Chapitre 5 -  Seuls sur la mer

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### Corina ###

« Reste qu’il faudra quand même réaliser mon fantasme de te baiser nue sur le pont ! »

Je reprenais mon souffle, Marc était un peu vaseux. OMG ! C’était vraiment puissant !

Je n’avais pas encore défait notre union, il était toujours profondément dans mon vagin et n’avait pas débandé.

Je me soulevais pour me désolidariser et récupérer le préservatif, effectivement il bandait toujours !

Il me regardait les yeux dans le vague comme mis KO dans un match de boxe ! Après avoir noué le condom, je lui mis un baiser léger sur sa bouche et il refit surface !

– Ça va mieux Marc ? On dirait que tu as été assommé par Mohamed Ali (Cassius Clay) !

– Oh Corina, non c’est toi qui fais la boxe au club sportif et tu m’as anéanti ! Sans vouloir te vexer cela m’a rappelé mes rapports avec Annie pendant le début de notre relation. Tu es plus géniale qu’Annie ! Tu es la troisième femme qui me fait l’amour. Il y a eu Annie, Sonia la secrétaire qui me faisait l’amour comme la Croix Rouge pour mon hygiène et maintenant toi ! Je ne te regarderai plus de la même façon après cette croisière !

– Allons Marc ! Avec Dorian il ne m’a jamais fait une réflexion pareille ! Ou alors c’est que j’étais tellement en manque et toi aussi ! Mais tu as vu ton mât de misaine comme tu le nommes ! Tu n’es pas prêt à affaler la grande voile ! Tu en veux encore ?

– Corina, je ne comprends pas ! J’ai eu énormément de plaisir tout comme hier, mais mon matelot n’a pas reçu sa permission de quitter le bord ! Mais attend ce n’est pas grave, on reprendra plus tard, ce soir ou demain, comme tu le sens ! Je ne veux pas abîmer la marchandise !

– D’accord Marc, lui dis-je en riant, la « marchandise » n’a pas subi d’avaries ! J’adore ton humour ! Tu peux inspecter mon capitaine, vérifie avec tes mains !

– Que dois-je vérifier, tes seins n’ont pas bruni beaucoup, ton écran total est efficace, mais avec un peu de patience dans une semaine tu auras un hâle à damner Saint Nicolas patron des marins !

– Oui mais tu dois inspecter plus bas !

– Là, je suis certain que rien n’est abîmé car j’y mets un ou deux doigts et tu frissonnes !

– Marc, continue un peu, c’est tellement bon ! Je ne veux pas quitter tes bras ! Je suis folle ! Garde-moi ! Je suis un peu perdue, sentimentalement parlant, je ne suis pas prête à une relation avec toi, mais je te mets en haut de la liste si un jour je cherche un prince charmant !

– Corina, je suis conscient que cette croisière prend une toute autre allure que ce que je voulais. Je suis un peu déboussolé, tu me plais, je ne te demande rien mais fais une petite place dans ton cœur pour le naufragé que je suis !

– Marc tu es un grand fou ! Oui, on est devenu tout sérieux dans notre échange d’idées. C’est beaucoup trop tôt pour prendre des décisions, vivons cette croisière comme une détente, on verra mais pour le moment je veux rester dans tes bras ! J’ai besoin de tendresse, si l’amour vient on en reparlera !

Sur ces paroles je lui pris sa tête dans mes mains et l’embrassais avec tendresse !

– J’ai faim, dis-je soudainement, que propose le chef coq ce soir ?

– Je vais te surprendre Panos m’a donné ce matin une moussaka faite par le restaurateur de Kimi où on a si bien mangé hier ! en la réchauffant doucement ce sera très bon !

– C’est de la contrebande mon capitaine, mais j’en mangerai bien !

– Très bien moussaillon en attendant regarde les cartes pour les courses de demain ou plus tard si tu veux profiter de cette escale !

– D’accord chef, mais si cela dépend que de moi demain je ferai juste un petit tour entre les îles en serrant le vent de près pour voir ce que le Zéphyr a dans le ventre. Tu te rappelles on a fait cela avec le voilier du club et on s’est bien amusés lorsqu’on a mouillé les chandeliers ! [NDA : c’est faire gîter le bateau jusqu’à ce que l’eau touche le bord du pont]

– D’accord si le vent le permet, car demain matin on annonce un grand calme !

– Dans ce cas capitaine on fera du « promène couillons » !

– Alors tu pourras bronzer intégrale !

– Chiche !

