31. Derniers instants à Paris.

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Un soir de juin, ils prennent soin de coucher Tom. Puis, tout en admirant la vue qui s'étend au-delà de la fenêtre, sur les toits parisiens, ils s'abandonnent à un moment de calme et de plaisir.

Dans la lumière tamisée de la soirée, ils se tiennent là, côte à côte, le regard perdu dans l'horizon parisien pour profiter de ces derniers moments dans ce décor si familier. Le murmure des rues, les toits de la ville qui se dessinent sous le ciel crépusculaire, sont comme le fond sonore d'une scène pleine d'émotions. Lentement, Claude se rapproche de Monique. Il se presse contre elle tandis qu'il lui murmure des mots d'amour à l'oreille. Leur respiration se fait plus intense, un souffle partagé qui révèle un désir silencieux, mû par une confiance totale.

Les vêtements glissent lentement, sans hâte, dévoilant plus que la peau, l'union de leurs âmes, complices dans cette quête de proximité. Ils s’enlacent, le monde extérieur devenant une lointaine abstraction, tandis que la chaleur de leurs corps se mêle à celle de la pièce. Chaque baiser, chaque mouvement, semble prendre part à un équilibre parfait, où l’intensité du moment n’est pas seulement physique, mais une communion de pensées et de sensations, partagée avec harmonie.

Monique s'assoit doucement sur la table de la cuisine, ses yeux cherchant ceux de Claude. Le léger éclat de lumière entrant par la fenêtre éclaire à peine leur visages, créant une atmosphère intime. Claude s'approche, d'un pas lent, ses gestes mesurés, comme s'il voulait prolonger l'instant. Il s'arrête juste en face d'elle. Leurs regards se fondent, et dans cet échange, le désir se fait sentir, une compréhension mutuelle, une invitation à l'amour.

Chaque respiration, chaque mouvement prennent part à cette déclaration, un échange où les gestes prennent le relais des mots. Leurs mains se joignent doucement, et l'espace entre eux s'éteint peu à peu, leur présence se fondant l'une dans l'autre. Claude, avec une douceur infinie, capture le regard de Monique, comme s'il cherchait à lire dans ses yeux chaque pensée de son désir secret. Un souffle léger s'échappe d'elle, un frémissement qui traduit l'anticipation d'un moment longtemps attendu.

Dans le silence de la pièce, leurs corps s'unissent. Monique, son regard plein de confiance et de désir, l'accepte pleinement, laisse s'échapper un souffle lourd en écho à la connexion qui naît entre eux. Leurs corps se rencontrent avec une telle douceur, que l’intensité du moment amplifie chaque frôlement, chaque mouvement en un échange profond de plaisir. L’étreinte entre eux se fait de plus en plus profonde, les gestes deviennent plus pressants, leurs respirations s'intensifient, résonnant dans l’air avec force. Chaque caresse, chaque effleurement semble propulser le moment dans une dimension où le temps s'efface, où leurs corps, en osmose, se laissent porter par l'ardeur du désir, s’ouvrant l’un à l’autre dans une danse puissante.

Dans un élan de passion incontrôlable, leurs baisers deviennent plus pressants, leurs gestes se mêlant dans une folie douce et délicieuse. Ils s’abandonnent à cet instant, sans retour, où le désir atteint son apogée, traversant leurs corps d'une onde de plaisir irrépressible. Dans un cri étouffé partagé par les deux amants, l’étreinte finale résonne comme le chant rugissant du plaisir échangé.

Sans en avoir pleinement conscience, ils viennent de semer une nouvelle graine de leur histoire commune, un moment de création, de fusion, qui ressert encore le lien qui les unit. Le fruit de cette union, bien qu’encore invisible, s’inscrit déjà dans leur avenir arquant de son empreinte cette nuit, bien au-delà de l'instant vécu.

La petite famille accueille avec joie la nouvelle de la mutation de Monique au lycée Jean-Jaurès. Elle aura l'opportunité d'y enseigner le français en classe préparatoire Hypokhâgne et Khâgne, un poste prestigieux qui correspond à son profil. Cet été là, juste après avoir célébré le deuxième anniversaire de Tom, ils s'activent à préparer leur déménagement. Ils finissent d'emballer les cartons, et, à la mi-août, ils quittent Paris pour s'installer à Reims, où Claude prendra ses fonctions de directeur général de la succursale. C’est un nouveau chapitre qui commence pour eux, un mélange d'excitation professionnelle et de défis personnels.

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