Chapitre 2  L’escale à Kimi.

11 minutes de lecture

NDA : Nous allons faire plus ample connaissance de Corina et Marc, connaissances du club de longue date mais juste bons équipiers de voile et compagnons de plongée.

### Corina ###

J’étais enchantée d’avoir accepté cette invitation de Marc à sa croisière inaugurale (maiden trip), il m’avait téléphoné et j’avais 48 heures pour me préparer !

Faire les bagages, ce n’était pas compliqué, il me fallait juste acheter un nouveau maillot bikini sexy et de la crème solaire. Le reste était prêt dans mon armoire : des t-shirts longs et courts, quelques shorts, 2 pantalons de toile et une ou deux robes d’été fort décolletées. Et à tout hasard quelques préservatifs, je ne comptais pas faire une croisière de sexe, mais ce serait trop con de s’en priver si l’occasion se présentait !

Je connaissais Marc depuis quelques années au club sportif, on avait déjà plongé ensemble et fait quelques régates de voile. Il ne m’avait jamais harcelée mais il aimait bien faire équipe avec moi ! Il avait divorcé récemment.

La croisière allait durer une quinzaine de jours, pour moi cela ne posait pas de problème ! Je faisais des traductions anglais-grec et vice versa pour des clients réguliers, des firmes produisant des produits cosmétiques et des agences de publicité.

Je travaillais à la maison et sur Internet. Si pendant la croisière, il y aurait un travail urgent j’avais mon laptop et une connexion me suffisait pour télécharger le texte à traduire. Tous les travaux en cours étaient terminés et donc je pouvais partir l’âme sereine.

Cela allait me changer les idées, je sortais d’un divorce crapuleux : mon homme après 2 ans de vie commune, m’avait trompée au vu et au su de tout le monde avec une jeunette. Elle était anglaise comme moi mais qui « lui donnait plus d’épanouissements sexuels ».

Je l’ai donc chassé de mon appart où il vivait quasi à mes crochets, n’ayant qu’un boulot de plagiste, il était actif que durant l’été. Je suppose que c’est ainsi qu’il avait rencontré sa maîtresse.

Je fus ponctuelle à l’embarquement et découvris le voilier à quai prêt pour le départ. Marc avait bien choisi ! Le bateau n’était pas récent mais en très bon état. Marc était déjà à bord avec un autre membre duc club qui l’avait aidé à choisir le navire et avait servi d’intermédiaire pour les formalités à l’acquisition. Un gars hyper sympa, mais notoirement connu comme de tendance gay. Il ne resterait que quelques jours à bord car il n’avait pas pu se libérer de son travail.

Je serai donc le seul membre d’équipage. Cela ne m’effrayait pas du tout, je connaissais les compétences de Marc en matière de navigation à voile !

J’avais la cabine avant spacieuse et place pour deux, Je trouvais cela chouette, c’était toujours ma place préférée.

En sortant de la Marina, j’aidais Panos à établir les voiles, on hissa ensemble la grand-voile et je déroulai le grand génois ! Un vrai plaisir cette voile, en solo on pouvait naviguer à l’aise avec le Génois seul, il offrait 2/3 de la surface de voile totale du bateau !

Passé le cap Sounion qui est magnifique vu de la mer, je n‘avais plus de corvée et donc j’en profitai pour bronzer un peu ! Pour éviter des traces disgracieuses, j’enlevais le haut avec l’assentiment du capitaine ! Je m’enduisais soigneusement les seins car les coups de soleil ça craint et ce serait stupide de souffrir déjà le premier jour.

J’étais heureuse !

En me retournant pour exposer le verso, je réalisais que Marc bandait comme un âne ! Du coup j’avais des idées salaces, trop d’abstinence ! et je sentais de l’humidité dans mon slip de maillot !

Mon Dieu, il y avait si longtemps que je n’avais pas copulé, heureusement que j’avais une réserve de condoms dans mes bagages ! Son mat était dur au toucher, mais nous convînmes d’attendre la sieste à l’escale !