Je me voyais déjà totalement nue avec Marc bandant devant moi…

On ne serait pas les premiers à naviguer dans le plus simple appareil !

Je me rappelais avec le bateau du club, une régate où on avait croisé au large un voilier dont l’équipage se croyait seul au monde, elle se tenait au balustre de la proue seins au vent et lui, la ramonait entre les fesses !

Je les avais aperçus aux jumelles, le reste de l’équipage n’avait rien remarqué, je n’avais pas osé en parler à l’époque de peur d’exciter les hommes à bord ! Ce jour-là j’étais la seule femme !!

J’étais encore totalement nue et mon intimité suintait de désir, je pris l’essuie qui traînait encore sur la banquette pour essuyer mes cuisses sous le regard gourmand de Marc ! Puis j’enfilais un petit T-shirt qui ne couvrait pas mon ventre et repris mon short pour me couvrir.

– Ne t’habille pas plus car après la moussaka je te mangerai bien me dit-il !

– Cela ne m’étonne pas quand je vois l’état dans lequel tu es ! Fais attention de rester loin de mes mains !

Il mit son short mais ne parvenait pas à masquer son érection, je dus vraiment faire un gros effort pour ne pas le manger là tout de suite. De ma main je repoussais délicatement son membre sous le tissu en embrassant son torse ! OMG ! Je sentais une avarie dans mon short et rien pour colmater la brèche !

**

### Marc ###

Pendant qu’on mangeait la moussaka réchauffée dans le petit four au gaz, j’écoutais avec attention la météo diffusée sur le canal radio. Comme le message était transmis en grec et anglais, Corina suivit le message également. Car comme souvent l’avis diffusé en grec était bien plus complet que la version anglaise.

On annonçait un calme plat pour le lendemain ! On verra bien, mais je voyais le regard lubrique dans les yeux de mon équipière…

La journée serait très ensoleillée et la température exceptionnellement élevée pour le mois de mai. Néanmoins la mer était quand même encore trop froide pour rester longtemps dans l’eau !

Je comptais lire un peu ce soir, mais Corina vint se blottir dans mes bras à la recherche de tendresse. Ce ne fut pas long que je sentis son corps se détendre dans mes bras et sa respiration se faire régulière ! Elle dormait, quel moment merveilleux de sentir le parfum de ses cheveux roux contre mon visage !

Comme elle dormait profondément, je la portais dans la cabine avant. Pendant le déplacement elle grogna un peu mais se rendormit profondément une fois recouverte du drap léger. Elle se mit en étoile de mer dans le lit et voyant le peu de place qu’elle me laissait je battis en retraite pour dormir dans le carré.

La nuit fut très calme, on était encore hors de la saison d’affluence et donc pas encore de bruits de beuveries et de noceurs comme cela arrive trop souvent en été !

Au matin je fus réveillé par un doux baiser sur ma joue par mon équipière, qui approfondit son baiser après que j’eus ouvert les yeux.

– Bonjour mon capitaine, pourquoi tu as dormi loin de moi ?

– Parce que mademoiselle vous avez occupé toute la place utile en dormant en étoile de mer !

– Ah ! Oui c’est une habitude d’enfance, mes parents s’en plaignaient lorsque je venais dormir dans leur lit pendant la nuit.

– Bien, mais tu as bien dormi car tu n’as pas rêvé cette nuit comme la nuit précédente !

– Ah, et pourquoi tu dis ça ?

– Parce que la nuit précédente tu gémissais en murmurant « non » à plusieurs reprises.

– Marc, ne t’inquiète pas ! Ce sont encore des rêves de mon ex, qui souvent voulait me …

– D’accord je comprends, Corina tu as encore souvent ces rêves ?

– Non, Marc, ils sont plus espacés, mais d’après ma psy cela prendra encore du temps. Je dois d’abord retrouver un équilibre affectif !

– Je peux t’aider ?

– Oui Marc, ta tendresse me fait beaucoup de bien !

– Bien alors on va prendre le petit-déjeuner et puis on lève l’ancre !

– Les prévisions sont toujours les mêmes qu’hier, calme plat, soleil toute la journée, il fera au moins 25° ce qui est exceptionnel en ce mois de mai !

Après le repas, je mis le moteur en route, Corina défit l’amarre de poupe et je levais l’ancre lentement, le bateau avançait sur la chaîne et lorsque l’ancre décrocha, je mis en avant lent jusqu’à ce que l’ancre soit hors de l’eau.

