrète, entourée de leurs proches et amis. Mais c’est à l’église Saint-Étienne-du-Mont que l’émotion atteint son apogée. Les voûtes gothiques de cet édifice emblématique résonnent des chants vibrants d’une chorale, magnifiant l'instant. L’échange des vœux, empreint d’amour et de solennité, marque le début officiel d’une vie commune. Monique, le regard rempli de larmes réalise pleinement l’engagement qu’elle prend. Claude, les mains légèrement tremblantes, lit dans ses yeux une promesse de bonheur éternel. Les invités, émus et impressionnés, quittent l’église avec des étoiles dans les yeux.

La célébration se poursuit dans une atmosphère festive et chaleureuse, où chaque détail a été soigneusement pensé pour faire de cette journée un moment inoubliable. De la décoration florale à la qualité des mets, tout reflète leur goût exquis et leur désir de partager leur bonheur avec ceux qui leur sont chers. La soirée culmine avec une ouverture de bal éblouissante, avant que les amoureux ne disparaissent dans la nuit pour une nuit de noces aussi tendre que passionnée.

Pour leur voyage de noces, ils choisissent l’Italie, terre de beauté et de romance, parfaite pour prolonger l’enchantement. Leur périple les mène d’abord à Venise, la ville des amoureux, où ils parcourent les canaux en gondole, profitant du coucher de soleil. Main dans la main, ils flânent sur les places animées, dégustent des plats typiques dans des trattorias cachées, et visitent des palais vénitiens imprégnés d’histoire. Lors d’un dîner au bord de l’eau, Claude, la voix douce, murmure :

— Dans cette ville, je sens que notre histoire trouve son écho, qu’elle existe dans les pierres, dans l’air, dans l’eau.

Monique lui sourit, les yeux brillants, consciente que ce qu’ils vivent dépasse le cadre du voyage, qu’ils écrivent déjà ensemble leur propre légende. De là, ils poursuivent leur voyage à Florence, où les chefs-d’œuvre de la Renaissance nourrissent leur passion commune pour l’art et la culture. Enfin, ils s’arrêtent à Rome, ville éternelle, pour finir leur escapade par une visite à la basilique Saint-Pierre et une promenade romantique sur la Via Appia.

De retour à Paris, leur complicité, renforcée par ces moments uniques, illumine leur quotidien. Le quartier latin devient leur cocon, un lieu où ils continuent de construire leur bonheur. Les jeunes époux s’installent dans un charmant F2 situé rue Laplace, en plein cœur du quartier latin. Ce lieu, niché entre les petites ruelles pavées et les cafés animés, devient rapidement leur havre de paix. Ils font de cet appartement un nid chaleureux et accueillant, à leur image. Chaque soir, après le travail, Claude et Monique se retrouvent dans leur petit appartement, les yeux pétillants de la joie simple de se retrouver. Ils partagent des repas, des confidences et des rêves d’avenir. Monique est enchantée de rejoindre le prestigieux lycée Louis-Le-Grand comme enseignante de français. Cet établissement, reconnu pour son excellence, lui permet d’exercer son métier avec passion, partageant son amour de la langue et de la littérature avec des élèves prometteurs.

Claude, quant à lui, décroche un poste enviable au sein de la maison Bouygues. Avec son charisme naturel et son esprit d’entreprise, il gravit rapidement les échelons, décrochant des contrats majeurs qui consolident sa carrière. Les longues journées de travail de Claude sont souvent suivies de soirées à deux où, autour d’un verre de vin, ils échangent sur leurs vies professionnelles et personnelles, trouvant toujours l’équilibre parfait entre ambitions et douceur de vivre. Son succès professionnel leur assure une vie confortable, leur permettant de s’adonner aux plaisirs qu’offre la vie parisienne.

Claude et Monique adorent flâner sur les quais de la Seine, main dans la main, enveloppés par le murmure du fleuve et les échos lointains des bateaux-mouches, là où ils ont échangé leur premier baiser. À chaque promenade, ils s’arrêtent chez les bouquinistes, ces petits étals verts où se côtoient livres anciens, gravures et curiosités. Monique, passionnée de littérature, aime y dénicher des trésors oubliés, tandis que Claude feuillette des ouvrages historiques ou découvre des éditions rares.

Les journées ensoleillées les mènent souvent au Jardin du Luxembourg, un lieu de tranquillité en plein cœur de la ville. Monique s’y installe parfois avec un roman ou des corrections de devoirs, lovée sur un banc à l’ombre des marronniers. Pendant ce temps, Claude, accoudé à une balustrade, observe les enfants faire voguer leurs petits bateaux dans le bassin central, leur énergie insouciante semblant l’amuser et l’attendrir à la fois. Ils se retrouvent ensuite autour d’un café, prolongeant ce moment par des discussions pleines de douceur.

Leur amour pour la culture les pousse à fréquenter les musées parisiens, où chaque visite devient une redécouverte. Monique, fascinée par l’impressionnisme, aime s’attarder devant les œuvres de Monet et Degas au Musée d’Orsay, tandis que Claude, amateur d’histoire, est captivé par les expositions du Louvre, notamment celles sur l’Antiquité. Le théâtre et l’opéra sont également des lieux précieux pour eux. À l’Opéra Garnier, ils s’émerveillent devant les ballets classiques et les opéras modernes, leurs regards échangés dans le clair-obscur de la salle témoignant d’une connivence intense. Le théâtre, avec ses pièces tantôt légères, tantôt poignantes, leur offre une autre facette de la vie parisienne, empreinte d’émotion et de réflexion.

En fin de journée ou le week-end, les dîners sont une autre manière de se reconnecter. Ils aiment les petits bistrots du quartier latin, où les plats simples mais savoureux rappellent une cuisine de terroir qui les rassure. Cependant, ils ne dédaignent pas les grandes tables de la capitale, où Claude aime surprendre Monique avec des réservations dans des établissements réputés. À chaque repas, leurs conversations s’enflamment, parlant de tout et de rien : leurs projets, leurs souvenirs, et surtout leurs rêves d’avenir, qui, petit à petit, prennent forme dans cette ville qui leur offre tout.

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