Les manœuvres d’accostage et d’amarrage se firent en équipe, j’avais l’impression qu’on avait répété la manœuvre des centaines de fois. Pas une fausse note ! et les rares curieux sur le quai admiraient la coordination.

Panos nous quitta rapidement pour rejoindre un ami (un dans chaque port ?)

Marc proposa un apéro de vin blanc que j’acceptais avec enthousiasme. Je n’étais pas porté sur l’alcool mais merde, on en profite que rarement !

Pendant qu’on prenait l’apéro dans le cockpit, un bateau de pêche vint s’accoster près de nous. Cette arrivée provoqua l’attroupement de curieux pour voir le produit de la pêche et accessoirement jetaient un regard sur notre couple. Marc me désigna le patron du restaurant où on mangerait ce soir. On allait voir de près les poissons pêchés et je choisis le menu de ce soir !

De retour au bateau je n’en pouvais plus et je tirais Marc à l’intérieur j’avais envie de sexe et je ne voulais pas attendre ce soir !

Marc se laissait faire et il me déshabillait en douceur et tendresse.

Il me toucha à peine avec sa langue entre mes jambes et déjà je fus terrassée par un orgasme inconnu depuis des lustres !

C’était trop fort et trop vite ! Il me fallait une pause, Marc connaissait le corps d’une femme et savait où appliquer une caresse buccale. Je vibrais encore lorsqu’il m’embrassa sur la bouche me communiquant le goût de ma cyprine !

Son mât de misaine comme il l’appelait était à son extension maximale et je ne pus résister à l’avaler. Lui aussi était chargé à bloc car je reçus une bordée de sperme après quelques instants.

Je n’en pouvais plus et apaisée je m’endormis dans ses bras. Je ne connaissais pas Marc comme amant, mais je n’étais pas prêt de le lâcher. La croisière s’annonçait bien, même super bien !

À notre réveil, nous prîmes une douche dans le cockpit, avec l’eau chauffée par le soleil. Comme on était à l’extérieur, nous ne pouvions pas faire une douche érotique, mais on ne devait pas économiser sur la quantité d’eau vu qu’on était près d’une alimentation d’eau et que demain avant de partir on ferait le plein d’eau !

Je mis ma robe d’été rouge et j’obtins un sifflement d’admiration en réapparaissant ! Décidément le capitaine était ravi ! Je me promettais ce soir de lui faire le grand jeu. OMG ! Je mouillais déjà rien que d’y penser !

Je montais sur le quai et mis mes chaussures à talons (interdits à bord) et nous allions la main dans la main vers le restaurant. Je nageais en plein bonheur ! Je ne voulais pas tomber amoureuse mais je me demandais finalement ce qui nous empêcherait de s’aimer ?

Marc était libre, moi aussi ! Mais je voulais mieux le connaître, serait-il aussi chouette dans la vie de tous les jours ? Cette croisière allait me donner l’occasion de le tester. La promiscuité, l’effort journalier de s’entendre allait confirmer ou infirmer notre relation. Une chose était acquise, pas de problème sur le plan du sexe. Ce soir on reprendra notre jeu plus calmement !

Marc avait la chance de ne pas devoir travailler, je savais par ouï-dire au club qu’il avait fait un héritage de ses parents morts dans un accident d’hélicoptère. L’héritage et en plus les indemnités des assurances lui avaient donné une bonne base, de bons placements avaient encore amélioré sa fortune. Il gérait de loin l’entreprise héritée de ses parents, sans devoir se présenter quotidiennement au bureau.

Oui, c’était un atout mais je ne cherchais pas du tout à le harponner. Si cela marchait entre nous, je ne voulais pas perdre mon indépendance financière !

Le restaurateur nous accueillit avec un grand sourire et nous annonça que Panos et son invité étaient déjà en place.