– Je propose d’aller à l’île voisine Skopelos au sud il y a un petit port qui devrait être calme. On fera d’abord un trajet plein sud pour être au calme puisque tu veux bronzer à poil !

– Mais toi aussi Marc !

Lorsque nous fûmes à bonne distance notre départ nous ne vîmes plus aucun bateau dans la vue circulaire, Corina enleva son T-shirt et son short et vint s’étendre juste à côté de moi sur le banc du cockpit. Elle s’enduisit de crème de bronzage sur tout son corps. En massant ses seins soigneusement et entre ses cuisses, elle ne cessait de me regarder pour voir l’effet que ce massage érotique me faisait.

Mon mât de misaine dépassait largement de mon maillot, qui était de taille minimaliste. Il perçait derrière l’élastique et mon gland émergeait sans gêne aucune de mon maillot. Corina, trouvait que cela n’allait pas du tout et tira mon maillot à mes pieds et le jeta à l’intérieur du carré.

Puis elle prit une bonne quantité de crème dans sa main et enduisit mon bas-ventre, qui portait la trace de mon maillot et surtout insista longuement sur mon gourdin. Ce massage était délicieux, mais elle le faisait intentionnellement sans chercher à me masturber, c’était juste un massage pour faire pénétrer la crème même en dessous de mon prépuce !

– Je suis désolé Marc mais je te protège contre les coups de soleil, car je ne veux pas que tu souffres lorsque tout à l’heure ou ce soir je veux jouer avec ton engin. Marc, rien que d’y penser j’ai une voie d’eau entre mes jambes qu’il faudra colmater de toute urgence !

– Ce n’est pas grave matelot ! J’avais du mal à parler tellement son massage me faisait du bien.

– Je vais mettre le bateau en panne, il faudra juste tenir la dérive à l’œil et je vais écoper ta voie d’eau.

Cela dit, je bloquais la barre et stoppai le moteur. Je mis ses deux jambes sur mes épaules et je bus la cyprine qui effectivement était abondante sur ses cuisses ! Son minou était bien devant ma bouche et je n’hésitai pas à enfoncer ma langue profondément dans son vagin.

Corina hurla de plaisir, comme tout était silencieux autour de nous je me demandais à quelle distance ce cri allait porter !

– Marc c’est trop fort, attends un peu !

Je me redressai et vis que Corina était toute rouge d’excitation et s’agrippait à mes épaules. Elle s’approcha de ma bouche :

– Je veux goûter mon jus ! et perçait avec sa langue entre mes lèvres. Elle eut de longs gémissements en prélevant avec sa langue toute trace de la cyprine qui traînait encore contre ma langue et mes joues !

Après avoir nettoyé ma bouche, elle s’exclama :

– Je comprends pourquoi les hommes adorent cela ! Ça te fait bander à ce point Marc ?

– Oui, ma belle, mais on va d’abord bronzer un peu, la baise sera pour toute à l’heure !

J’étendis un grand essuie sur le pont, ou nous nous couchâmes tous deux sur le ventre. Mes fesses étaient plus blanches que son popotin, mais au bout de quelques minutes je sentis une main délicieuse se glisser contre mon ventre pour prendre ma verge avec délicatesse !

– Comme cela, je te tiens près de moi, me dit-elle.

Au bout d’un quart d’heure, je me relevais et pris place dans le cockpit toujours dans le plus simple appareil !

Un peu après elle me rejoignit.

– Marc, j’adore ça. Je voudrais qu’on puisse rester ainsi !

– Cela ne tient qu’à toi ma belle ! Je ne te force à rien ! Tu es toujours la bienvenue aussi bien en mer qu’à terre. Je l’embrassais sur son épaule et elle me regardait avec ses yeux d’un vert clair que je n’avais jamais vus ainsi.

– Bien, dis-je on va virer de bord, je vais mettre un bout de toile pour profiter de ce souffle de vent et prendre lentement la direction de Skopelos.

Le bateau très volontaire reprit une toute petite allure dès que j’avais déployé le génois. Je récupérais mon short au grand regret de ma compagne !

– Je nous prépare un pique-nique ? demanda-t-elle

– Volontiers avec un verre de vin blanc du frigo, comme le moteur a bien rechargé la batterie, le frigo doit être très froid !

– Oui chef ! On a encore une baguette et tu veux un jambon beurre ?

– Oui, car ce soir on mange dans le restaurant de Agnontas qui est juste sur la plage, si on a un peu de chance on trouvera une place au quai !

NDA : Voilà encore un épisode !

Je pense beaucoup à vous en cette période difficile !

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