Arrivés à la table, nous nous fîmes la bise et les présentations, il s’appelait Alex et parlait parfaitement l’anglais. Cela allait certainement faciliter la conversation car Marc se débrouillait en grec mais avait encore beaucoup de progrès à faire. Je me promis de lui donner des cours, car il était doué pour les langues : il parlait le français, l’anglais, l’allemand et l’italien très couramment !

Alex tenait une agence de location sur l’île de Eubée qui devait bien fonctionner, au vu des bagues et de la chaîne en or autour du cou. En plus il ne faisait pas gay ! Quoique Panos et lui devaient faire autre chose que de s’envoyer des bisous ou se tenir la main.

Le repas fut succulent, Marc paya en sortant une liasse de billets de sa poche et nous reçûmes tous un verre de Metaxás 5 étoiles.

Panos et Alex nous souhaitaient le bonsoir, Panos promit d’être à bord au lever du soleil ! Marc, le rassura en disant qu’on ne partirait pas avant 9 heures pour profiter de la brise matinale.

J’étais un peu pompette, le vin et le Metaxás, la lune était belle et je mis ma tête dans le creux du bras de Marc. Sur le bord du quai j’enlevais mes chaussures et Marc m’aida à rejoindre le bord ! Il faisait très calme et on profitait encore un peu de l’ambiance pour se tenir dans les bras avant de se coucher.

Ma robe d’été fort décolleté permit à Marc de glisser sa main sous mon bras vers mon sein. Le contact encore anodin me fit frissonner !

– Capitaine, vous cherchez quelque chose dans ma robe ?

– Oui moussaillon, mais j’ai la réponse ! Vous ne portez rien sous votre robe sexy !

– Affirmatif capitaine, même pas de petite culotte !

– Cette tenue n’est pas réglementaire et indécente par grand vent !

– Je recevrai donc une sanction ?

– Certainement, vous allez devoir partager votre couche avec moi, toute la nuit.

En disant ça, il raffermit sa main sur mon sein et prit ma bouche dans un long baiser sensuel ! Ma main vint naturellement sur sa cuisse en approche de son mat ! Purée, il allait me remplir avec son engin ! Était-ce le vin et le digestif, mais sa taille me semblait encore plus impressionnante que cet après-midi !

– Mon capitaine, la sanction c’est pour une nuit ?

– Non moussaillon, vous êtes consigné pour toute la croisière !

– C’est une punition inhumaine ! Je me plaindrai au syndicat.

– Faites donc, le syndicat est à Athènes !

– Marc, j’ai envie de toi ! Je suis contente d’avoir accepté ton offre de croisière ! Si je comprends bien à partir de demain soir, ce sera une croisière très privée !

– Oui Corina, j’avais pas prévu que ce serait aussi intime, mais je suis heureux en ta compagnie ! Carpe Diem !

– Alors viens, ce sera le début de notre croisière ! Je lui pris la main que je ne lâchais plus avant qu’il ait fermé la porte extérieure et rentré dans ma cabine !

### Marc ###

Elle ne me lâchait plus, j’étais encore debout à l’entrée de la cabine quand elle défit mon pantalon et descendit mon boxer. Je me débarrassais de mes chaussures en poussant avec mes orteils contre les talons.

Je défis les bretelles de sa robe qui tombait sur le plancher, elle était nue sous sa robe, pas de petite culotte !

– Moussaillon, qu’avez-vous fait de votre petite culotte ?

– Je n’en avais pas mon capitaine ! Je vous l’ai déjà dit !

– Oui mais je croyais que vous me provoquiez !

– Affirmatif, maintenant puis-je vous demander de m’honorer ! ou en langage plus direct : Baise-moi Marc ! l’acompte de cet aprèm a expiré ! Pendant tout le repas j’avais envie de te prendre sur la table du resto !

– Je suis à tes ordres !

– Je n’ai pas besoin de préliminaires donne-moi une capote, elles sont dans l’équipet là à ta droite !

Elle déchira l’enveloppe et l’appliquait avec soin sur mon mat et me tira sur elle. Au moment où j’entrais dans son vagin elle émit un soupir d’aise. C’était une première pour nous deux, je voulais y aller en douceur, mais elle n’était pas de cet avis !

– Défonce-moi Marc, libère-nous ! Oui, encore !

Je n’étais pas certain de tenir la cadence mais heureusement pour moi son orgasme fut rapide et je ne dus pas penser à me freiner ! Quelques secondes après je fus ébloui par mon orgasme, je pus à peine étouffer le râle de ma jouissance.

– Oh merci Marc, me dit-elle pendant que je nouais le préservatif, reste dans mes bras ! et caresse-moi encore !

Je la serrais dans mes bras caressant ses seins, ma bouche trouva ses tétons et je les titillais avec plaisir. Je passais avec ma langue, je les pinçais doucement entre mes dents, je massais les seins alternativement. Je sentais un durcissement incroyable des muscles sous-jacents.

– Continue Marc, je sens que ça vient ! Effectivement l’excitation sur ses seins sans toucher à son clitoris la fit plier de jouissance dans un long gémissement.

– Tu viens de jouir ?

– Oh oui Marc, tu es le premier à me donner un orgasme de cette façon !

Elle se glissa sur le côté pour atteindre avec sa bouche mon pic, me permettent de lui donner une caresse avec ma langue dans sa fente. Ce fut une course au premier que ferait jouir l’autre ! Corina gagna avec plusieurs minutes d’avance. Je sentis mon éjaculation contre son palais et elle avala tout immédiatement !

Je continuais de la caresser avec ma langue quand soudain je reçus un flot de cyprine dans ma bouche, Corina émit un long gémissement dans les aigus ! et serra ma tête contre son intimité !

– Waouh Marc, quelle violence ! Tu baises bien et ta langue est géniale, toute à l’heure sur mes seins et maintenant dans mon minou ! Je sens que ce sera « la croisière s’amuse en version porno » !

– Je suis également surpris, Corina ! En t’invitant crois-moi je n’avais pas à l’esprit que ce serait une partie de baise. Je t’avais invitée pour tes qualités d’équipière, ton sang-froid et ta bonne humeur ! Les quelques régates qu’on a courues ensemble, m’avaient convaincu qu’on aurait du bon temps en tout bien et tout honneur !

– Je te crois Marc, j’avais accepté ton invitation parce que tu as eu l’occasion de montrer ta science et ton expérience à la voile. J’aime ton humour et ta bonne humeur ! Au club tu as une très bonne réputation. Je ne t’ai jamais vu harceler une femme, même si tu ne négligeais pas la compagnie féminine. Un peu de sexe est un bonus que je ne m’attendais pas à trouver !

– Bien ! Moussaillon sauf si tu veux tes aises, j’aimerais dormir avec toi dans mes bras ! J’avais prévu de dormir dans le carré, mais si tu es d’accord je resterai bien dans ton lit.

– Marc, il n’est pas question d’aller dormir ailleurs, j’ai mon doudou, je le garde ! Je ne t’ai pas dit que quand j’étais petite je dormais toujours avec mon teddy-bear ! Hé bien maintenant tu es mon teddy-bear !

– Je te remercie Corina ! Tu désires encore quelque chose avant de dormir ?

– Oui Marc, un gros bisou et une petite histoire pour m’endormir !

– Le bisou pas de problème ! Pour la petite histoire pour t’endormir, j’ai oublié mon livre à la maison, mais je peux te raconter celle de la bête qui monte pour venir te chatouiller !

– Non, sois gentil, je veux juste dormir dans tes bras !

Elle se lova en cuillère contre moi et s’endormit quasi instantanément. Je ne tardais pas non plus, le grand air et le vent de la journée et les jeux de sexe étaient les meilleurs des somnifères.

NDA : voilà les moussaillons, ce sera tout pour ce soir ! Faites de beaux rêves !

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